• HS : L'ANNIVERSAIRE DU ROI DES PIRATES

    Himustu-chan : B'juuuur les gens ! Vous allez bien ? *évite un concombre* Vous êtes heureux parce que les vacances approchent ? Vous êtes des gros *biiip* et vous êtes déjà en vacances ? *évite deux concombres* Vous êtes fous de joie de me retrouver enfin et rien que pour ça vous me pardonnez ma longue absence ? *évite une rafale de concombres*
     

    C'est pas bien de gâcher la nourriture, on vous l'a jamais d­*se prend un concombre en pleine tronche* Arrrrrghhh… Et si vous me laissiez m'expliquer hein ? Moi je suis qu'un pauvre petit pois qui a sous­estimé la perversité des profs de lycée ! (et qui devrait s'acheter un calendrier).
     

    Ceci étant un HS je répondrais aux reviews dans le chapitre 68 qui, si vous avez de la chance et moi l'inspiration, devrait être fini puis posté aujourd'hui. Eh oui, deux chapitres en un jour, je me rattrape ! *se reçoit la camionnette à concombres dans la figure* … c'est un coup bas ça…. couic.

    Warning : LONG CHAPITRE ! LE PLUS LONG CHAPITRE DE L'HISTOIRE DE CI ! SI SI SI ! j'en suis moi­même choquée o.o Et long chapitre signifie longues conn*ries. (je mets l'étoile passke je suis un petit pois bien élevé. Oui mâdâme).
     

    Disclaimer : Si je dis que je me suis acheté l'anneau de la Brume à Paris Manga, vous croyez qu'Akira Amano me laissera Muku­chan ? :3
     

    Pairing : Tous ceux qui sont dans le chapitre. Et ça fait beaucoup.
     

    Bon bin… Enjoy ? :3


    L'ANNIVERSAIRE DU ROI DES PIRATES


    Un filet de bave coula le long de la bouche d'Hibari. Il se tortilla sous les draps, tentant de trouver une position plus confortable. Sa main remonta sur son front, relevant les quelques mèches de cheveux trempées de sueur qui s'y trouvaient. Il s'arc­bouta en arrière, un léger soupir passant la barrière de ses lèvres, alors que ses mouvements se faisaient plus frénétiques.
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    - Kyôya.

    Il se retourna sur le ventre en grognant, la respiration haletante.
    ­

    - Kyôya.

    Ses paupières se fermèrent encore plus, défiant les limites du possible. Il frémit sous le courant d'air qui caressa sa peau nue.
    ­

    - Kyôya, je te jure que t'as intérêt à te réveiller si tu veux pas que j'appelle Lussuria.

    Hibari se releva d'un coup, les yeux grands ouverts – quoiqu'encore légèrement embrumés de sommeil. Son regard bleu se promena rapidement à travers la chambre, cherchant le responsable de ce réveil brusque. Ses prunelles s'écarquillèrent alors qu'elles tombaient droit dans un océan caramel. Il déglutit.
    ­

    - Bonjour Kyôya, fit doucereusement Tsuna. Je suis heureux de voir que tu es toujours aussi matinal.

    ~**OoO**~

    Un rapide passage sous la douche plus tard, il revint dans sa chambre, une serviette posée sur ses cheveux dégoulinants.
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    - Je peux savoir pourquoi tu es ici, lança­-t-­il un poil plus agressif qu'à l'accoutumée en se dirigeant vers son armoire.

    En même temps ce fichu herbivore l'avait sorti d'un rêve particulièrement agréable… *
    ­

    - Très jolie décoration, se contenta de dire Tsuna sans se formaliser du ton employé. Tu utilises souvent ta peluche ?

    Le brun lui envoya un regard noir auquel le châtain répondit par un sourire à l'apparence aimable mais qui contenait beaucoup plus de fiel que ce qu'il paraissait au premier abord. Ils s'observèrent en chien de faïence pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'un énorme cri fasse vibrer les fondations du manoir. Hibari ne s'en inquiéta pas – bientôt un an qu'il était avec ces malades – mais Tsuna cilla, semblant quelque peu surpris par la violence du hurlement.
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    - Tu devrais vraiment penser à t'acheter un calendrier, soupira finalement le Boss des Vongolas.

    L'alouette fronça les sourcils. Un calendrier ? Un rapide calcul mental lui apprit qu'ils n'étaient ni à Noël (décembre), ni le Nouvel An (décembre-­janvier), ni le jour de son anniversaire (avril­ euh, mai), mais en octobre.

    En octobre.

    Octobre.

    L'espace d'un instant, il fut rempli d'effroi. Tout concordait. Le ton froid du chef herbivore, son arrivée dans sa chambre, toutes ses tentatives pour l'énerver… Il n'osait même pas penser à ce qu'il allait pouvoir faire devant l'ex­-Akambo.

    Tsuna croisa son regard et hocha lentement la tête de haut en bas, son sourire froid sonnant le glas de l'existence d'Hibari.
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    - Je vois que tu as compris de quoi il en retournait, prononça-­t-­il d'un ton qui aurait glacé même le moins frileux des pingouins.

    Hibari déglutit difficilement, avant de relever la tête bien haut et de planter courageusement ses yeux dans ceux de l'herbivore en chef. Il était un carnivore, il mourrait en carnivore.

    Tsuna soutint son regard quelques instants, quelques instants durant lesquels le brun composait mentalement son testament. Son seul regret serait de n'avoir jamais eu le fin mot de l'affaire de la laisse.

    Soudain un grand sourire chaleureux et amusé prit place sur le visage du Gardien du Ciel en même temps que l'atmosphère se réchauffait considérablement. Tsuna se leva de la chaise sur laquelle il était assis et frappa joyeusement dans ses mains.
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    - Parfait ! S'exclama-­t-­il. J'ai dépêché de nombreuses équipes dans le manoir pour préparer la fête alors ne les mords pas à mort sous prétexte qu'ils t'empêchent de dormir ou je ne sais quoi. Je te déconseille d'aller dans le jardin et dans les pièces principales comme la salle de bal, à part ça tu fais ce que tu veux. Hayato et les autres sont aussi là, ils supervisent les opérations. Grand-­père et ses Gardiens devraient arriver vers midi. J'espère pour toi que tu as des habits corrects, mais j'en ai quand même prévus au cas où. Le petit-­déjeuner est servi dans les cuisines. Tu n'auras rien à faire de spécial, sauf peut-­être quelques courses de dernière minute en ville. Tu donneras ton cadeau quand tu voudras – mais le mieux serait pendant la cérémonie, sauf si bien sûr tu veux lui offrir quelque chose de très personnel, si tu vois ce que je veux dire…

    Hibari se sentait complètement perdu. Quoi ? Une cérémonie ? Un cadeau ? Le Nono ? Dans le Manoir de la Varia ? Pourquoi ?

    Comment ? Il s'était pas censé avoir loupé l'anniversaire de l'herbivore en chef et en subir les conséquences ?
    ­

    - Juste, lança Tsuna qui s'apprêtait à sortir. Evite de rappeler son âge à Xanxus. Bizarrement, il aime pas trop ça. Pourtant il est pas si vieux.

    ~**OoO**~

    La porte s'était déjà refermée derrière Tsuna depuis plusieurs minutes quand Hibari se rendit compte qu'il tremblait de froid. Pour cause, il ne portait qu'un boxer et une chemise qui se mouillait peu à peu grâce à ses cheveux.

    Il secoua la tête afin de se re-concentrer sur le moment présent et s'habilla. Une fois prêt, il passa prudemment une tête en dehors de sa chambre.

    Rien de spécial à première vue. Il s'aventura à faire un pas, puis deux dans le couloir. Hibird était resté bien à l'abri dans la pièce. Ce lâcheur.

    Comme aucune catastrophe n'était encore tombée sur lui, Hibari décida de profiter de sa chance et se précipita vers les escaliers. Il enregistra rapidement les banderoles de couleurs diverses et variées qui encombraient les marches, les enjamba avec dextérité pour éviter de glisser, fit un saut sur le côté afin d'échapper au compas qui n'attendait qu'un faux pas d'un pauvre herbivore pour l'embrocher, réussit à slalomer au milieu des serpentins qui tombaient du plafond et franchit la dernière marche.

    L'escalier n'en comportait que vingt-­trois.

    ~**OoO**~

    Tout le long du chemin que parcourut Hibari pour se rendre à la cuisine secondaire était jonché de décorations diverses et plus ridicules les unes que les autres. Après un trajet fatiguant pour ses pauvres yeux encore ensommeillés (on n'a pas idée de faire une telle explosion de couleurs si tôt le matin !) il poussa la porte de la cuisine, prêt à éviter les couteaux et les mains baladeuses qui n'allaient pas tarder à voler sur lui.

    Deux minutes plus tard, il abaissa légèrement sa posture défensive et jeta un œil autour de lui.

    Rien. Personne. Nada. Le vide. Le néant total et­ bref.

    Dire qu'il était surpris aurait été un euphémisme, mais en bon carnivore il décida de faire comme si tout était parfaitement normal.

    Il alla se préparer un café, mettre un steak à cuire et se versa un gros bol de céréales. Une fois assit, il s'empara machinalement de l'exemplaire de Mafia-­Hebdo qui traînait sur la table et le déplia.

    Il haussa un sourcil devant l'immense photo du Roi des Singes assit sur son trône qui le dévisageait d'un air hautain, occupant toute la couverture. A côté, une légende écrite en grosses lettres dorées titrait : "Xanxus Vongola : Le passé énigmatique du leader de la Varia enfin révélé ? Reportage exclusif page 8 !"

    Le brun but une gorgée de son café et ouvrit le journal à la page indiquée.

    "Xanxus Vongola. Ce nom est aujourd'hui connu de tous. Fils de l'ancien Boss des Vongolas, actuel leader de la Varia, l'équipe d'assassins la plus réputée pour son efficacité et ses capacités meurtrières, il est craint et admiré par tous. Mais pourtant que savons-nous vraiment de lui ?

    Je vais vous répondre honnêtement : rien. Pourquoi ce garçon si talentueux et si charismatique ne s'est-­il pas retrouvé Decimo Vongola ?

    Pourquoi avoir laissé la place à Tsunayoshi Sawada, aujourd'hui réputé pour ses capacités de Boss, mais anciennement obscur collégien maladroit ? Que s'est-­il réellement passé pendant ces huit années de silence total, huit années à la suite desquelles Xanxus est revenu du Japon, déclarant officiellement mais très brièvement laisser sa place d'héritier à Sawada ?

    Intriguée par ce mystère, je me suis rendue au Manoir Vongola et auprès du Nono afin d'obtenir les réponses à ces questions. Le Decimo et son prédécesseur étaient tous deux trop occupés pour me recevoir et s'en sont gracieusement excusés, mais l'actuel Gardien de la Pluie, Takeshi Yamamoto, a très gentiment accepté de me recevoir en personne afin de m'expliquer les mystères qui entourent la personne de Xanxus. A son grand regret il n'a pas pu tout me révéler mais m'a indiqué quelques pistes intéressantes qui pourraient m'aider à résoudre cette affaire.

    C'est ainsi que je vous livre enfin à l'occasion de ce jour particulier les réponses aux questions que vous vous êtes sans doute tous posés au moins une fois…

    Xanxus Vongola est en réalité un pirate au grand cœur !"

    Hibari manqua de s'étrangler avec son steak en lisant cette phrase. Il se ressaisit rapidement et avala proprement sa bouchée avant de reprendre sa lecture, s'assurant de bien mastiquer afin de ne pas mourir prématurément.

    Ses yeux s'écarquillèrent de plus en plus au fil de l'article. La journaliste racontait l'histoire dramatique de Roi des Singes, apparemment abandonné à sa naissance par le plus grand pirate de tous les temps, Luffy Sparrow (aujourd'hui décédé). Il aurait été recueilli par un humble pêcheur mais aurait montré très tôt de grandes dispositions à l'utilisation des Flammes. Alerté, le Nono l'aurait adopté pour des raisons diverses qui faillirent tuer Hibari (il ne pensait pas les céréales si traîtres). Xanxus aurait finalement eu vent de ses origines vers l'âge de quinze ans et se serait mis en tête de retrouver sa famille biologique. Après un long et dangereux périple, il se serait retrouvé à Namimori où Sawada lui aurait fourni les informations qui lui manquaient. Fou de joie, et sachant que désormais la place de Decimo ne lui conviendrait pas, Xanxus l'aurait donc cédé à Sawada en gage de reconnaissance et serait revenu chez lui après huit longues années d'absence pour en avertir toute la population mafieuse.

    Hibari en était arrivé au point où la journaliste décrivait la "noblesse et la grandeur d'âme de ce si merveilleux homme qui a su faire abnégation de lui­-même afin de remercier quelqu'un qui lui avait rendu un simple service" quand il fut interrompu par un jet de Flammes qui consuma le journal en quelques secondes. Il fit la moue. Cet article était vraiment intéressant. Puis il leva la tête, les yeux pétillants.
    ­

    - Tu n'as rien de mieux à faire que de détruire de simples journaux, Roi des Singes ? Ou devrais-­je dire, Roi des Pirates ?

    Xanxus émit ce qui ressemblait à un gémissement désespéré et se laissa tomber sur une chaise.
    ­

    - Tu l'as lu jusqu'où ? Grogna-­t­-il.
    ­

    L'herbivore décrivait ta grandeur d'âme, répondit tranquillement Hibari en se beurrant une tartine.

    Le pirate donna un coup rageur à la pauvre table qui n'avait rien demandé.
    ­

    - Je ne comprends pas comment ce déchet a pu sortir de telles choses, grogna­-t­-il. Tous les déchets l'ont déjà lu ce matin et on m'a rapporté une hausse des ventes de ce torchon. En plus ce déchet de Sawada m'a interdit d'aller buter l'auteur, "sous prétexte que la liberté d'expression est un des droits fondamentaux". Liberté d'expression, mon cul oui !

    Hibari eut un petit rictus.
    ­

    - J'ignorais tout ça en tout cas, fit­-il. Il est toujours vivant ce pêcheur qui t'a recueilli ?
    ­

    - Que… S'étrangla à moitié Xanxus. Me dis pas que tu crois ce que ce déchet raconte ?

    Le regard moqueur de l'alouette suffit à lui montrer qu'il s'était laissé piéger et il se renfonça dans sa chaise en grognant.
    ­

    - Et t'as pas quelque chose à me souhaiter ? Lança-­t-­il agressivement.

    Hibari haussa un sourcil.
    ­

    - Non. C'est pas ton anniversaire que je sache.

    Xanxus le dévisagea pendant quelques secondes, interloqué, avant d'exploser de rire.

    Tentant de rester digne, Hibari mordit délicatement dans sa tartine beurrée. A côté, le Roi des Singes riait à gorge déployée, ce qui faisait assez mal aux pauvres tympans de l'alouette.

    Finalement, au bout de plusieurs longues et sonores minutes, Xanxus parvint à se calmer un peu et essuya les larmes de rire qui avaient perlées au coin de ses yeux.
    ­

    - Je crois que t'es le premier déchet depuis que je suis arrivé dans la Mafia à me faire le coup, fit-­il. Figure-­toi que si, c'est mon anniversaire aujourd'hui. Les décorations que les déchets ont laissées un peu partout t'ont pas mis la puce à l'oreille ?

    Hibari ouvrit grand les yeux et regarda Xanxus, tentant de déterminer s'il se moquait de lui ou non. Il finit par grogner de mécontentement et termina rageusement sa tartine.
    ­

    - J'imagine que tu n'as rien de prévu comme cadeau ? Continua le balafré.

    Pour toute réponse l'alouette découpa un nouveau morceau de steak.
    ­

    - Tu as une idée au moins ?

    Silence.
    ­

    - Parce que si tu veux, je peux te proposer quelque chose qui nous arrangerait tous les deux.

    Soudainement intéressé, Hibari releva les yeux vers son interlocuteur.
    ­

    - Tu dis que tu m'as offert mon cadeau et tu viens ce soir dans ma chambre après la fête que les déchets ont organisée. Là je te dirais ce que je voudrais.
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    - Jamais.

    Xanxus haussa les sourcils.
    ­

    - Pourquoi ?
    ­

    - Tu me prends vraiment pour un idiot Roi des Singes, grogna Hibari. Je sais parfaitement ce que tu as en tête.

    Là Xanxus fut mouché. Les déchets femelles auraient-­elles enfin fait rentrer quelques notions de sous-entendu dans la tête du déchet d'alouette ?
    ­

    - Tu vas me demander de faire quelque chose d'humiliant et qui ne me plaira pas, mais que je serais obligé d'accomplir car je dois t'offrir un cadeau le jour même de ton anniversaire et qu'il sera trop tard pour que je t'en trouve un avant minuit. Continua l'alouette.

    En fait Xanxus retirait ce qu'il avait dit. Le déchet d'alouette était toujours aussi innocent. Il s'étira et croisa nonchalamment ses pieds sur la table.
    ­

    - Comme tu veux. Mais tu as intérêt à me trouver un bon cadeau alors.
    ­

    - Je fais ce que je veux. Répondit Hibari.

    Puis il se leva et sortit de la pièce alors que Xanxus se demandait si lui dire qu'il lui révélerait le pourquoi de la laisse en échange aurait une chance de le persuader de venir dans sa chambre.

    ~**OoO**~

    Hibari marchait dans les couloirs du Manoir d'un pas rageur. Ce Roi des Singes Pirates allait voir qu'on ne se moquait pas impunément d'un carnivore ! Il avait encore de longues heures devant lui pour trouver le cadeau idéal et allait en profiter.

    Les hommes qui travaillaient à décorer un des petits salons de réception cessèrent tout bruit quand il entra. Il s'arrêta quelques instants, goûtant avec plaisir l'atmosphère de crainte et de respect qui avait accompagné son entrée. Ça lui avait manqué… Il ouvrit lentement la bouche, se délectant des frissons de peur qui parcoururent le dos des herbivores.
    ­

    - L'herbivore travesti, lâcha-­t­-il d'un ton froid. Dites-­moi où il se trouve.
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    - D… Dans la salle de bal Hibari­-sama ! Répondit immédiatement un herbivore. Excusez-­nous de vous avoir dérangé Hibari­-sama !

    - Nous espérons que vous passerez une bonne journée Hibari­-sama !

    L'alouette ne fit aucun commentaire concernant le fait que c'était lui qui les empêchait de travailler et avança lentement jusqu'à la porte. Sous l'effet d'un malencontreux mouvement un de ses tonfas brilla brièvement. Un herbivore s'évanouit. Il sortit de la pièce, absolument réjoui. C'étaient de petites choses comme celle-­là qui vous faisaient apprécier la vie à sa juste valeur.

    ~**OoO**~

    Lussuria supervisait la décoration de la salle de bal d'une main de maître quand une présence derrière lui le fit se retourner. Il haussa un sourcil surprit en découvrant Hibari.
    ­

    - Hibari­-chaaan ? Qu'est-­ce que tu fais là ? Tu veux m'aider ? Comme c'est gentil ! Je suis sûr que Bossu appréciera ton aide à sa juste valeur ! Tiens, tu voudrais bien aller voir comment avance la restauration des dorures là-­bas ?
    ­

    - Je ne viens pas pour ça, coupa rapidement l'alouette. Je vais en ville. Je voudrais que tu me dises quel est le meilleur magasin pour trouver quelque chose au Roi des Singes.

    Lussuria écarquilla les yeux derrière ses lunettes.
    ­

    - Tu me demandes à mooâââ ? Maaa, comme je suis flattée Hibari-­chaan ! Hé bien… Il y aurait bien quelques boutiques intéressantes… Attend­moi deux minutes, je vais aller te noter tout ça !

    Trois minutes plus tard, Hibari ressortait de la salle de bal, un bout de papier en main et la satisfaction d'avoir vu le regard choqué du poulpe quand Lussuria avait tenté de lui enlever son pantalon "pour voir si tu t'es bien épilé, rien de plus je te jure Hibari­-chan !"

    ~**OoO**~

    Hibari gara sa moto près du premier magasin, "Arabian Nights". On était samedi et pourtant les rues étaient inhabituellement vides.

    Puis il se souvint que les vacances civiles avaient commencées et poussa la porte de la boutique sans plus se poser de questions.

    A peine entré, il fronça les sourcils devant les images d'herbivores femelles presque nues qui se tordaient dans des poses peu courantes. Des objets et des habits étranges se côtoyaient dans les étagères. Un peu déstabilisé, il vérifia l'adresse, mais il ne semblait pas qu'il se soit trompé. Il nota alors que l'herbivore travesti avait écrit à côté : "allée au fond, à gauche". Il se dirigea alors vers ce coin, se demandant si l'herbivore était un habitué des lieux.

    L'allée au fond à gauche était, comme le reste du magasin, décorée principalement dans les tons roses et noirs, et Hibari ne voyait pas qu'elle avait de spécial. Quelque chose attira alors son regard et il combattit vivement le rougissement qui lui montait aux joues à la vue d'un des "jouets" qui s'étalait habituellement sur la table de chevet de l'ananas. Il regarda plus attentivement autour de lui et reconnut de plus en plus de choses, qu'il avait vues soit dans la chambre de Mukuro, soit traîner dans les affaires de tel ou tel herbivore à la vie sexuelle foisonnante.

    Désormais totalement rouge, la révélation se fit alors qu'il tombait sur la couverture d'un film représentant deux herbivores dans une position interdite par les règles de la bienséance.

    Il déglutit, comprenant enfin le genre de magasin dans lequel l'herbivore travesti l'avait envoyé. Il allait le lui payer, il le jurait. Il fit prudemment marche arrière, des menaces de mort se bousculant dans sa tête.
    ­

    - Je peux vous aider ?

    Hibari manqua de sursauter et vit volte-­face pour se retrouver nez à nez avec un jeune homme à l'air avenant. Il se redressa, espérant vivement que la brûlure de ses joues ne signifiait pas qu'il était rouge.
    ­

    - Je m'apprêtais à repartir, commença-­t-­il mais il se fit couper par l'autre.
    ­

    - Je vois, fit l'herbivore en le détaillant d'un œil critique. Ça doit être la première fois que vous entrez dans ce genre de magasin je suppose ? Ne vous inquiétez pas, secret professionnel est mon deuxième prénom (il lui fit un clin d'œil). Alors, c'est pour quoi ? Vous venez de découvrir votre homosexualité et vous voulez savoir comment procéder ? Vous voulez faire plaisir à votre copain ? Ou c'est juste pour égayer les froides soirées d'hiver qui approchent ? On a de tout ici, alors vous pouvez demander !
    ­

    - Non non, tenta Hibari. C'est une erreur, je vais­-
    ­

    - Allons, ne soyez pas timide ! S'écria l'homme en lui saisissant le bras pour l'entraîner à sa suite. Vous pouvez tout me dire vous savez ! J'ai déjà entendu des choses tellement extravagantes que plus rien ne m'étonne ! A moins que vous ne sachiez pas vraiment ce que vous voulez ? Tenez, vous connaissez ce film ? C'est l'histoire d'un étudiant qui monte en ville et qui découvre que l'homme qui l'avait aidé alors qu'il était perdu n'est autre que son professeur. D'ailleurs, c'est quoi votre place préférée ?

    L'herbivore refusa de lâcher Hibari pendant deux bonnes heures malgré les – de moins en moins vives – protestations de celui­-ci. Il finit par retrouver la lueur du jour, non sans avoir auparavant eu droit au résumé complet du Kamasutra gay, acheté un film qu'il s'empressa de dissimuler dans le coffre de sa moto, signé une commande pour un costume qu'il s'assurerait de brûler dès qu'il le recevrait, appris plus de choses sur la sexualité en deux heures qu'en dix ans et reçu un numéro de téléphone écrit sur son avant-bras, accompagné d'un clin d'œil équivoque.

    ~**OoO**~

    La deuxième adresse était une boutique de vins. Il ne prit même pas la peine d'entrer. Pas comme s'il avait envie de faire plaisir au Roi des Singes, fallait pas exagérer !

    Par contre, il ouvrit la porte du magasin de jouets pour enfants et se dirigea tout droit au rayon déguisements. Le costume de pirate lui parut parfait et il l'embarqua aussitôt, en même temps qu'une coiffe d'indien qui lui semblait s'accorder à merveille avec la queue et les plumes accrochées au cou du Roi des Singes. Comme il avait encore du temps devant lui, il en profita pour flâner un peu au milieu des rayons. Il repéra un canard en plastique jaune pour le bain sur une étagère, et fut très amusé par les phrases qu'il lâchait.

    Quelques petites modifications et il serait parfait. Le canard se retrouva à côté des déguisements.

    Pour finir, il acheta des pots de pâte à modeler avec un dessin de bateau pirate sur l'emballage ainsi qu'un livre sur les aventures de Barbe-­Noire.

    Si avec tout ça le Roi des Singes n'était pas content…

    ~**OoO**~

    Alors que la moto d'Hibari disparaissait au loin sur les routes qui conduisaient au Manoir, plusieurs silhouettes féminines encapuchonnées franchirent la porte d'Arabian Nights. Le vendeur les accueillit chaleureusement.
    ­

    - Alors ? Le pressa la jeune fille aux cheveux violets.
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    - J'ai fait comme vous avez dit, répondit le jeune homme. Je lui ai expliqué tout ce qu'il y avait à savoir et je lui ai même montré quelques exemples.
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    - Parfait ! Le félicita la rousse. Tenez, vous le méritez largement, fit­-elle en lui glissant une enveloppe contenant sûrement quelques billets verts, que l'homme s'empressa d'empocher.
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    - Mais vous êtes vraiment sûres qu'il est déjà pris ? Parce que je dois avouer qu'il me plait bien…

    Les trois filles se retournèrent vivement et l'homme déglutit difficilement.
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    - Hibari-­kun est à Xanxus, siffla glacialement la brune. Si jamais vous tentez quoi que ce soit pour les séparer, vous pouvez être assuré que votre vie sera un enfer.

    Le vendeur eut soudain très envie de disparaître. En plus, il faisait froid… Très froid… Pourtant le soleil brillait bien haut…
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    - Bonne journée !

    La porte claqua alors que la température remontait de plusieurs degrés. Le vendeur se jura de ne plus jamais reparler à ce mignon petit brun. Il était trop jeune pour mourir. Même s'il ne put s'empêcher de penser que ce Xanxus avait bien de la chance…

    ~**OoO**~

    Hibari éternua et se re-concentra sur la scène qui se déroulait devant lui. La remise de cadeaux non­officielle des Varias à leur Boss.

    Une montagne de bouteilles d'alcool se dressait déjà dans un coin de la pièce, offertes par Levi. Squalo semblait avoir mis tout son cœur dans la fabrication d'un pistolet magnifique et apparemment extrêmement puissant. Lussuria avait apporté un costume taillé sur mesure, qui moulait Xanxus comme une seconde peau et le mettait parfaitement en valeur. Bel et Fran s'étaient cotisés pour acheter une statuette en or à l'effigie de leur Boss et de Bester à ses pieds. Même Mammon s'était fendu d'un cadeau acceptable : un livre sur les meilleurs tireurs de tous les temps.

    Apparemment l'anniversaire du Roi des Singes était l'occasion de le brosser dans le sens du poil afin d'espérer une hypothétique augmentation.

    Le tout sous les regards amusés des Gardiens Vongolas qui s'étaient incrustés sans vergogne à la table de déjeuner – et il fallait dire qu'Hibari s'en serait bien passé. Ces herbivores ne lui avaient pas du tout manqué, et il n'avait même pas le droit de se battre avec l'ananas qui le narguait !

    Finalement, ce fut au tour d'Hibari de passer. Il tendit une petite enveloppe au balafré, qui la déchira sans scrupule. Un billet en tomba.
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    - C'est une inscription pour le club des alcooliques anonymes, précisa l'alouette.

    Xanxus le fusilla du regard.
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    - Tu te crois drôle déchet ?
    ­

    - Ce n'était pas mon intention, sourit moqueusement le brun. Mais je ne t'ai pas donné ton vrai cadeau.

    Il s'approcha lentement du fauteuil en bout de table sur lequel trônait le Roi des Singes sous les regards stupéfaits de l'assemblée. Il se pencha, toujours aussi lentement, sur le visage mat et murmura :
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    - Ferme les yeux.

    Étrangement, Xanxus s'exécuta. Hibari ne comprit pas pourquoi les herbivores semblaient avoir retenu leur souffle, mais ne s'y attarda pas plus longtemps. Il n'allait quand même pas gâcher cette chance magnifique qui s'offrait à lui !

    Il se pencha encore plus sur le balafré, son souffle venant balayer le visage de Xanxus. Il allait falloir être précis et rapide, surtout ne pas baver.

    Il tira la langue sous le coup de la concentration, occasionnant un évanouissement du côté de Mukuro.

    Deux secondes plus tard, Hibari se releva, un air satisfait sur le visage, son feutre noir rebouché, admirant son œuvre qui se trouvait être un cache­-œil et une cicatrice gribouillés à la hâte. Xanxus ouvrit les yeux, se demandant pourquoi il n'avait toujours pas le corps de son déchet d'alouette pressé contre lui, avant de les refermer, ébloui par les flashs de l'appareil photo de Mammon.
    ­

    - Ushishi, on dirait un cocard, fit Bel qui semblait bouder. T'es nul en dessin.

    Hibari lui lança un bout de steak à la figure.

    ~**OoO**~

    Pourquoi tant de monde ? Pourquoi ? Qu'avait-­il fait au monde pour mériter ça ? Il avait toujours été un gentil petit carnivore ! Peut­-être pas très obéissant, mais cela méritait-­il cette punition ?

    Il se dégagea de la compagnie d'un herbivore qui l'avait abordé avec le maximum de politesse qu'il pouvait fournir et amorça un repli stratégique vers les cuisines. Là-­bas au moins les herbivores savaient qui il était et ne tentaient pas de lui faire la conversation.

    Il pouvait déjà sentir la porte sous sa main quand une petite paume se posa fermement sur son bras.
    ­

    - Eh bien Kyôya… Je peux savoir ce que tu allais faire ? Demanda Tsuna dans son rôle d'innocence incarnée.

    Hibari réfléchit à toute vitesse et parvint à la conclusion que, carnivore ou pas carnivore, il n'échapperait pas à l'emprise du chef herbivore.
    ­

    - Rien de spécial ? Dans ce cas, que dirais-­tu de m'accorder cette danse ? Il est toujours bon pour nous que les autres familles voient le soutien que tu m'apportes – il faut dire qu'on ne te voit pas beaucoup ces temps­-ci…

    Grimaçant un "à qui la faute", Hibari se retrouva entraîné sur la piste de danse à la suite du brunet.
    ­

    - Il vaut mieux que je mène, lui annonça l'herbivore avec un grand sourire. Comme ça tu n'auras qu'à suivre le mouvement.

    Hibari ouvrait la bouche pour protester vivement, mais l'autre avait déjà son bras fermement accroché autour de sa taille et il dut se résoudre à cette humiliation.
    ­

    - Et si tu me parlais de tes dernières aventures ? Interrogea Tsuna avec un immense sourire qui présageait que le pire n'était pas encore arrivé.

    Ils virevoltaient depuis bien trop longtemps au goût de Kyôya lorsqu'une fusée verte déboula de nulle part et l'arracha à la prise du Vongola.
    ­

    - Soyez un gentil oiseau Alouette­-san, lui intima Fran. Bel-­sempaï n'est pas loin.

    - En effet, des cheveux blonds surmontés d'un diadème brillèrent au milieu de la foule des danseurs. Fran se colla encore plus à lui et le poulpe qui passait en valsant avec une herbivore inconnue lui envoya un regard interloqué. Le vert lui saisit soudainement la main et l'emmena dans le jardin, avant de le planquer derrière un buisson.
    ­

    - Maintenant tu restes bien sagement ici. Tiens, je t'ai apporté un cookie et un livre illustré au cas où tu t'ennuierais, fit rapidement la grenouille en lui fourrant un sac dans les mains. Surtout il ne faut pas que quelqu'un te voie, sinon tu as perdu !
    ­

    - Perdu ? Mais que­-
    ­

    - Chuuuuut ! Souffla Fran en lui faisant les gros yeux. T'as qu'à lire !

    Et il disparut.

    Hibari fixa quelques instants l'endroit où s'était trouvé le batracien, puis, haussant les épaules, s'installa confortablement et
    commença à dévorer les aventures de Coin­-coin le canard malin au pays des esquimaux.

    ~**OoO**~

    La dernière bouchée du cookie – qui avait un drôle de goût – disparue et la dernière page de Coin-­coin tournée, Hibari se releva, épousseta soigneusement son derrière, rangea son livre dans le sac, mit le sac dans sa veste et sortit de son buisson.

    Il salua les herbivores allongés dans l'herbe à côté du buisson, shoota dans un ananas qui traînait par là, partit rapidement en entendant le bruit d'un carreau brisé et retourna dans la salle de bal. Il s'indigna contre le malotru qui avait osé casser la vitre dont les éclats jonchaient maintenant le sol, accusa avec délectation l'ananas – pas le fruit mais le vivant – en raison de la nature du projectile utilisé, frappa le sous­herbivore qui lui gâchait le paysage (il s'étonnait d'ailleurs que personne ne l'aie fait avant), prit le paquet cadeau qu'il avait soigneusement fait en revenant de ville et alla voir le Roi des Singes pour lui donner son cadeau en ignorant le rire continu du prince blond.
    ­

    - Qu'est­-ce que vous avez encore fait Bel-sempaï ? Demanda Fran alors qu'Hibari lançait le paquet à la tête de son Boss.
    ­

    - Ushishishishishishishishishishishishishishishishishishishishishishishi !
    ­

    - Mais encore ?
    ­

    - Ushishishishishishi.
    ­

    - Vous êtes un méchant garçon Bel-­sempaï.
    ­

    - Ushishi !
    ­

    - En effet.
    ­

    - On vous a déjà dit que vous étiez totalement fous ? Demanda joyeusement Takeshi.

    ~**OoO**~

    Xanxus ouvrit le paquet plat que lui avait siiiiiii gentiment présenté l'alouette avec curiosité. Il en sortit un film à la couverture équivoque qu'il regarda avec curiosité. Puis il releva la tête vers le brun qui affichait maintenant une légère teinte colorée.
    ­

    - … C'est une invitation ? Fit-­il, pas encore sûr de sa chance.
    ­

    - Non ! Nia vigoureusement l'alouette.

    Xanxus fronça les sourcils et cacha le film des regards indiscrets des mafieux qui traînaient par là (pas envie que certains se fassent des idées sur son déchet d'alouette).
    ­

    - Alors quoi ? Dois­-je comprendre que tu n'as pas de cadeau pour moi ?

    Hibari eut un très léger tic au sourcil gauche. Il tâta les poches de sa veste, espérant trouver quelque chose qui le sauverait. Et son regard s'éclaira.

    Xanxus regarda le canard de bain, pas trop sûr de comprendre.
    ­

    - Attend, c'est pas tout. Fit sérieusement l'alouette.

    Un livre pour gamins vint rejoindre le canard. De stupéfaction, Xanxus en lâcha le jouet, qui tomba à terre. Une voix nasillarde s'en échappa alors.

    "Je suis le compagnon du roi des pirates. Joues avec moi petit pirate ! Je suis le compagnon du roi des pirates. Joues avec moi petit
    pirate ! Je suis le compagnon du roi des pirates. Joues avec moi petit pirate !"

    Xanxus fixa avec horreur le truc jaune qui continuait de l'enfoncer et releva le regard vers Hibari qui semblait particulièrement fier de son coup.
    ­

    - Je vais te-­ Commença­t­il.
    ­

    - OOOOH ! ALOOOORS C'EST VRAIIIIIIIII ! S'écria une voix aiguë. VOUS ETES BIEN LE FILS DE LUFFYYYYYYYYYYYYY ?

    Hibari s'éloigna du singe qui disparut sous la masse de gens avides de savoir si ce que racontait Mafia-­Hebdo était vrai.

    L'année prochaine il dirait à l'herbivore baseballeur de raconter que le singe était en réalité le fils caché de Jane et Tarzan. Il était sûr que ça aurait du succès.

    ~**OoO**~

    Trois jours plus tard, ils reçurent une lettre et un paquet.

    "Vous avez intérêt à souhaiter joyeux anniversaire à Reborn. Si vous ne le faites pas vous êtes morts. Mais vous n'êtes pas obligés de venir à notre fête d'anniversaire commune si vous promettez d'être là pour Halloween. On fêtera le tout ce jour-­là, en famille. Kyôya, si tu pouvais mettre ce costume, je suis sûr que ça ferait des heureux."

    Intrigué, Lussuria commença à ouvrir le paquet. Hibari se sentit flamber. Il avait reconnu le costume en question, et le magasin duquel il provenait.

    Le paquet disparut de la table pour se retrouver dans le dos du brun.
    ­

    - C'est rien d'important. Assura­t-­il. Ca vous tente un feu ?


    Himustu-chan : * Pas celui auquel vous pensez ! Ne niez pas ! Il rêvait qu'il se battait ! Si si parfaitement ! L' "arc­boutage" c'était pour éviter un coup imaginaire, les mouvements frénétiques c'était des coups qu'il portait ! Je vous le jure ! (c'est en tout cas ce qu'on m'a dit)

    Voilou voili.

    Voili voilou.

    Voulou vouli.

    Et sinon ?

    Euuuuuuuuh…

    *sifflote*

    JE VOUS AIMEEEUUUUUH !

    C'était mon cri du cœur pour les trois cent reviews.

    Et attendez­-vous à voir pas mal de chapitres sortir ces prochains jours. Les profs se sont enfin calmés et j'ai un gros retard à rattraper :D

    (vous préférez quoi ? Xanxus en pirate ou en enfant de la jungle ?)


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