• Lecfan : A/N: Salut tout le monde ! Et non, je ne suis pas morte ! Après de long mois d'absence, je suis de retour ! *sort un bouclier pour se protéger des jetés de tomates*

    Je suis vraiment désolé pour mon absence ! *s'incline * Pour me faire pardonner, le chapitre 21 sera un peu plus long !

    Merci de m'avoir soutenu durant tout ce temps !

    Je remercie aussi ma grande et honorable Bêta qui a corrigé et indiqué tout ce qui fallait rajouter ou modifier dans ce chapitre qui avait vraiment eu du mal à être écrit !

    Sûr cela, bonne lecture !

    Japonais / Italien


    Chapitre 20: Hôte chez les Lys noirs

    Giotto soupira. Il n'y avait plus aucune trace des enfants. Alaude n'avait rien trouvé, et les autres non plus. C'était dingue. Après l'épisode de la maison vide, le jeune boss ne savait plus vraiment où il en était. Il avait l'étrange impression dans toute cette histoire d'avoir à faire à différentes personnes quand on lui parlait de Tsuna et ses amis. D'un côté, il avait vu des enfants plus ou moins conscients du monde qui les entourait, qui savaient parfaitement se défendre mais qui ne semblaient pas avoir de mauvaises intentions à part quelques taquineries pas bien méchantes, et de l'autre des enfants qui pouvaient abattre de sang-­froid des personnes innocentes avec cruauté. ­

    - Giotto ! Cria G qui venait d'entrer comme une furie. Nous avons des infos sur les gosses !

    Primo eut soudain une impression de déjà­-vu. Il jeta un rapide coup d'œil à un miroir qui était fixé à un mur. Ouf ! Il n'avait rien sur le visage.

    - Qu'est-­ce que tu fais, Gio ? Demanda son ami d'enfance qui avait observé son petit manège. ­

    - Euh... Rien, rien... Bafouilla le blond. Alors... euh... pourquoi est­-ce que tu es entré ?

    Le gardien de la tempête lui lança un regard étrange avant de reprendre la parole. ­

    - Alaude a retrouvé les gosses. Ils sont dans une petite ville avec une gare pas très loin d'ici. 

    - Alors dépêchons-­nous !

    Tsuna observa la nouvelle ville dans laquelle ils étaient arrivés. Elle était beaucoup plus belle et agréable que la dernière. Hier, lorsqu'il avait retrouvé ses amis, il avait appris qu'Hibari avait eu des renseignements sur l'emblème. D'après ses sources (qui étaient sûrement de pauvres gens mordus à mort), l'emblème correspondrait à une famille appelé "Madeconglie". Personne ne savait où se trouvait leur QG mais ils avaient été vus dans une certaine ville. Donc la dixième génération s'était rendue dans cette ville. Et actuellement Tsuna était perdu. Totalement perdu. La foule l'avait séparé de ses amis.

    Il regarda à nouveau autour de lui, mais il ne les voyait toujours pas. Il était arrivé dans une rue où presque personne ne passait. Il y avait un échafaud pas très loin pour repeindre une maison. Le jeune Decimo soupira. Comment allait­ il pouvoir retrouver les autres ? Il décida de s'appuyer contre un mur et d'attendre. Avec leurs ressources, ses amis avaient tôt fait de le retrouver. Il observa un par un les passants qui marchaient, imaginant leur vie à partir des détails qu'il pouvait voir. C'était un jeu auquel il avait aimé jouer petit mais, plus tard avec Reborn, ce jeu s'était transformé en calvaire. La toute première fois où ils avaient joués ensemble, le tueur à gage l'avait emmené dans une rue où il devait dire ce qu'il pensait sur la vie des passants. A la fin, le tueur à gage sortait leur dossier de surveillance et à chaque erreur que Tsuna avait faite, il devait faire deux cent pompes et cent fois le tour du quartier. Autant dire tout de suite qu'il avait presque tout eu faux.

    Tsuna remarqua alors une jeune fille qui devait avoir environs onze ans. Elle portait un grand sac ainsi qu'un petit sac à dos. Au vu de son âge et de ses bagages, elle devait être une élève rentrant de son pensionnat étant donné que c'était le début du week­end. Ses vêtements étaient plutôt normaux mais son allure et sa démarche indiquaient qu'elle était de la classe sociale moyenne, voire de la haute classe. La jeune fille avait de longs cheveux noirs qu'elle avait attachés en queue de cheval. Tsuna détourna le regard pour observer les personnes qui repeignaient la maison. L'un d'eux bidouilla quelque chose sur l'échafaud puis s'en alla. Tsuna soupira. Son regard tomba à nouveau vers la jeune fille qui s'approchait de l'échafaud. Soudain l'hyper intuition du jeune boss l'avertit d'un danger. Il comprit aussitôt et se précipita vers la jeune fille. Il l'attrapa et la poussa par terre, loin de l'échafaudage.

    Derrière eux, un bruit monstrueux se fit entendre. Tsuna se retourna pour apercevoir l'échafaud s'effondrer. Heureusement, il n'y avait plus aucun employé dessus (sûrement tous partis pour la pause déjeuner). Il ne restait plus de l'échafaudage qu'un tas de bois et de métal. La jeune fille qu'il venait de sauver regarda, stupéfaite, le monticule. Quant à Tsuna, c'était le visage de l'adolescente qui le surprenait. ­

    - Uni… Murmura Tsuna. Elle était l'exacte réplique de son amie, mis à part la tâche de naissance en forme de fleur qui se trouvait sous l'œil opposé. ­

    - Comment m'avez-­vous appelée ? Demanda la jeune fille qui avait sursauté au nom. ­

    - Euh… Désolé… Vous… vous ressemblez beaucoup à une de mes amies. 

    - Je vois… Merci de m'avoir sauvé. Sans toi, je me serais retrouvée écrasée. ­

    - Euh… De rien ?

    La jeune fille rit en se relevant. ­

    - Je m'appelle Célestia.

    - Moi, c'est Tsunayoshi mais tu peux m'appeler Tsuna. Déclara le brunet, heureux que le Primo l'ait aidé à améliorer grandement son italien durant le temps qu'il avait passé au manoir. ­

    - Enchantée de te rencontrer Tsuna !

    Tsuna sourit à l'enthousiasme de la jeune fille. On n'aurait pas dit qu'elle avait frôlé la mort quelques instants plutôt. Elle lui rappelait tellement Uni. ­

    - Alors qu'est­-ce que tu fais ici, Tsuna ? Demanda Célestia en se relevant. Cela se voit que tu n'es pas du coin. ­

    - Euh… pour l'instant j'attends mes amis, je me suis perdu… ­

    - Je vois… Et à quoi ressemblent-­ils ? ­

    - Euh… ­

    - Tsuna / Juudaime / Tsuna­-nii / Tsuna­-kun / Tsuna­-san !

    Le brunet se tourna vers l'origine des voix pour apercevoir ses amis qui étaient arrivés au bout de la rue et couraient vers lui. ­

    - Minna ! Appela le jeune boss.

    Aussitôt Lambo sauta dans ses bras en pleurant. Tsuna n'eut pas le temps de le consoler que Gokudera et Yamamoto se précipitaient sur lui, accompagnés des trois filles et de Ryohei. Mukuro et Hibari restèrent à l'écart. Déséquilibré par le poids de ses amis, l'adolescent s'écroula par terre, sous le regard amusé de Célestia. ­

    - Euh, les gars vous êtes lourds ! S'exclama le brunet. ­

    - Excuse­-moi, Juudaime ! C'est la faute de cet abruti de baseballeur, de cette stupide vache et de cette femme idiote ! S'exclama le gardien de la tempête en se relevant.

    Yamamoto se leva en riant à la déclaration de Gokudera tandis que Haru et Lambo répliquaient : ­

    - Je ne suis pas stupide/idiote !

    Chrome tendit une main à Tsuna pour l'aider à se relever en s'excusant et ce dernier la remercia. Kyoko, Haru et Ryohei s'excusèrent pour l'avoir renversé et le brunet essaya de leur dire que c'était déjà oublié. Le mot clé était bien "tenta" car la conversation finit en dispute. Gokudera criait après tout le monde, Lambo et Haru s'énervaient contre lui, Ryohei en rajoutait une couche et Yamamoto riait et tentait de les calmer. Tsuna soupira en se passant la main dans ses cheveux. Pendant ce temps­là, Célestia s'était mise à rire. Au bout d'un petit moment cependant le petit groupe se calma et Tsuna présenta la jeune fille à ses amis et inversement. Ensuite le brunet fut assailli de questions de la part de ses camarades et tenta de rétablir un tant soit peu de calme pour pouvoir leur répondre. Célestia observa, ébahie, le manège du groupe d'adolescent. Étrangement elle avait l'impression de voir une petite réplique miniature de sa Famille sauf que parfois chez elle les membres étaient trop respectueux envers sa mère et elle pour adopter le même comportement. Ces onze personnes étaient, malgré le comportement de certain, une véritable famille, exactement comme dans sa vision. Finalement, lorsque les amis de Tsuna se calmèrent, la jeune fille proposa au groupe de venir manger chez elle afin de remercier Tsuna. Au départ, toute la dixième génération (sauf Hibari qui resta muet) déclina l'invitation mais lorsque leur estomac intervint pour protester, ils acceptèrent.

    Célestia les guida à travers la ville puis à travers un bois. Au fur et à mesure, la jeune fille trouva le petit groupe de plus en plus amical et se retrouva vite intégrée dedans malgré certaines protestations de la part d'un garçon aux cheveux argentés. Les trois filles du groupe semblèrent l'adopter et lui parlèrent des autres garçons, en particulier de Tsuna et de Ryohei. Au bout d'un moment, le petit groupe sortit de la forêt et arriva dans une clairière avec un petit manoir. Ce dernier semblait avoir récemment brûlé par endroit. Tout autour des hommes travaillaient pour réparer les dégâts ou bien pour soigner des blessés. ­

    - Qu'est-­ce... Commença Célestia en s'avançant. Qu'est­-ce qu'il s'est passé ici ?

    L'un des hommes qui était le plus proche du groupe releva la tête. ­

    - Made... Mademoiselle Célestia ! Vous êtes rentrée ! Mais vous ne deviez revenir que la semaine prochaine !

    - Arlando, que s'est­il passé ? ­

    - Nous... Nous avons été attaqués, mademoiselle. Répondit­il en se tripotant les mains.

    Soudain l'homme releva la tête et fixa du regard Tsuna et ses amis. Puis dans un mouvement brusque, il s'intercala entre Célestia et la dixième génération. ­

    - Que ... Arlando ? ­

    - Mademoiselle, éloignez-vous d'eux ! Ce sont de dangereuses personnes ! ­

    - Arlando, qu'est-­ce que tu racontes ? ­

    - Ce... Ce sont eux qui nous ont attaqués ! ­

    - Quoi ?! ­

    - Oh, non... Ça ne va pas recommencer ! Gémit Tsuna. ­

    - Et c'est reparti pour un tour ! S'exclama Gokudera énervé. ­

    - Ma ma, on ne sait pas si c'est le cas. Essaya de temporiser Yamamoto malgré son sourire qui s'était crispé.

    - Kufufu... Cela risque d'être amusant. ­

    - On est encore extrêmement confondu avec des criminels !

    Rapidement tous les membres des Giglio Nero entourèrent le petit groupe. Leur attitude à tous était menaçante et ils semblaient prêts à leur tirer dessus. ­

    - Arrêtez ! Cria Célestia. Je suis sûre qu'ils n'ont rien fait ! ­

    - Ça suffit ! S'exclama une voix douce mais autoritaire.

    Aussitôt une grande femme portant un grand chapeau blanc apparut. ­

    - Ce ne sont pas eux qui nous ont attaqués. ­

    - Mais... mais Boss, ce sont pourtant eux que nous avons vu ! Ils sont parfaitement pareils ! ­

    - Ce ne sont pas eux. Laissez­les tranquille. Ils sont nos invités. ­

    - Mais, Boss...

    L'homme se tut sous le regard de son Boss. Pendant ce temps, la dixième génération observait, stupéfaite, l'intervention de Sepira. ­

    - Bienvenue à vous, jeunes gens. Salua la boss. Je suis Sepira, le patron des Giglio nero. ­

    - Maman ! S'exclama Célestia. Ils n'ont rien fait de mal. ­

    - Ne t'inquiète pas, Célestia. Je sais qu'ils sont innocents. ­

    - Euh... Excusez-nous mais comment savez-­vous que ce ne sont pas nous qui vous avons attaqué ? Demanda timidement Tsuna. ­

    - Je vous l'expliquerai plus tard si vous voulez bien. ­

    - Euh... D'accord.

    La chamane sourit. ­

    - En attentant pourquoi ne pas vous présenter ? ­

    - Je m'appelle Sa... Tsunayoshi Sawada et voici mes amis.

    Chacun à leur tour les gardiens et les deux filles déclinèrent leur identité, grâce à Mukuro et Gokudera qui traduisaient de l'Italien au Japonais. Heureusement Sepira leur avait finalement indiqué qu'elle avait des connaissances en japonais. C'était donc dans un mélange japonais­italien qu'ils conversèrent. Puis tous les hommes des Giglio Nero se dispersèrent sous l'ordre de leur boss. Seuls restèrent Célestia et un homme qui répondait au nom d'Alpha. La boss des Giglio Nero les conduisit dans le manoir à travers un dédale de couloirs pour les amener finalement dans une grande salle. Cinq piliers de pierres blanches se dressaient devant les quatre murs, donnant à la salle un aspect majestueux. Le sol était en marbre, traversé par des veines dorées, rouges et noires. Au milieu de la pièce se trouvait une immense table en bois ciré autour de laquelle étaient installées une vingtaine de chaises. Les trois Giglio Nero s'assirent d'un côté de la table et après une dizaine de secondes d'hésitation et de concertation par regard, la dixième génération s'assit plus ou moins confortablement de l'autre côté. ­

    - Je crois que vous souhaitez avoir des explications n'est­-ce pas ? Demanda Sepira.

    Tous hochèrent la tête. ­

    - Il y a quatre jours, nous avons été attaqués par un groupe composé de sept personnes qui vous ressemblaient traits pour traits. Cependant nous avons réussi à les repousser et ils ont disparu sans laisser de traces. Mais ces personnes m'ont laissé une impression étrange. ­

    - Une impression étrange ? Répéta Haru.

    - Oui. Impression qui s'est confirmée quand je vous ai vu. ­

    - Comment ça ? Questionna Yamamoto. ­

    - Au début, ce n'était qu'une vague impression mais c'était comme si nos attaquants et vous étiez des personnes totalement différentes. De plus, j'ai senti sur nos attaquants des flammes de la brume. ­

    - Hum... Des illusions. Comme c'est intéressant, kufufu... ­

    - C'est exactement comme nous l'avons supposé. Déclara Gokudera. Ils n'ont pas mis sous illusions les habitants ni les Giglio Nero mais ils les ont posées sur eux. ­

    - Ainsi personne ne pouvait les détecter sauf ceux qui entraient en contact direct avec eux, et encore il eût fallu que ces personnes en aient la capacité. Continua Chrome. ­

    - De quoi parlez­-vous ? Demanda Sepira. ­

    - J'aimerais aussi le savoir. Déclara une voix.

    Toute la dixième génération sauta sur ses pieds (sauf Hibari qui resta impassible) et ils sortirent leurs armes en reconnaissant la voix. La personne qui avait interrompu la conversation n'était autre que Cheker­Face. Ce dernier était adossé à un pilier qui se trouvait à côté de la porte d'entrée, fixant la dixième génération du regard. Il s'avança vers eux alors que les Vongola reculaient prudemment. ­

    - Pourquoi reculez­-vous ? Demanda Cheker­Face, amusé par leurs réactions. ­

    - C'est parce qu'on se méfie d'un gars qui nous a envoyé des assassins pour on ne sait quelle raison. S'écria Gokudera en agitant ses dynamites. ­ 

    - Ah ? Quels assassins ? ­

    - Ne faites pas l'innocent ! S'énerva le gardien de la tempête. Vous savez très de quoi on parle ! Vous savez, ces quatre personnes que vous avez envoyées... pour nous tuer !

    Gokudera semblait au bord de la crise de nerf et sur le point d'exploser. Cependant avant même qu'un autre gardien n'intervienne, le gardien de la tempête prit une grande respiration et se calma sous le regard surpris de tous ceux qui le connaissaient. ­

    - Ah, ça ! On peut dire que j'ai vraiment apprécié ce magnifique cadeau. Mais je crois que les concernés n'ont pas trop aimés. Certains en ont même perdu l'esprit.

    - Kufufu...On dirait qu'on a fait du bon travail ma chère Nagi. ­

    - Oui, Mukuro-­sama. ­

    - Il y en avait aussi un qui a un profond désir de vengeance. Continua Cheker­Face qui regarda surpris les visages des adolescents blêmir. Hum... Que se passe-­t­il ?

    Avant même que la dixième génération ne put répondre les bagues qu'ils portaient tous au doigt s'embrasèrent avec des flammes de dernière volonté. En écho, les Vongola Gears s'enflammèrent à leur tour, suivis par les anneaux mares dont celui que portait sur Sepira. ­

    - Qu'est-­ce... Commença-­t-­elle. ­

    - Encore ! S'exclama en chœur la dixième génération.

    Puis soudain tout cessa. ­

    - Que vient-­il de se passer ? Comment se fait-­il que vous ayez des objets faits dans la même matière que les tétines des Arcobalenos ?! Demanda Cheker­Face visiblement sur le point d'attaquer le petit groupe d'amis ­

    - C'est une longue histoire. Commença Tsuna en soupirant, avant de se tourner vers ses amis. Je...Nous...

    - Je pense que nous devrions leur dire, Tsuna. Déclara soudain Yamamoto. ­

    - Pfft… Soupira Gokudera. Je trouve que cela se répète un peu trop souvent à mon goût mais je suis malheureusement encore d'accord avec l'idiot de baseballeur. ­

    - Le temps des révélations est venu, kufufu… ­

    - Hn. ­

    - Ouaip, nous devons EXTRÊMEMENT leur dire ! ­

    - Tsuna-­kun, ils peuvent peut-­être nous aider. Ajouta Kyoko. ­

    - Hahi ! Je suis d'accord. ­

    - Boss ... ­

    - Est-­ce qu'il y aura des bonbons au raisin ? Interrogea Lambo de sa voix innocente faisant rire tout le monde sauf Mukuro et Hibari qui esquissèrent un léger sourire en coin. ­

    - Bon, bon d'accord ! On va leur dire ! S'exclama Tsuna en mettant ses mains devant lui comme pour se déclarer vaincu.

    L'adolescent soupira puis passa sa main dans ses cheveux avant de prendre une grande respiration. ­

    - Ces bagues… c'est vous qui nous les avez données dans votre futur et notre présent à nous. ­

    - Comment ça ? Interrogea Sepira. ­

    - Je pense que pour commencer nous devons vous dire qui nous sommes. Continua Tsuna. Hum... C'est assez... Euh... Comment dire ? Ce qu'on va dire c'est totalement fou mais c'est la vérité, alors... ­

    - Bon, tu nous le dit ou pas !? S'énerva Alpha. ­

    - Bon, alors... voilà... Nous somme la dixième génération des Vongola et nous venons de deux cent ans dans le futur. ­

    - Quoi ?!

    Cette déclaration fit l'effet d'une bombe. Le visage de Sepira et celui de Celestia se décomposèrent, Alpha se demanda si ces jeunes gens en plus d'être dangereux n'étaient pas fous et Cheker­Face semblait rester impassible. ­

    - Alors comment êtes-­vous arrivés ici ? Demanda le masqué. ­

    - Nous sommes arrivés ici par accident, enfin sauf pour certains... Ajouta Tsuna en regardant avec insistance Mukuro et Hibari. Ceci grâce à une machine appelé le Bazooka des dix ans qui peut envoyer quelqu'un dix ans dans le futur et le remplacer par celui de dix ans plus tard. Le bazooka a été modifié par l'un de nos mécaniciens et l'effet a été de nous envoyer dans cette époque sans retour possible.

    Tsuna leur raconta tout ce qu'il s'était passé depuis qu'ils étaient arrivés. ­

    - Quant à ces bagues, elles nous ont été offertes par vous dans le futur. Elles ont été créés à partir d'anciennes tétines d'Arcobaleno. Elles ont été taillées par Tabolt. Quant à nos Vongola Gears, ce sont les anneaux Vongola qui ont été modifiés. ­

    - Je vois. Donc vous pensez que ces personnes qui ont pris votre identité viennent de votre époque ? ­

    - Oui. Répondit Gokudera. ­

    - Mais pourquoi feraient-­ils ça ?... Questionna Sepira. Attendez ! ­

    - Je crois que tu as pensé à la même chose que moi. Déclara Cheker­Face. ­

    - Qu'est-­ce, oncle Cheker­Face ? Demanda Célestia qui avait écouté toute la conversation. ­

    - Il existe un rituel qui a été perdu, commença-­t-­il. Ce rituel permet de modifier le futur au lieu de créer une nouvelle ligne parallèle... ­

    - Attendez une minute ! Intervint Alpha. Comment pouvez­-vous être sûrs que ces enfants ne vous mentent pas ? ­

    - Nous les croyons car nous ressentons la présence des éléments de la trinisette. De plus, Célestia et moi avons fait toutes les deux un rêve sur l'avenir où nous les avons vu. Au départ, nous avons cru que cela concernait Giotto et ses gardiens mais maintenant qu'on y repense, il y avait des éléments physiques qui clochaient. ­

    - Quel était ce rêve ? Demanda Yamamoto. ­

    - Dedans, nous avons vu un groupe de jeunes personnes dans une grande salle, faisant face à une centaine de personnes.

    Tsuna déglutit difficilement. ­

    - Kufufu, on dirait qu'on va bien s'amuser à l'avenir. ­

    - Mukuro­-sama. ­

    - Je vais tous les mordre à mort.

    Yamamoto toucha discrètement son sabre, toujours le sourire aux lèvres tandis que Gokudera avait un tic aux mains qui s'étaient approchées de sa ceinture. Ryohei commença à faire quelques mouvements de boxe en murmurant des "extrêmes". Lambo continuait de manger une sucette, ne semblant pas comprendre ce qu'il se passait mais Alpha remarqua que deux cornes usées se trouvaient maintenant de chaque côté de sa tête. Même les deux filles qui avaient l'air inoffensives, s'étaient rapprochées et arboraient un air déterminé.

    Alpha était maintenant sûr. Ces personnes étaient totalement folles ! Le seul qui était plus ou moins sain d'esprit était ce garçon aux cheveux bruns. Ce dernier avait l'air trouillard et faible. Seulement Alpha savait qu'il ne fallait pas faire attention aux apparences surtout que tout le groupe d'adolescents semblait le considérer comme leur chef et avait un certain respect envers lui.

    Pendant tout le long de la réflexion du Giglio Nero, Cheker Face et Sepira avaient expliqué les détails du rituel. ­

    - Donc vous pensez que les personnes qui ont attaqué le village et votre famille veulent réunir les éléments de la trinisette et le sang d'un véritable terrien pour effectuer ce rituel. Résuma Gokudera.

    Sepira et Cheker­Face hochèrent la tête. ­

    - Hum... Réfléchit le gardien de la tempête. Si ce que je pense est juste, alors cela expliquerait pourquoi nos bagues ont réagi. ­

    - Qu'est­ce qu'il y a, Gokudera-­kun ? Demanda Tsuna en le voyant pensif. ­

    - Juudaime ! Euh... Je me demandais et si les machines Arcobalenos avaient été dérobées et emmenées dans le passé ? Cela expliquerai pourquoi nos bagues se sont allumées. C'est le même phénomène qui se produit lorsque deux Arcobaleno sont à proximité. ­

    - Mais c'est impossible qu'ils aient pu le voler aux Vindici ! ­

    - Si. Intervint Hibari. Ils les ont piégés.

    - Qu'est-­ce que tu veux dire, Hibari ? Demanda Tsuna. ­

    - Le bébé a reçu des informations concernant cela. Je n'en sais pas plus.

    Tsuna passa sa main dans ses cheveux. ­

    - Je vois... Marmonna-­t­-il. Donc d'après ce qu'on a appris, on peut deviner que certaines personnes, on peut supposer une famille mafieuse, ont volé les tétines des Arcobaleno que gardaient les Vindice. Ils auraient ensuite remonté le temps par un moyen que nous ne connaissons pas, attaqué les Giglio nero pour obtenir les anneaux Mare et du sang d'un véritable terrien pour accomplir un rituel afin de modifier le futur et détruire notre ligne de temps. ­

    - Cependant quel rôle jouent les Madeconglie dans cette histoire ? Demanda Yamamoto. ­

    - Madeconglie ? S'exclama la Boss surprise. ­

    - Qu'est­-ce que c'est, maman ? Interrogea Célestia. ­

    - La Madeconglie Famiglia est une famille de la mafia. Il est normal que peu de personne la connaisse, c'est une petite famille qui avait un peu plus d'envergure auparavant. A vrai dire, c'était la famille qui était en concurrence avec la Vongola Famiglia pour le dernier ensemble d'anneau de la trinisette, elle était même mon premier choix.

    La dixième génération hoqueta. Aucun d'entre eux n'était au courant de ça. ­

    - Attendez ! S'exclama Gokudera. Il y avait une compétition ? ­

    - Oui, et ils étaient au courant. En fait, cette famille et la vôtre étaient des alliés, je dirais même qu'une amitié sincère liait les deux boss. Les deux familles s'équivalaient sur tous les niveaux et je n'arrivais pas à déterminer à qui devaient être confiés les derniers anneaux…

    La chamane prit une pause. ­

    Le boss des Madeconglia m'avait, peu de temps avant que je fasse mon choix, présenté Giotto et sa famille. J'avais entendu parler de cette jeune famille qui avait fait une apparition fulgurante et qui protégeait les plus pauvres mais je ne les avais pas encore rencontrés. Je fus rapidement surprise par Giotto qui possédait une flamme du ciel pure. Mais ce qui m'étonna le plus fut qu'il pouvait utiliser à volonté. C'était une grande première pour un humain. De plus, il possédait cette fameuse intuition qu'il avait nommée "hyper intuition", assez proche de mon propre pouvoir. Mais le boss des Madeconglie avait vécu plus de choses. Sinon tout le système de la famille était le même. Les liens qui unissaient les membres des deux familles étaient forts. Cependant il avait quelque chose d'étrange, de mauvais, chez quelques gardiens, ou plutôt les seigneurs, c'est comme ça qu'on les appelait, de la Madeconglia Famiglia. C'est ce petit quelque chose qui m'orienta plutôt vers les Vongola. ­

    - Comment ont réagis les Madeconglie ? ­

    - Leur boss l'a plutôt bien pris mais ce sont ses "seigneurs" qui ont mal réagi. Ils étaient tous en colère. Leur boss a tenté de leur faire oublier et de continuer à garder des liens avec les Vongola mais ils se sont petit à petit éloignés, puis un jour ils ont disparus. Ils ne sont réapparut que quelques années plus tard sous le nom de Madeconglie. ­

    - Une minute, s'il vous plait ! Vous... Vous venez de dire que les Madeconglie portaient un autre nom ? ­

    - Oui, avant cette famille s'appelait Lumiconglie Famiglia. Je n'ai compris que ces deux familles étaient les mêmes que lorsque j'ai retrouvé les même membres dans les deux, excepté deux personnes qui se trouvaient être le Boss des Lumiconglie et son seigneur de la brume. ­

    - Que sont-­ils devenus ? Demanda Mukuro. ­

    - Je ne sais pas. Ils ont tous les deux disparu de la circulation. ­ Peut­être que les Madeconglie ont agi par vengeance et se sont alliés avec les personnes venues du futur. Réfléchit Gokudera. Mais pourquoi ces gens se seraient alliés en particulier avec cette famille ? ­

    - Peut-­être qu'ils sont EXTRÊMEMENT de la même famille !

    Tout le monde se tourna vers Ryohei qui leva un sourcil. ­

    - Qu'est­ ce qu'il a l'EXTRÊME ?! ­

    - Rien. Répondit Gokudera. J'ai juste du mal à te voir réfléchir tête de gazon. ­

    - Est­-ce que cela signifie que tu me considères comme un idiot, tête de poulpe ?!

    La dispute était sur le point d'éclater mais heureusement Tsuna intervint pour les calmer et se tourna vers Gokudera. ­

    - Alors est­-ce que ce serait possible, Gokudera-­kun ? ­

    - Je ne crois pas, Juudaime. Je ne connais aucune famille portant le nom de Madeconglie ou de Lumiconglie. ­

    - Kufufu. Moi non plus, je n'en ai jamais entendu parler. ­

    - Peut-­être viennent-­ils d'une autre famille avec des liens entre ces deux familles. Intervint Kyoko. ­

    - Hélas, il y a beaucoup trop de familles correspondant à ces critères. Rétorqua le gardien de la tempête. ­

    - Peut­-être est-­ce une famille qui est une alliée des Vongola. Proposa Haru.

    Gokudera se tourna vers elle sur le point de lui asséner une remarque cinglante quand soudain il se mit à pâlir. Le sourire de Yamamoto, qui semblait avoir suivi le fil des pensées de son ami, s'effaça et ses yeux devinrent aussi durs que l'acier. Tsuna blêmit comprenant les pensées de ses gardiens. Kyoko, Haru, Chrome, Ryohei, Lambo leur lancèrent un regard interrogateur. Mukuro et Hibari sachant quel était l'objet de ces réactions, ne réagirent pas. ­

    - Cela correspondrait aux résultats de l'enquête... Confirma Gokudera. ­

    - Quelle enquête ? Demanda Ryohei. ­

    - L'enquête sur la famille qui avait enlevé Lambo. Répondit Yamamoto.

    A peine ses quelques mots prononcés que les deux filles mirent leurs mains devant leur bouche en devenant très très pâles. L'œil de Chrome s'écarquilla et elle resserra son emprise sur son trident. Ryohei passa par réflexe sa main sur sa cicatrice de son torse tandis que les yeux de Lambo se durcirent dans une expression qui ne convenait pas à un enfant et laissa tomber par terre sa sucette. ­

    - Kufufu... Nous savons grâce à l'enquête que la petite famille qui avait fait cette vendetta était sous les ordres d'une plus grande qui serait alliée aux Vongola. ­

    - Nous avons déterminé plusieurs familles suspectes d'être des traîtres. Continua Hibari. Mais la famille la plus suspecte avec les éléments que nous avons est la Tradimento Famiglia. D'après notre enquête, cette famille serait à l'origine une famille plus ancienne qui avait été dissoute. Malheureusement l'enquête n'en a pas donné plus.

    Tsuna hocha la tête sous les regards surpris de Sepira, Célestia et Alpha. Le blond observa le brunet. Il déglutit. Finalement il lui semblait maintenant que c'était ce garçon l'un des plus dangereux. Son attitude avait totalement changé. Alpha avait devant lui un véritable petit boss. ­

    - De quoi parlez-­vous ? Demanda la chamane. ­

    - D'un incident qui s'est produit, il y a plusieurs mois. Déclara Gokudera. Un incident douloureux qui aurait un rapport avec ce qu'il se passe ici. ­

    - Qu'est-­ce que vous allez faire ?

    La dixième génération se regarda et Tsuna hocha la tête avant de se tourner vers leur hôte. ­

    - Nous irons là où se trouve la base de la famille Madeconglie et nous enquêterons. ­

    - Je vois. ­

    - Excusez­-moi Sepira­-san mais j'ai une faveur à vous demander. ­

    - Qu'est-­ce ? ­

    - Pouvez-­vous prévenir les Vongola que des personnes risquent de les attaquer ? ­

    - D'accord. Mais pourquoi ? ­

    - On nous a éloignés d'eux, je pense que ce n'est pas pour rien. Ils sont certainement les prochaines cibles. ­

    - Je comprends.

    La dixième génération resta au manoir pour déjeuner sous l'insistance formelle de la Boss des Giglio Nero et surtout sur celle de sa fille. Ils passèrent une journée agréable malgré la découverte qu'ils avaient faits et les regards menaçants de la famille de leurs hôtesses. Les adolescents décidèrent de mettre en place divers plans pour s'attaquer à la famille ennemie. Peu après le repas, les Vongola partirent en direction de la gare sous le regard inquiet de Sephira et Célestia. ­

    - En fait, Céléstia, comment cela se fait-­il que tu sois rentrée aujourd'hui ? Demanda sévèrement la Boss des Giglio Nero. Tu devais rester encore une semaine au pensionnat. ­

    - J'avais un mauvais pressentiment. J'avais fait un cauchemar à propos de l'attaque, il… il semblait tellement vrai… Je suis donc partie vérifier... et quand je suis arrivée, j'ai réalisé que c'était réel.

    - Ça a dû être terrible, ma puce.

    La jeune fille secoua légèrement la tête avant de fixer à nouveau le chemin où les adolescents venus du futur avaient disparu. ­

    - Non, ça été, Mama. Parce que après j'ai eu une autre vision du futur… D'un futur beaucoup plus lointain mais tellement beau… Je les ai vu, Tsuna et ses amis, rire et s'amuser, protéger ceux qu'ils aimaient. J'ai vu le futur d'où ils venaient. C'était un futur qu'ils créaient petit à petit, ensemble, de leurs propres mains, un futur où leurs rires, explosions et autres retentissaient… Je les ai vus avec l'une de nos descendantes : Uni. Tsuna et ses amis lui ont sauvé la vie... ­

    - Je vois… Murmura la Chamane en levant les yeux vers le ciel. Tu les aimes vraiment, n'est­-ce pas ?

    Célestia hocha la tête. ­

    - J'espère qu'ils vont s'en sortir vivant… ­

    - Pour cela, tout dépendra d'eux...


    Lecfan : Alors, ce chapitre vous a ­t­ il plu ? Beaucoup de blabla, non ? Mais ne vous inquiétez pas, le prochain aura beaucoup plus d'action. Une petite review ?


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