• Himustu-chan : Je suis désoooooléééée ! J'ai vraiment fait n'importe quoi ! Mais je n'avais pas pensé que j'aurais autant de boulot, et quand je l'avais fini, j'ai préféré aller lire des fics plutôt qu'en écrire ! Pardon T.T Mais bon, le chapitre est là au moins, même s'il est un peu bâclé à mon humble avis… Bref, merci beaucoup à MsAkabane et tahury pour leurs reviews !

    Disclaimer : Rien à moi, tout à Akira Amano, et sinon vous avez une corde par hasard ?

    Pairing : Un peu de tout (c'est à dire ?)

    Bon bin… Enjoy ? :3
    ­


    - Je pencherais plutôt pour les concombres.
    ­

    - Les choux sont meilleurs.
    ­

    - Quel fou préfèrerait des choux à des concombres ?
    ­

    - Je ne suis pas fou.
    ­

    - …
    ­

    - Moins que toi en tout cas.

    Xanxus haussa les épaules.
    ­

    - C'est à prouver.
    ­

    - Mais je t'assure que les choux sont bien meilleurs, insista Hibari qui tenait à sa conversation.
    ­

    - Parce que t'as déjà vu quelqu'un se faire un masque de beauté à base de choux ?

    ~**OoO**~

    Squalo regarda sa montre.
    ­

    - On est censés les faire sortir quand déjà ?
     

    Bel lança les dés et avança son cheval de six cases. L'argenté fronça les sourcils.
    ­

    - C'est la septième fois de suite que tu fais un six. Montre­-moi un peu ces dés, voi !
    ­

    - Ushishi, le prince n'en n'a pas envie.
    ­

    - Faut être là­-bas dans quinze minutes, reprit Chrome. Je propose qu'on prouve que les dés de Prince-san sont truqués, qu'on lui montre qu'il ne faut pas tricher, qu'on aille voir où en est la séance de Mukuro-­sama, et qu'on les sorte de la chambre avant d'y aller. Vous en dites quoi ?
    ­

    - Ça me va, répondit Fran. Donnez-­moi vos dés Bel-­senpaï.
    ­

    - Tu ne les auras jamais !
    ­

    - Je vous rappelle que je sais où est caché Clodion le Chevelu.
     

    Bel se jeta sur Fran.
    ­

    - Nan ! Je t'interdis de toucher à Cloclo ! Cria­-t­-il, paniqué.
    ­

    - Alors donnez­-moi vos dés.
     

    Et Bel donna ses dés à Fran.
    ­

    - Faudra vraiment que tu nous dises un jour qui est ce Cloclo, déclara gravement Squalo alors qu'il démontait les dés et que Chrome surveillait que Bel ne s'enfuie pas.
     

    ~**OoO**~
    ­

    - Et tu penses quoi des tomates ?
    ­

    - Bof. Je sais pas trop. Par contre je suis sûr que le jus de vers de terre fonctionnerait très bien.
    ­

    - T'es dégoûtant.
     

    Xanxus eut un rictus satisfait.
    ­

    - Imagine, reprit­-il d'un ton mielleux, que j'aille ramasser ces vers de terre dehors… Et que je les presse, fort, très fort, jusqu'à en faire une sorte de jus gluant, marron-­jaune… Et que je prenne ce jus… Que je le mette partout sur toi… Tu le sens ? Tu le sens, ce jus gluant, dégoûtant, qui coulerait partout sur toi, qui viendrait boucher les moindres pores de ta peau ?
     

    Hibari verdissait à vue d'œil, et, trouvant que cette couleur ne seyait pas très bien à son déchet d'alouette préféré, Xanxus se stoppa, même s'il trouvait ça très amusant. Et qu'il espérait bien que ça se produirait un jour (mais pas avec du jus de vers de terre. De la glace, ce serait parfait).
    ­

    - Eh oh ? T'es toujours là ? Finit­-il par demander à Hibari (parce que quand même… un tel vert… c'était un peu bizarre…)
     

    L'alouette ne répondit pas.
     

    -  Déchet d'alouette ?

    Rien. Xanxus s'approcha un peu du brun, qui ne broncha pas. Encore un peu… Encore un peu… Encore un peu… Il le saisit à bras­-le-corps et le plaqua sur le lit, avant de passer ses mains sous la chemise du plus petit.

    ~**OoO**~

    Squalo regarda à nouveau sa montre.
    ­

    - On doit y aller, dit­-il à Chrome.

    La violette afficha un air déçu.
    ­

    - Déjà ? On peux pas rester ?

    Squalo hocha la tête de gauche à droite.
    ­

    - Désolé. On n'a vraiment pas intérêt à être en retard.
    ­

    - Tant pis alors, fit la violette en haussant les épaules.

    Et elle et Fran défirent leur illusion. Bel s'écroula à terre, replié sur lui, les joues striées de larmes, les épaules secouées de hoquets.
    ­

    - Chrome-­nee­-san, traîna Fran. Je crois qu'on a cassé Bel­-senpaï.
    ­

    - Pas grave, doit bien y'avoir une notice d'utilisation pour savoir comment réparer les princes fous et sanguinaires, fit Squalo en balayant la remarque de la grenouille d'un revers de la main. Faut juste espérer qu'elle soit pas écrite en Telugu.

    ~**OoO**~
    ­

    - Eh oh là-­dedans, votre tête à tête est fini, alors grouillez­-vous sinon on va être en retard-

    La fin de la phrase de Squalo mourut dans sa gorge. Xanxus se retourna à peine, le temps de le désintégrer en un regard, et Hibari ne put pas réagir, trop occupé à se débattre.

    Fran pointa une tête curieuse dans la chambre et regarda avec intérêt le petit brun se tordre sous les mains du grand brun, les joues
    rouges, le souffle court, des larmes pointant aux coins des yeux.
    ­

    - Je savais pas qu'Alouette-­san était chatouilleux. Je pensais que c'était son frère qui l'était.
    ­

    - Ça doit être de famille, répondit Chrome.

    Hibari tenta vainement de les fusiller du regard, mais les mains de Xanxus repartirent sur son ventre et il se tordit de rire, ayant apparemment beaucoup de mal à retrouver sa respiration.

    Un gémissement désespéré arriva en écho de la salle commune, arrachant un regard intrigué au Boss de la Varia.
    ­

    - C'est Bel­-senpaï, expliqua Fran. On ne pensait pas qu'une simple illusion le terrifierait autant.
    ­

    - C'était quoi comme illusion ?
    ­

    - Bin, une illusion.
    ­

    - C'est à dire ?
    ­

    - Une paire de ciseaux. Il a dû avoir une mauvaise expérience avec son coiffeur.

    Hibari manqua de s'étouffer de rire.

    ~**OoO**~

    Fran jeta le prince sur le lit, près de l'alouette. Puis il dit :
    ­

    - Regardez bien, je vais vous montrer une expérience assez intéressante. Surtout Boss, n'arrêtez pas de chatouiller Alouette­-san.
     

    Il se tourna vers le rigoleur.
    ­

    - Alouette­-san, écoutez­-moi. Vous êtes en train de rire. Beaucoup. Et si jamais quelqu'un est pris d'un fou rire, il suffit de lui dire un mot pendant qu'il rit pour que, plus tard, à la simple entente de ce mot, il se remette à rire. C'est une simple réaction du cerveau, mais qui serait trop longue à expliquer. Vous ne me croyez pas ?

    Hibari secoua tant bien que mal la tête de droite à gauche. Le tout sous les regards intrigués des autres.
    ­

    - Bon alors… A partir de maintenant, il suffira que je vous dise "cuillère" pour que vous vous mettiez à rire. "Cuillère" vous entendez ? "Cu­i­llère". C'est bon, vous pouvez lâcher Alouette­san Boss.

    Xanxus grogna un peu mais retira ses mains d'Hibari*. Le brun mit du temps avant de s'arrêter de rire, et retrouva petit à petit sa respiration, avalant de grandes goulées d'air. Puis il se releva, replaça correctement ses habits, et sortit ses tonfas.
    ­

    - Je vais vous mordre à mort, annonça­-t-­il avec son plus beau sourire carnassier.

    Squalo se préparait déjà à s'enfuir quand Fran s'avança.
    ­

    - Cuillère, fit très distinctement la grenouille.

    Et Hibari se plia en deux de rire.

    ~**OoO**~

    Quand il fut enfin apte à respirer normalement, Hibari partit rapidement de la chambre, laissant derrière lui un prince blond qui marmonnait des choses indistinctes dans sa barbe.

    Il était à peine arrivé à la hauteur du clocher qu'une tornade argentée lui sauta dessus et l'emmena vers une porte qu'il n'avait encore jamais emprunté. Il passa dans une enfilade de couloirs sombres, avant de franchir une porte. Il cligna des yeux, ébloui par la luminosité soudaine. Et fit demi-­tour lorsqu'il se rendit compte qu'il était sur une estrade et que des centaines de mioches le dévisageaient.
    ­

    - Reviens immédiatement ! Lui intima Squalo entre ses dents. Sauf si tu veux que j'appelle le gamin Vongola pour le persuader que tu
    serais très heureux de dormir nu sur le canapé de la salle commune avec Lussuria !

    Vaincu, Hibari revint sur scène. Il remarqua alors que d'autres herbivores (adultes) se tenaient là, et avaient chacun un morveux devant eux. Lequel morveux tenait un bol rempli de marshmallows.

    Il fronça les sourcils. Depuis quand l'herbivore marshmallows était­-il là ? Il n'avait pourtant pas senti son aura…

    Ses pensées furent coupées par une vigoureuse poussée dans son dos qui le projeta dans la ligne formée par les herbivores. Dans le public, le canasson lui adressa un petit signe de la main, agrémenté d'un clin d'œil. Il repéra aisément le Roi des Singes, qui semblait vouloir faire un trou dans le canasson à force de le regarder (peut­-être qu'il était amoureux du blond ?), la grenouille, qui leva le pouce en l'air, le travesti, qui détourna précipitamment les yeux (il avait apparemment retenu la leçon), l'herbivore avare qui faisait les poches de quelques mômes innocents et pas de traces du sous­-herbivore.
     

    Il se re-concentra sur la scène quand un morveux vint se placer en face de lui, lui aussi avec un bol rempli de bonbons blancs et mous.
    ­

    - Il faut faire quoi ? Demanda Hibari en anglais.
    ­

    - Faut que tu réussisses à mettre le plus de marshmallows possible dans ta bouche. De préférence sans vomir. Celui qui réussit à vider son bol a gagné. Ça commence maintenant. Répondit le gamin en italien.
    ­

    - Hors de question que je le fasse, grogna Hibari en croisant les bras.
    ­

    - Fais "aaaah". Fit le morveux.

    Hibari le dévisagea, interloqué.
    ­

    - Qu'est­-ce qu-­hmpff !
    ­

    - Faut pas l'avaler, lui rappela l'horrible gamin qui venait de lui fourrer un bonbon dans la bouche. Allez, un deuxième.

    ~**OoO**~

    Tsuna retint une larme faussement émue en voyant le gamin gaver avec obstination Hibari de marshmallows. Décidément, il avait bien fait de prendre ce petit sous son aile. Il apprenait vite et était très prometteur. Il n'avait émis aucune protestation quand il l'avait envoyé en Angleterre, avait ricané en apprenant sa mission, et la remplissait en ce moment parfaitement bien.
     

    Et en plus, il lui avait envoyé des marshmallows.

    La vie était vraiment belle.

    ~**OoO**~

    Hibari combattait très vivement l'envie de vomir qui le prenait à la gorge. Il retenait de son mieux les nombreux hauts­-le­-cœur qui le secouaient, et sentait ses joues se gonfler douloureusement. Il jeta un nouveau coup d'œil au bol et grimaça mentalement (parce que là, il pouvait pas trop) face aux nombreux bonbons qui restaient. Trop nombreux.
    ­

    - Une bouchée pour Papa…

    Et ce foutu gamin qui se moquait de lui…
    ­

    - Une bouchée pour Maman…

    Si au moins il avait ses tonfas ! Mais non, il avait oublié de les prendre.
    ­

    - Une bouchée pour Médor…

    Son regard croisa celui de la grenouille. Et il faillit s'étouffer.

    La grenouille avait un air amusé.

    Un. Air. Amusé !
    ­

    - Une bouchée pour tonton…

    Elle était donc vivante !
    ­

    - Une bouchée pour tata…

    Bon, d'accord, un très très très très léger air amusé, qui ne pouvait être remarqué que par des connaisseurs. Mais quand même !
    ­

    - Une bouchée pour Mamie…

    Par contre, elle se moquait de lui.

    Foutue grenouille.
    ­

    - Une bouchée pour Pépé…

    Ce ne fut que quand le vert sortit un mégaphone de nulle part qu'Hibari se sentit légèrement apeuré. Oh, très légèrement hein, presque rien, un carnivore n'était jam-si apeuré après tout.
    ­

    - Une bouchée pour le brin d'herbe numéro 26 qui pousse au fond du jardin près du vieil arbre…

    Il le porta à sa bouche.

    Hibari cilla.

    Et le mot crié retentit dans toute la salle.
    ­

    - CUILLERE !

    Le gamin ne comprit jamais pourquoi il s'était retrouvé des marshmallows emplis de salive plein la figure, l'autre carnivore se tordant de rire à ses pieds.

    ~**OoO**~
    ­

    - T'as l'air fatigué.
    ­

    - Hn.
    ­

    - Très fatigué.

    - ­ Hn.
    ­

    - T'es très fatigué ?
    ­

    - Hn.
    ­

    - Pourquoi ?
    ­

    - Hn.
    ­

    - Non, pas "hn". Là c'est une question.
    ­

    - Hn.

    - Alors ?
    ­

    - … Fatigué…
    ­

    - Oui, merci j'avais compris. Mais pourquoi ?
    ­

    - Oh, regardez Alouette­-san ! S'écria Fran de son habituel ton atone. Ils mettent des cuillères même au petit­-déjeuner !
     

    Xanxus observa Hibari se mettre à rire après avoir vainement tenté de résister. Et il comprit enfin pourquoi il avait entendu des éclats de rire lorsqu'il s'était levé à quatre heures du matin suite à une petite envie naturelle**.
     

    Il en serait presque venu à compatir pour son déchet d'alouette.
     

    ~**OoO**~
    ­

    - Ky­ô­ya ? Chantonna Tsuna. Comment ça va ?
    ­

    - Hn.
    ­

    - Super ! T'as bien dormi ?
    ­

    - Hnnn.
    ­

    - Oh ! Pourquoi ?
    ­

    - Hnnnnnnn.
    ­

    - … Je ne pensais pas Fran comme ça. Sinon, c'était bien le Talent Show ?
    ­

    - …
    ­

    - Je tenais à te féliciter pour ta merveilleuse prestation avec les marshmallows d'ailleurs.
    ­

    - …
    ­

    - Allons, tu es trop modeste, c'était vraiment bien ! Par contre je n'ai pas vraiment compris pourquoi tu as recraché tous tes marshmallows à la figure de John.
    ­

    - …
    ­

    - Ni pourquoi quelqu'un a crié "cuillère" dans la salle…
     

    Un grand bruit se fit entendre à l'autre bout du fil et Tsuna tendit l'oreille afin de comprendre ce qui venait de se passer. Il lui sembla percevoir des éclats de rire, mais il n'était pas sûr…
    ­

    - Allô ? Sawada-­san ?
    ­

    - Ah, Fran ! Qu'est­-ce qui s'est passé ? Je discutais avec Kyôya quand il a lâché son portable…
    ­

    - Oh, ça. Je crois que c'est parce que vous avez dit le mot.
    ­

    - Quel mot ?
    ­

    - Cuillère.
     

    Un hurlement de rire parvint aux oreilles de Tsuna avant qu'il ne soit coupé. Un peu déboussolé, il regarda son portable, avant de le ranger dans son pantalon.
    ­

    - Hayato ?
     

    L'argenté releva la tête des papiers qu'il était en train de remplir.
    ­

    - Oui Juudaime ?
    ­

    - Cuillère.

    Gokudera le regarda sans comprendre.
    ­

    - Vous voulez un biscuit cuillère ? Demanda­-t­-il, incertain.


    Himustu-chan : * Dommage qu'elles soient pas là pour faire autre chose…

    ** Aller aux toilettes, bandes de petites perverses ! Pas ce à quoi vous pensez !

    Et voilà ^^ Bon, c'est un peu rapide, mais je crois vraiment que je devrais arrêter de sous-­estimer le travail que nous donnent les profs x) Bon, je retourne à mon allemand… des reviews pour m'empêcher de déprimer ? :3


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