• Blue ceiling

    Himustu-chan : Oui, bon il est 1 heure du mat' en France, j'ai donc une heure de retard sur la publication, mais tant pis. Juste un BIIIIG merci à Sayuki­-chan, MissXYZ, MsAkabane, Ayui­-Ayone et Naelye pour leurs super reviews auxquelles je n'ai, malheureusement, pas la force de répondre ce matin. Alors plus tard dans la journée, promis, et m'en voulez pas pour ça.

    Disclaimer : Tout est à Akira Amano. Tout. Tout. Tout. TOUT. TOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUT ! *part dans un rire dément* *saute du dix-­huitième étage*

    Pairing : Tous ceux qu'il y a, sauf ceux qu'il n'y a pas.

    Warning : Plafond bleu.

    Bon bin... Enjoy ? :3
    ­


    - KYOYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

    Hibari jeta un regard derrière lui. Il était à à peine quelques mètres derrière. Deux options : courir et donc perdre sa dignité, ou attendre qu'il le rejoigne et supporter son insupportable baratin.
    ­

    - Kyôya ! Fit Dino en s'arrêtant près de lui. Alors ? Comment s'est passée ta première matinée ?

    Et pour la millième fois, le brun maudit sa fichue dignité.

    ~**OoO**~
    ­

    - Ah, Xanxus ! Je me demandais quand vous-

    Les yeux rouges se mirent à lancer des éclairs.
    ­

    - Je peux savoir ce que tu fous là, déchet ? 

    Dino rit joyeusement, pas le moins du monde affecté par le ton menaçant de l'autre.
    ­

    - Tiens Xanxus ! Comment ça va ? En fait je suis dans le même cas que toi, moniteur de colo pour des petits Italiens ! J'allais manger avec Kyôya là, donc on se retrouve après ? 

    Hibari jeta un regard intrigué au blond qui se trouvait d'un coup beaucoup plus proche de lui. Et un autre au Roi des Singes qui menaçait lui aussi d'envahir son espace vital. Il haussa un sourcil quand il vit une Flamme se former dans la paume du plus grand pour partir cramer quelques mèches à un mioche italien non loin de là.
    ­

    - Dégage de là déchet. Y'a ce petit déchet qui pleure.
    ­

    - Oh, Alessandro ! Qu'est-­ce qui se passe mon petit ? 

    Hibari regarda Dino s'éloigner pour aller consoler le mioche.
    ­

    - … C'est toi qui l'as fait pleurer.
    ­

    - Tu devrais me remercier déchet. Maintenant je peux savoir ce qu'il fout ici ? Avec toi ?
    ­

    - Longue histoire, se contenta de répondre Hibari. 

    Et comme il était enfin arrivé devant le self, il alla manger. 

    ~**OoO**~
    ­

    - Ils sont totalement tarés, grogna Squalo en avalant de grandes bouchées de pâtes. Ils se sont plaints de la file qui est trop longue, du réveil trop tôt, des lits trop durs, de la douche trop froide ou trop chaude, de la cloche qui sonne la nuit, du pain qui n'est pas blanc, du bacon trop dur, des pommes de terre trop grillées, et du fait qu'il n'y ait même pas de chocolat chaud ni de céréales au chocolat !
    ­

    - Je suis d'accord avec eux pour ça, fit Hibari qui mangeait ses frites. 

    Squalo lui lança un regard noir.
    ­

    - Mais toi t'es un gamin. Ils se sont carrément plaints du temps ! Du TEMPS ! Du T­E­M­P­S !
    ­

    - C'est bon, on a compris déchet. Tu me passes des frites ?
    ­

    - Va crever, répondit le brun.
    ­

    - Je t'ai grillé ton steak.
    ­

    - Et t'as déjà donné ta condition.
    ­

    - Et sinon, comment se sont passées vos matinées ? Demanda Lussuria, tout souriant.
    ­

    - Les gamins ont crevé quatre ballons de foot, comprenaient rien à ce que disait Ron­
    ­

    - Ron ?
    ­

    - Le type du staff, et faisaient rien de ce qu'il disait. Du coup ils se sont faits engueuler, et ils doivent repayer les ballons. Le déchet a bien essayé de m'engueuler aussi, mais une petite illusion et le tour était joué, résuma Mammon. Et Bossu m'a abandonné au bout d'une heure trente.
     
    Xanxus haussa les épaules.
    ­

    - J'imagine que tout s'est bien passé pour Bel­-chan et Fran­-chan, fit joyeusement Lussuria. Et toi Hibari­-chan ?
    ­

    - Les mioches sont nuls au tennis. Arrogants. Ils arrêtent pas de se plaindre. Il fait trop chaud. Et le Roi des Singes est venu vers la moitié. 

    Lussuria et Squalo échangèrent un regard entendu.
    ­

    - Pour nous c'était paaaar­faaait ! Les membres du staff sont a­do­ra­bles ! En fait, ils sont japonais, ils viennent juste en stage ! Deux garçons très gentils, dont un qui te ressemble d'ailleurs beaucoup Hibari­-chan. Nanase Haruka et Matsuoka Rin.
    ­

    - Ce sont des noms de fille, observa Hibari en découpant un bout de son escalope.
    ­

    - Que veux-­tu ! La sœur de Rin­-chan est professeur d'anglais ici apparemment.
    ­

    - Et sinon le staff est venu me voir pour se plaindre que les français foutaient la merde dans la file ce matin, mais y'en a que quatre à la piscine, avec quelques Russes et Chinois, donc c'est pas trop mal. Finit Squalo. Ils font de bonnes boulettes de viande. 

    ~**OoO**~
    ­

    - Qui que vous soyez, sortez de cette pièce sans bruit et refermez la porte derrière vous. Ou je vous mords à mort.
    ­

    - C'est bon, je pouvais pas savoir qu'il allait faire la sieste, fit Fran une fois la porte refermée. On essayera d'avoir Hibird une autre fois. 

    Les mioches français soupirèrent.
    ­

    - Ushishi, ça tente qui une bataille d'eau ? Je viens de trouver deux cartons remplis de pistolets à eau !
     

    ~**OoO**~
    ­

    - VOOOOOOOOOOOOOOOOOI ! BEEEEEEEEEEEEEEL ! FRAAAAAAAAAAAAAAN ! REVENEZ ICIIIIIIIIIIII ! 

    Les deux silhouettes qui couraient au loin ne s'arrêtèrent pas pour autant. Un petit groupe de filles passa près du requin, les doigts dans les oreilles, leurs cahiers de cours sous les bras.
    ­

    - Ils font chier, marmonna Squalo. Hey, gamin ! Tu pourrais pas utiliser ton truc à épines ?
    ­

    - Pas envie, répondit Hibari en bâillant. 

    - ­ Mais merde ! Je vais quand même pas leur courir après ! 

    Les regards de Lussuria, Xanxus et Hibari le renseignèrent sur ce point. Et, soupirant, Squalo se mit à courir. 

    ~**OoO**~
    ­

    - Lâche­-moi ! Lâââââââcheeeee­-moooooiiii ! Lâââââââââââcheeeee­-moooooooooiiiiiiiiii j'ai dit !
    ­

    - La ferme, fit Squalo en lançant un regard noir à Bel. A cause de vous, on va être en retard à la réunion.
    ­

    - Réunion ? Quelle réunion ? S'exclama un Lussuria affolé. Tu aurais dû me le dire Squ­-chan ! J'aurais passé des vêtements plus présentables !

    ­-  Et ben tant pis. Grouillez-­vous.
    ­

    - J'y vais pas.
    ­

    - VOOOOI, tu restes avec nous gamin ! Sinon je te jure que le Decimo saura que t'as pas rempli tes obligations de moniteur ! 

    Grommelant, Hibari tourna les talons pour revenir vers les Varias.
    ­

    - Pareil pour toi, continua l'argenté à l'adresse de Xanxus. 

    Et, enfin au complet, ils se mirent en route pour l'office, Bel et Fran chacun sous un bras du capitaine des Varias. 

    Parfois, il avait vraiment l'impression d'être en charge d'une famille nombreuse. 

    (Dont le dernier­-né serait le gamin. Ushishi, comme dirait Bel)

    ~**OoO**~

    ­

    - Maintenant que nous sommes enfin au complet, commença le membre du staff en jetant un regard noir aux mafieux qui en avaient rien à foutre, je voudrais déjà vous remercier d'être venus ici, et je souhaite que votre installation se soit bien déroulée. 

    Une vague de murmures polis lui répondit. Hibari en profita pour jeter un coup d'œil autour de lui. 

    Première constatation, il était coincé entre le canasson et le Roi des Singes. Il retint une grimace. 

    Il y avait apparemment seulement trois moniteurs pour les Italiens – le canasson, Romario (parce qu'il était trop utile pour être appelé "herbivore") et une herbivore inconnue –, deux pour les Russes – une grande herbivore et un grand herbivore –, trois aussi pour les espagnols ­... définitivement trop grands ­ et quatre pour les Chinois – trois herbivores de sa taille souriantes et un herbivore de sa taille. 

    Les Chinois étaient les seuls bien. Les autres n'étaient que des herbivores stupides, décida­-t-­il en se rencognant dans son siège. 

    ~**OoO**~
    ­

    - … Et comme vous le savez, la première excursion se fera mercredi, soit après-­demain.
    ­

    - QUOI ? Cria Bel. Supeeeeeeeeeer ! Ajouta­-t­-il les bras en l'air.

    Au regard noir des anglais, il ne répondit qu'en se curant les ongles avec un couteau.

    ~**OoO**~
    ­

    - … Bien sûr, vous n'êtes ici que depuis hier, cependant nous avons déjà rencontré quelques… problèmes.
    ­

    - Ca va être à nous… Soupira Squalo en se calant dans son siège.
     

    ~**OoO**~
    ­

    - … ont trouvé intelligent de bousculer la file, de dépasser et de répondre au staff ! Ils sont également arrivés en retard ce matin pour les activités, et de nombreux incidents ont été notés en foot et en multi-­sports !
    ­

    - Vous avez fait quoi ? Demanda Xanxus.
    ­

    - Ushishi, trois fois rien. Répondit Bel, son sourire plus grand que jamais. Mais apparemment ça les a mis en rogne. Après, c'est pas notre faute s'ils aiment pas la boue.

    ~**OoO**~
    ­

    - Blablabla, en retard, blablabla, pas possible, blablabla, premier jour… Ushishi, ces paysans ont pas compris qu'on s'en fout ?
    ­

    - On s'en fout pas ! Rugit Squalo. C'est important, oui monsieur, im­por­tant de tenir un peu ces mioches en laisse ! Ils sont en train de ternir la réputation d'Action Coquillages ! Et c'est in­to­lé­ra­ble !

    Sur ce, l'argenté partit d'un pas furibond rejoindre le self où était servi le diner, sous les regards interloqués des autres.

    ~**OoO**~
     

    Chargé de son plateau, Hibari chercha un endroit où s'asseoir. Hors de question de manger à nouveau avec les singes. Beaucoup trop bruyants. Il lui fallait aussi éviter le canasson. Qui ne viendrait pas l'embêter s'il était avec quelqu'un.

    Il devait donc trouver des herbivores pas trop énervants, pas trop bruyants, qui le laisseraient manger tranquille.

    Il lança un regard de détresse au plafond bleu ciel situé à des mètres au dessus de sa tête. Et quelqu'un le bouscula.
    ­

    - Désolée ! S'excusa la petite herbivore française avant de partir rejoindre ses trois amies.

    Hibari l'observa quelques instants. Petite. Plutôt calme. Plus du genre à bavarder avec ses amies qu'avec lui. 

    Il devrait peut-­être songer à faire une offrande aux plafonds bleus.

    Emportant son plateau, il alla se mettre à leur table et commença à manger en ignorant les regards surpris qui pesèrent sur lui quelques instants.

    ~**OoO**~ 

    Son instinct se mit à jouer des claquettes dans sa tête quand le Roi des Singes passa la porte du self. Suivi de près par le canasson.

    Puis il lui envoya une horde d'éléphants roses lorsque leurs regards se mirent à chercher quelque chose dans la salle. Et finalement, Hibari sut qu'il aurait dû se cacher comme le lui soufflait son instinct. Parce qu'il sentait qu'il ne supporterait pas un repas coincé entre les deux. Alors il choisi la seule option qui restait.

    Il se leva de table avec son plateau, le posa et sortit sous les regards stupéfaits des deux hommes

    ~**OoO**~ 

    Une fois dehors, il respira à pleins poumons, appréciant la caresse du soleil couchant sur son visage. Tout était si calme, si doux…
    ­

    - VOOOI BEL REVIENS ICI TOUT DE SUITE !
    ­

    - Ushishi tu ne m'auras jamais Barbie !
    ­

    - Maa, qu'est-­ce que tu as fait à tes cheveu Squ-­chan ? Ils sont tooouut saaalees ! Viens voir Mama Luss qu'elle te les lave !
    ­

    - Hey le vieux ! Tu veux encore un peu de sauce dans tes cheveux ?
    ­

    - JE VAIS VOUS ETRIPEER SALEES MIOOOCHEES !
    ­

    - La ferme déchet.

    - Si calme…

    ~**OoO**~
    ­

    - TOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUT LEEEEEEE MOOOOOOOOOOONDEEEEEEE EEEEEEEEN BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS !

    Grognant, rechignant, râlant, les mioche envahirent peu à peu le petit salon. Les canapés et les tables bordant les murs furent pris d'assaut et bien vite les conversations surpassèrent la voix de Lussuria qui tenait à tout prix à montrer à Hibari "comment un homme devait entretenir sa peau".
    ­

    - LAAAAAAAA FEEEEEEEEEEERMEEEEEEEEE !
    ­

    - Vous avez pas le droit de nous insulter, fit remarquer un mioche.
    ­

    - J'ai tous les droits que je veux, répondit Squalo. Bon. Maintenant, TAISEZ-­VOUS (les conversations avaient reprises) qu'on puisse enfin commencer cette réunion.

    - ­ Et la finir, ajouta Xanxus.
    ­

    - VOI, tais-­toi un peu enfoiré de Boss !

    Comme Xanxus n'avait pas de bourbon sous la main, le cheveux de Squalo en ressortirent saufs.
    ­

    - TAISEZ-­VOOOUS J'AI DIT ! Bien. Alors tout d'abord, nous avons reçu énormément de plainte à propos de votre comportement ce matin-

    Des éclats de rire retentirent ainsi que des protestations.
    ­

    - Raaah, taisez-­vous ! Il paraîtrait que vous soyez arrivés en retard à l'appel-

    Nouveau brouhaha, néanmoins des voix s'élevèrent au-­dessus du vacarme.
    ­

    - On arrive deux minutes après et ils nous disent qu'on est en retard ! C'est n'importe quoi ! Protesta Juliette.
    ­

    - Nous on est arrivés pile à l'heure et ils nous ont dit de venir plus tôt ! Fallait le dire si faut arriver si tôt ! Cria un garçon d'environ
    seize ans, baraqué comme un joueur de rugby.
    ­

    - SHUUUUUUUUUUUUUT UUUUUUUUUUUUUP ! Bien. Ensuite, on nous a rapporté des ennuis dans la file ce matin…

    Silence. Squalo retint un soupir de soulagement.
    ­

    - … alors évitez de répondre aux anglais parce qu'ils ont l'air assez susceptibles. Et je vous jure que si jamais on se retrouve une nouvelle fois engueuler à cause de vous, vous en subirez les retombées.
    ­

    - Et elles seront fortes, rajouta Xanxus qui adorait menacer les gens. Très fortes. Surtout pour les deux déchets sous mes ordres. Termina-­t-­il avec un regard noir en direction de Bel et Fran.
    ­

    - Voilà. Maintenant l'activité du soir c'est une… rencontre. Vous allez devoir parler aux autres nationalités présentes dans le campus. J'en sais pas plus.

    Hibari eut soudain une idée de génie pour éviter de rencontrer le canasson.
    ­

    - Et je resterais ici au cas où un herbivore déciderait de rentrer plus tôt que prévu. Vous pouvez y aller maintenant.
    ­

    - Je reste aussi, grogna Xanxus comme la salle se vidait.
    ­

    - Ah non, il en faut qu'un. Et comme le gamin l'a dit avant toi, c'est lui qui reste. Allez, faut se dépêcher, on va être en retard sinon. Répondit Squalo qui ricanait intérieurement, connaissant les intentions de son Boss envers le Nuage et était bien content de les
    contrarier. A tout à l'heure gamin.
    ­

    - Hn.

    La porte claqua. Il était maintenant seul dans le bâtiment.

    Un rictus aux lèvres, Hibari monta les escaliers menant aux chambres des morveux pour fouiller leurs réserves de friandises.

    Avec un peu de chance, l'un d'entre eux aurait eu la bonne idée d'apporter des céréales au chocolat. (et zut à sa conscience)

    ~**OoO**~
    ­

    - Kufufu… Enfin arrivés… Tu es prête Nagi ?
    ­

    - Quand tu veux Mukuro.


    Himustu-chan  : Nan me tuez pas promis Muku-­chan viendra plus dans les prochains chapitres !

    J'aurais des tonnes de remarques à faire sur ce chapitre ­ et même pas sur lui.

    Comme par exemple le culte des plafonds bleus. Un culte très intéressant que je pratique régulièrement.

    Ou encore Hiba-­chan qui va bientôt se retrouver avec deux personnes dans son espace vital.

    Ou la conscience d'Hiba-­chan qui va peut-­être finir par se rebeller.

    Mais vu qu'il est deux heures du mat', que la musique dehors ne va pas s'arrêter avant l'aube et que je suis en train de lire une PUTAIN d'histoire qui était censée être drôle ­ elle l'est, elle l'était, même à mourir de rire ­ mais qui vire grave au drame (j'ai plus de mouchoirs) tout en continuant à être superbe, je m'arrête ici.

    Review ? :3

    (au passage, l'histoire c'est "Banzai !", de King Pumpkin. Allez lire, ça vaut vraiment le coup.)


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