• - L’extension d'un mot

    Salut à tous ! Voici une petite histoire, plutôt un dialogue que je devais faire pour le français, sur l’épaisseur d’un mot, et moi ben… j’ai choisi, le meilleur mot au monde… La MORT !

    Quoi, de mieux pour écrire un dialogue là-dessus. La mort est tellement mystérieuse et pourtant elle fait partit de la vie, et c’est parce que je dois la côtoyée et que je ne connaissais pas vraiment mon partenaire que je me suis dis que ce sera bien justement d’en évoquer certaines choses qui nous perturbes quand on parle de ce sujet. Qui est-elle vraiment, nous connaissons la vie, le début mais nous ne connaissons rien de la mort, de la fin.

    Ce texte est assez philosophique, même si c’est pour du français. o_O

    P.S : Vous remarquerez que certains questions proviennent de grand philosophe, mais c’est parce que justement je trouvais les questions bien formulez, compréhensible, il n’y avait pas besoin de changer pour que cela devienne une phrase incompréhensible.

    Aussi pour les noms de mes personnages, je n’avais pas trop d’idées donc, j’ai pris le nom de Cloud (je jouais à FFVII, et je me suis dit pourquoi pas) et Fenrir (mon petit ami). L’imagination, ce trouve toujours dans mon environnement. ^_^

  • L’épaisseur d’un mot : La mort.

    Fenrir : La mort est le sujet le plus mystérieux, elle fait partit de la vie, et pourtant nous ignorons ce que c’est vraiment.

    Cloud : Dans un monde sans pareil, nous n’existons pas, nous ne sommes que de simple acteur de théâtre, dans le néant de ce monde, nous retournerons tous un jour, c’est la fin de la pièce, en vrai, la mort. Tant que nous existons, la mort n’est pas, et lorsque le mort est là, nous ne sommes plus. Ce qui revient à dire une seule chose : ce qui ne meurt pas, ne vit pas.

    Fenrir : La vision de votre monde est bien pessimiste, mon cher. La vie existe peut-être après la mort. Ce n’est pas obligé d’être un double de notre monde, pour revivre la même vie que l’on qualifie souvent d’insignifiante, mais il se pourrait qu’il existe d’autres mondes. Il en existerait 5.

    Cloud : Renseignez-moi, sur ces fameux mondes.

    Fenrir : Le premier serait le « Paradis », comme vous devez déjà le savoir, ce monde serait pour les personnes dites « pure ». Celle qui ont fait des actes de bienveillances toute leur vie. Le second serait « l’Enfer », il serait l’inverse du « Paradis ». Ce monde serait pour les personnes dites « souillée ». Ce sont celles qui ont commis de mauvais actes, ne dépassant jamais le meurtre. Le troisième, serait le monde imaginaire, sans doute vous ne le connaissez pas. Après notre mort si nous ne pouvons ni aller au « Paradis », ni en « Enfer », nous pouvons aller dans ce monde. Ce monde nous permet de devenir un être fantastique et vivre une nouvelle vie, en incarnant notre nouvelle personne. Le quatrième serait le monde inventif. Quand vous arrivez, on dit que l’on est sur une plate-forme blanche sans rien, et que peu après nous commençons à inventer notre propre histoire et à la vivre, qu’importe ce qui se passe, on fait ce que l’on veut. Et le dernier, est apparemment, le pire d’entre tous, ce serait « l’Entre-Temps ». Tous les plus grands criminels et personnes qui s’y rapprochent, y sont envoyés. D’après les dires, on arriverait dans un océan de sang, arrivant jusqu’aux genoux. Puis plus on marche, ne croyant pas ce qui nous arrive, plus on verrait des bribes de notre passé se retournant contre nous. Malheureusement, je n’en sais pas plus, juste qu’à la fin tous tomberont dans la folie.

    Cloud : Les mondes que vous venez de me présentez sont-ils vraiment un avenir au-delà de la mort ? N’est-ce pas une raison en plus pour avoir l’angoisse de l’instant et la peur de l’au-delà ?

    Fenrir : L’Aller et le Retour dans l’Espace est un aller sans retour dans le Temps.

    Cloud : Je vois c’est incroyablement intéressant, savoir que nous pouvons revivre pour souffrir ou avoir la chance de revivre, est un fait incroyable. Mais je n’y croirais que quand j’aurais l’occasion d’aller dans un de ces mondes.

    Fenrir : Les personnes qui meurent chaque jour vous laissent-elles indifférent ?

    Cloud : Oui, car, c’est comme si, nous réservions superbement la mort aux gens qui passent dans la rue.

    Fenrir : Mais que ressentez-vous quand un de vos défunt meurt ?

    Cloud : Plaindre un défunt revient à maintenir l’illusion que la mort ne concerne que lui, alors qu’il est celui qu’elle ne concerne plus, puisque la crainte de mourir est morte avec le mort lui-même. Mais, chacun des présents à beau savoir qu’il va mourir, personne n’y crois. La mort de l’autre est un avertissement pour notre mort. C’est sans doute ce qui donne un caractère urgent et passionné à toutes les démarchent qui la concernent. Elle est comme un coma irréversible.

    Fenrir : J’admets que la mort est l’achèvement d’un processus irréversible, mais l’irréversibilité même un processus peut se déplacer selon les progrès de la science.

    Cloud : Pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement normal éveille-t-il chez ceux qui en sont témoins autant de curiosité et d’horreur ? Vous savez face au cadavre légitime défense, le divertissement se déguise en compassion.

    Fenrir : On ne connait aucun groupe d’humain qui se désintéresse de ses cadavres, aucun qui tente d’apprivoiser la mort, de lui assigner une place dans l’histoire du groupe, et, secondairement, un sens dans la destinée individuelle de ses membres.

    Cloud : Du paranoïaque au toxicomane, du chercheur de sens à l’alcoolique en passant par l’écrivain soucieux de sa postérité, la mort est le vertige de ceux qui, n’aimant pas la vie, refusent qu’elle s’achève en hâtent de dénouement.

    Fenrir : Mais la mort ne mérite t’elle pas sa méditation sur son sens ?

    Cloud : La méditation sur la mort, à moins qu’elle ne tourne à la méditation sur la vie, oscille toujours entre la somnolence et l’angoisse. Depuis qu’il y a des hommes, et qui meurent, comment le mortel n’est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant toujours accidentel ? Pourtant la définition de la mort physique est des plus incertaines, l’une des plus grandes hantises de l’homme est d’être pris prématurément pour mort, et traités comme tel.

    Fenrir : Je vous avoue que moi de même ça me hante d’être pris pour mort, mais la préméditation de la mort est prémilitaire de la mort est prémilitaire de la liberté. Un homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation, non de la mort mais de la vie.

    Cloud : Oui, je vous comprends tout à fait, ce que vous dites est indéniablement vrai mais savez-vous que l’une des plus grandes métaphores de la vie est le souffle : tornade tempétueuse de l’esprit de Dieu considéré comme la vie même, souffle que Dieu insuffle aux narines de l’homme d’argile qu’il vient de façonner.

    Fenrir : Je vois ce que vous voulez dire, mais la mort n’est pas qu’un souffle c’est aussi une illumination qui dessine le réel d’une main d’artiste. La mort est unique, irremplaçable, printanière, toujours jeune et toute neuve. Elle enseigne que, comme elle, toute chose se donne à chaque fois pour la première et la dernière fois, que l’important n’est pas de profiter de la vie avant qu’elle disparaisse, on peut prendre son temps, même quand on est presse, mais à l’inverse, de vivre chaque instant comme s’il était le premier.

    Cloud : Mais aussi plus on craint de mourir, moins on est capable d’aimer la vie comme il se doit en profitant de chaque instant comme s’il était le premier.

    Fenrir : Mais avant toutes ces questions, la question urgente posée par la mort, mène tout droit à une interrogation sur la personnalité : Ne sommes-nous que corps ? Avons-nous une âme, un principe immatériel ? Cette âme meurt-elle avec le corps ? Quels rapport entretient-elle avec lui ?  La mort est-elle plus forte que la pensée ou la pensée est-elle plus forte que la mort ?

    Cloud : Pourquoi l’homme est-il étonné chaque fois qu’un vivant disparaît, comme si cela arrivait à chaque fois pour la première fois ? Je dois avouer que toutes ces questions sont tout bonnement correctes. Je n’ai malheureusement pas de réponse, peut-être, que pour le découvrir, il faudrait nous même vivre l’expérience de la mort.

    Fenrir : Toutes les questions que nous avons posés précédemment, sont des questions sans réponses, nous vivons ce que nous souhaitons, les choses que l’on voit, que l’on entend et que l’on vit, sont les choses connaissons le mieux et auxquels nous pouvons faire confiance. Mais la mort est mystérieuse, sans réponses, sans preuves. Les humains ont peur de l’inconnu,  c’est sûrement pour cela qu’ils ont l’angoisse, la hantise et la peur de la mort. Elle les appelle à chaque seconde qui passe.

    Cloud : Je ne connais finalement, pas grand-chose de cette mort, mais je suis sur d’une chose, c’est que la vie est comme un jeu. Les règles sont simples : mourir ou survivre. Notre monde est peuplé de personnes fortes, intelligentes, rusées, cruelles, … Mais les faibles et les lâches meurent toujours en premier. Choisissez bien votre camp, mais faites attention, nos alliés, nous plantent toujours un couteau dans le dos. Je vous souhaite bonne chance et que le jeu continue pour le restant des jours de cette planète. Nous verrons bien qui gagnera le jeu.


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