• Lecfan : A / N: Yo minna ! Me voilà de retour ! Je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont dû me détester pour vous laisser sur une fin pareil. Alors voilà la suite ! Alors merci à BlackCerise, Yuki-jiji, MissXYZ, and Himutsu-chan. Ce chapitre a été écrit rapidement car je voulais le publier un peu avant mon anniversaire où ma semaine sera très très chargé.

    Bonne lecture !

    Un grand merci à Himutsu-chan qui est devenue ma bêta et qui a corrigé ce chapitre.

    Pensée / Italien / Japonais


    Voyage des Vongola


    Chapitre 15 : Coupable ?!

    Quoi ?! C'est quoi cette histoire ?! S'écria Gokudera.

    Le dixième gardien de la tempête avait explosé comme l'une de ses bombes, brisant ainsi le silence qui s'était installé après l'accusation d'une des victimes du massacre. L'homme en haillons trembla face à la réaction de l'adolescent. L'accusateur était le plus grand des deux témoins. Il semblait robuste et habitué aux travaux manuels. Le second, quant à lui, semblait plus fragile voire même maladif. Tsuna ne savait pas pourquoi mais cet homme, dont le nom était Camdar d'après les agents du CEDEF, lui inspirait de la méfiance. Cependant Camdar semblait totalement effrayé par la colère de l'argenté.

    - Ma ma, Gokudera, calme-toi. C'est certainement une blague ou une erreur. Et tu verras qu'après nous en rigolerons tous.

    Cependant les paroles rassurantes de Yamamoto tombèrent à l'eau devant l'attitude de la première génération et des agents qui prenaient tout ça très au sérieux. Camdar avait commencé à reculer vers le portail du manoir avant d'être rapidement attrapé par les Vongola.

    NON ! LÂCHEZ-MOI ! Hurla-t-il. VOUS NOUS AVIEZ PROMIS QUE NOUS SERIONS EN SECURITÉ!

    L'autre fusillait du regard Tsuna qui ne disait pas un mot, mais qui hurlait intérieurement, se demandant dans quel guêpier lui et ses amis s'étaient fourrés. Kyoko et Haru, pendant que l'attention de tout le monde était sur Jordan et Camdar, s'étaient faufilées vers le manoir pour suivre les consignes que Tsuna leur avait donné à l'arrivée de Ryohei et Lambo. Primo finit par calmer tout le monde en demandant :

    - Avant d'accuser quiconque, pouvez-vous nous raconter ce qu'il s'est passé ce jour-là ?

    Il adoptait une attitude sévère pour dissimuler les sentiments contradictoires qui agitaient son esprit.

    Jordan tourna son regard vers le boss des Vongola, hocha la tête et commença à raconter :

    - Cela s'est passé, il y a quatorze jours. Moi, Luc et Cardam avons été travailler aux champs avec d'autres hommes lorsque…lorsqu'on a aperçu de la fumée provenant du village. On… (Il déglutit difficilement)on s'est précipité vers nos maisons. Quand je… quand je suis arrivé les… les femmes et les enfants pleuraient et… et criaient. Au centre de la place principale, il… il y avait un tas… un tas de… de corps ensanglantés. À…à coté, il… il…il y avait un … un groupe de personnes. L'une… l'une d'elles tenait… tenait ma femme (Jordan était au bord des larmes). J'ai couru vers eux et… et je leur ai crié de… de la relâcher. Elle… elle pleurait, elle pleurait toutes les larmes de son corps. Le plus petit, celui qui avait des cheveux bruns m'a regardé et …et il… a fait un… un geste à l'un de ses compagnons et… et ce dernier lui a… lui a tranché la… gorge (Des larmes coulèrent le long de ses joues). Son corps s'est effondré sur le sol. Je... je me suis précipité vers elle…je… je l'ai pris dans mes bras et je les ai vu ! Les assassins !

    Il pointa le doigt vers la dixième génération. Pendant tout le long du discours Mukuro et Gokudera traduisaient ses paroles pour tout le groupe.

    - Leurs vêtements étaient couverts de sang. Il avait même éclaboussé son visage (il pointa du doigt Tsuna), et celui-ci (il désigna Yamamoto) avait une sorte d'épée qui était couverte du liquide rouge. Lui (cette fois c'était Hibari) il avait des sortes de bâtons et eux (Mukuro et Chrome) c'était des tridents. Lui, celui aux cheveux blancs, avait du sang jusqu'aux épaules. Seul celui-ci avec les cheveux argents et l'air arrogant était à peu près propre et même ce petit garçon (Lambo) était couvert de sang. Ce sont eux ! Je le jure ! Ce sont eux qui ont massacré les habitants de notre village !

    La première génération était stupéfaite et les agents du CEDEF confirmèrent les faits avec le rapport et les preuves qu'ils avaient rapportés. La première preuve étaient les marques laissées sur les corps : des traces de katanas, des marques de coups correspondant à des tonfas et des poings ainsi qu'à des tridents, des marques d'explosion et de brûlures, de flammes et de foudre. La deuxième était une pellicule retrouvée sur les lieux, qui, une fois développée, laissait voir Tsuna et ses amis tuant un homme. La dixième génération, quant à elle, se demandait ce que pouvait bien être ce traquenard. Ils savaient bien, eux, qu'ils n'avaient rien fait et en plus ils n'étaient même pas cette époque à ce moment-là ! Mais ils comprenaient que face à ce témoignage et à ces preuves, même à leur époque, ils seraient condamnés. En plus ce gars avait décrit parfaitement les armes de la dixième génération et les gardiens qui les utilisaient.

    - Bon sang ! C'est quoi cette histoire ?! Rugit Gokudera dont la patience était arrivée à bout.

    C'était déjà un miracle en soi qu'il ait réussi à ne rien dire pendant plus de dix minutes alors que sa famille et son précieux Juudaime étaient accusés à tort de meurtres.

    - Toi ! Dis la vérité au lieu de mentir ! Hurla–t-il en direction de Jordan.

    - Ma ma, Gokudera, calme-toi ! Tenta de le calmer Yamamoto en l'attrapant.

    - Non ! Lâche-moi ! Laissez-moi en tête à tête avec lui! Si il a dit des mensonges, je l'explose!

    Mais Yamamoto ne lâcha pas son épaule ce qui força Gokudera à se tourner vers lui.

    - Lambo n'a rien fait de mal ! S'exclama le garçon de cinq ans qui était dans les bras de Ryohei. A part voler quelques bonbons à Tête de poulpe. Ajouta-t-il en murmurant mais Gokudera, qui ne manqua pas ses paroles, lui donna une petite tape pour la forme.

    - Nous sommes EXTRÊMEMENT innocents ! Cria Ryohei.

    - Nous… Nous n'avons rien fait ! S'exclama timidement Chrome.

    - Ah oui ?! Lança G. Alors pouvez-vous nous dire où vous étiez ?

    - Nous… nous n'étions pas là. Répondit la gardienne de la brume en fuyant le regard du premier gardien de la tempête.

    Mukuro et Hibari n'avaient prononcé aucune parole mais leur corps parlait pour eux. Le dixième gardien de la brume se tenait prêt pour faire apparaitre à tout instant toutes les peurs les plus enfouies de l'accusateur tandis que Hibari se préparait à « mordre à mort » le témoin. Cependant Tsuna, qui n'avait rien dit, qui avait simplement écouté, fit un geste pour apaiser ses gardiens. Il releva la tête pour regarder le Primo et demanda :

    - Pensez-vous que nous sommes coupables ?

    Giotto plongea son regard dans celui de son jeune double. Il repensa à tout ce qu'ils savaient de ces enfants. Tout d'abord tous venaient du Japon même si certains étaient d'origine italienne. Ils savaient à peu près tous parler plus ou moins bien l'italien ce qui, il fallait le dire, était assez rare pour des japonais. Ensuite, il y avait les différentes circonstances de leur arrivée. C'était comme si ils s'étaient éparpillés pour fuir quelque chose et qu'ils s'étaient tous retrouvés au manoir Vongola. Puis, il savait qu'il y avait au moins deux adolescents (Ryohei et Hibari) qui savaient se battre, trois en comptant Mukuro qui avait esquivé tous les coups du prisonnier d'Alaude, ce qui démontrait une certaine expérience du combat. Qu'est ce qui lui prouvait que les autres ne savaient pas combattre ? De plus, les armes utilisées par les deux adolescents correspondaient au récit et aux preuves. Et il y avait aussi tous les secrets qu'avaient ces enfants: pourquoi ils étaient en Italie ainsi que leur fameux jeu du groupe de vigilance. Ce groupe d'ami était entouré de mystères. Enfin, il y avait cette photo où on les voyait. Le photographe avait dû la prendre sans le faire exprès car elle était floue mais on les distinguait clairement dessus. Cependant il voyait mal ces adolescents tuer de sang-froid. Peut-être que Tsuna, Hayato, Takeshi, Chrome, Mukuro et Hibari avaient été forcé de le faire. Mais alors si c'était le cas, ils pourraient être tous venus ici pour s'attaquer aux Vongolas ou au moins récupérer des informations confidentielles et compromettantes, profitant du fait que les adolescents leur ressemblaient. Après tout la mafia pouvait changer profondément une personne et puis, il y avait son hyper intuition qui lui signalait que Jordan ne mentait pas.

    Plongé dans ses réflexions, Giotto croisa le regard de Tsuna. Il devait lui donner une réponse.

    - Je... Jordan dit la vérité. (Giotto prit une inspiration.) Je pense que vous êtes coupables. Déclara-t-il.

    - Je vois... Fut la réponse du brunet.

    Tsun fit taire d'un signe les protestations qui montaient parmi ses gardiens. Intérieurement, il était triste et déçu par le Primo. Lui, son héros, n'avait pas eu confiance en lui et ne le croyait pas. Le brunet avait envie de se rouler en boule dans un coin et de ruminer sa déception mais ses amis comptaient sur lui pour les sortir de ce guêpier, il se devait de ne pas flancher.

    Gioto remarqua qu'à sa réponse les yeux du brunet étaient devenus sombres et tristes. Cependant cela ne dura que quelques secondes, avant que son double ne les ferme et ne prenne une inspiration puis qu'il n'expire calmement. Lorsqu'il les réouvrit, son regard était déterminé.

    - Je vois. Répéta-t-il d'une voix ferme et grave. Nous n'avons donc plus rien à faire ici.

    C'est à ce moment-là que tout bascula. Le groupe de Tsuna, qui avait été rejoint par Kyoko et Haru portant des sacs, s'avança vers le portail, tournant le dos à la première génération. Celle-ci sortit ses armes sans intention de blesser, seulement pour bloquer le groupe. Répondant à la menace qu'ils représentaient, les gardiens firent de même, bloquant net les attaques des gardiens de Giotto. Seuls le Primo, Tsuna ainsi que Kyoko et Haru n'avaient pas bougé.

    Asari vit avec surprise Yamamoto bloquer son sabre avec un autre sabre qui semblait son shinai transformé. Le mouvement de Takeshi avait été tellement rapide et naturel qu'il contredisait sa déclaration sur le fait qu'il ne pratiquait cet art martial que depuis un an. Il remarqua alors que les yeux du jeune homme avaient perdu leur gaieté et que son sourire indélébile s'était effacé. Il déclara d'une voix froide et semblant totalement concentré:

    - Je ne vous laisserai pas toucher à Tsuna, ni à un membre de ma famille.

    G quant à lui observait, ébahi, le cratère devant ses pieds qui l'avait empêché de tirer un coup de semonce avec son arc. En face de lui, son double aux cheveux argentés se dressait fièrement tenant dans sa main droite trois bâtons de dynamite et déclarant de sa voix hargneuse:

    - Je promets, vieil homme, que tu ne toucheras pas à un seul cheveu du Jyudaime, ni d'aucun membre de ma famille !

    Knuckle lui était extrêmement stupéfait de sentir son poing stoppé par un autre poing. Il y avait en face de lui aussi son double plus jeune qui hurla:

    - Je ne te laisserai EXTRÊMEMENT pas toucher à ma famille et à ma petite sœur !

    Lampo regarda autour de lui, sous le choc, et aperçut le petit garçon de six ans qui se tenait devant lui seulement armé de deux cornes sur sa tête. Cependant il savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Quand il avait chargé le groupe avec son bouclier, il avait évité de justesse une rafale de foudre. Peut-être était-ce grâce à sa flamme de la foudre qu'il l'avait ressentie mais là n'était pas la question. Le premier gardien de la foudre remarqua soudain les étincelles d'électricité qui entouraient les cornes. Mystère résolu pour l'origine de l'éclair.

    - Yare yare... Je ne pensais pas qu'un gosse comme toi puisse se battre.

    - Lambo... Non... Je ne te laisserai pas toucher à mes grands frères et mes grandes sœurs ! S'exclama avec courage le jeune Bovino tremblant.

    Daemon observa les deux propriétaires des tridents qui avaient paré sa faux.

    - Nufufu... J'étais sûr que tu étais capable de cela, Mukuro, mais Chrome...

    - Tais-toi, stupide tête de melon ! J'ai peut-être massacré une ou deux familles de mafieux mais je n'ai jamais mis un seul pied dans ce maudit village ! Et ma chère Chrome ne ferait jamais une chose pareille !

    - Mukuro-sama... Murmura la jeune fille reconnaissante avant de reprendre tout haut : Nous sommes innocents ! Nous n'avons rien fait !

    Alaude fronça d'un millimètre ses sourcils en se voyant contré par Hibari qu'il avait pourtant assez facilement capturé auparavant.

    La première et la dixième génération se regardèrent yeux dans les yeux, aucun ne voulant céder à l'autre, faisant chacun preuve d'une force de caractère impressionnante. A côté, les témoins ainsi que les agents Vongola et CEDEF observaient avec stupeur ce combat de position.

    - Ça suffit ! Gronda Tsuna. Nous partons et personne ne pourra nous en empêcher!

    Aussitôt toute les gardiens rengainèrent leurs armes, de mauvaise grâce pour certains, et rejoignirent leur boss. Tsuna s'inclina ensuite devant la première génération:

    - Je vous remercie de nous avoir accueillis et je suis désolé que nous nous séparions ainsi.

    Puis le brunet se tourna vers Chrome:

    - Tu sais ce que tu dois faire ?

    La gardienne de la brume hocha la tête et de la brume entoura le groupe. Daemon, sachant ce qui allait se passer, se précipita vers eux mais c'était trop tard. A son passage, la brume se dissipa ne laissant aucune trace des adolescents.

    - Que ?! Où sont-ils passés ? Demanda G

    - C'était une illusion. Répondit Daemon. Ils se sont rendus invisibles.

    - Alors qu'est-ce que tu attends pour rechercher leur présence, tête de melon ?!

    - Ma ma, G, calme-toi. Cela ne sert à rien de t'emporter.

    - Nufufu... Tu n'avais pas besoin de demander, dès qu'ils ont disparu je les ai cherchés.

    - Et alors ? Demanda Giotto coupant net son bras droit dans son élan de réprimande.

    - Nufufu... Je... Comment dire ?

    - Tête de melon cesse de faire extrêmement des mystères !

    - Yare yare, ne pouvons-nous pas les laisser tranquille ?

    - Non ! Crièrent-ils tous en chœur (sauf Alaude qui sortit simplement ses menottes).

    - Ok ok, c'est bon, j'ai compris.

    - C'est bon ? C'est fini ? Demanda Daemon. Parce que moi je dois me concentrer !

    - Tu les as trouvés ? Demanda Giotto.

    - Nufufu, pour qui me prends-tu, Primo ? Bien sûr que les ai trouvés ! Mais le problème, c'est que j'en ai trouvé trop…

    - Comment ça trop ? Demanda G, soudain intéressé.

    Tous les gardiens se tournèrent vers Daemon, même Alaude, attendant sa réponse.

    - Eh bah, trop. Je sens leur présence dans plusieurs lieux différents et je ne sais pas lesquelles sont vraiment eux.

    - Comment est-ce possible ?  Demanda Asari.

    - Ils ont sûrement parmi eux un talentueux deuxième illusionniste. Chrome pourrait bien l'avoir fait mais elle doit maintenir leur camouflage et cette illusion serait mentalement impossible à supporter. Il doit donc y en avoir un deuxième.

    - C'est extrême !

    - Tch. Je suppose que nous devons revenir aux méthodes « classiques ».

    Sur ces mots, tout le monde se tourna vers Alaude qui commençait à partir pour ses recherches.

    Primo demanda aux agents Vongola d'accompagner les invités dans le manoir. Tournant le dos à Cardam, personne n'aperçut son sourire.


    Lecfan : Cela vous a plu ou pas ? Une petite review ( pour mon anniversaire :3) ?


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