• Keiyner : Coucou ! Et voilà l'épilogue !

    Vraiment désolée pour cet immonde retard ! Mais la fin ne voulait pas sortir ! J'ai pourtant planché samedi et dimanche pour essayer de la finir, mais je n'ai réussi à la finir que ce matin ! Vraiment, vraiment désolée pour ce retard !

    Alors que dire... Ben c'est la fin ^^' Et ce dernier chapitre est certainement plus long que ce que je croyais. Il fait la taille d'un chapitre alors que je penserais qu'il ferait moitié moins. En même temps les dernières réponses sont là ^^ Ah et si avez encore des questions, ou si vous voyez que j'ai oublié de résoudre des petits mystères, n'hésitez pas à m'en parler je répondrais par un "chapitre" spécial ^^

    Je remercie choran13, Karo, MissXYZ, mary, Guest, Vongola, Himutsu-chan et Nao pour leur review du dernier chapitre ainsi que ceux qui lisent en anonymes ou non, ceux qui ont mis en favoris ou non (mais qui la lisent) et ceux qui la suivent ou non (pareil, mais qui la lisent ^^) cette fiction. Je suis contente de voir qu'elle vous ait plu !

    Profitez de ce dernier chapitre !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 32 : Épilogue.

    Cela faisait maintenant plus d'une semaine que la première génération était retourné dans leur temps. Et comme ils l'avaient deviné, personne n'avait remarqué leur petit voyage improvisé. Aussi chacun était retourné à sa petite routine.

    Alaude avait repris sa place de chef du CEDEF, toujours aussi actif et silencieux même si Giotto avait remarqué que plusieurs fois son gardien du Nuage le fixait pendant quelque minutes avant de le lâcher du regard, un discret sourire aux lèvres. Giotto avait eu la désagréable impression que ce regard signifiait "je-sais-quelque-chose-que-tu-ne-sais-pas". Le boss des Vongola avait essayé de savoir ce que s'était mais son Hyper Intuition lui ayant suggéré que c'était en rapport avec sa conversation avec Hibari et que jamais Alaude ne dirait quoi que ce soit, Giotto abandonna, essayant d'ignorer ce nouveau comportement.

    Deamon avait retrouvé Elena et malgré leur emploi du temps aussi chargé l'un que l'autre, Deamon arrivait quand même à passer du temps avec sa fiancé.

    Asari avait commencé à peaufiner en secret cette technique que Yamamoto lui avait donné inconsciemment, essayant de faire en sorte qu'elle soit aussi rapide et meurtrière que les autres techniques du Shigure Souen de son prédécesseur.

    Lampo, pour changer ne quittait presque pas sa chambre sauf pour exécuter les missions que lui donnait parfois Giotto et pour aller manger sa nourriture préférée, passant les reste de son temps à dormir. Après avoir découvert, au travers de Lambo, que les gosses n'étaient pas si ennuyants que cela, il essaya d'accompagner Knuckle à une de ses visites de courtoisie à un orphelinat de la ville voisine. Il en revient les vêtements sales et déchirés, complètement trempé (il serait, d'après Knuckle, tombé dans l'étang) et avec la ferme intention de ne plus jamais avoir affaire à des gamins.

    Le prêtre, quant à lui, continuait à rendre visite à tous ceux qui en avait besoin dans la ville voisine et aidait du mieux qu'il pouvait ceux à qui le sort n'avait pas été favorable.

    G avait repris son poste de bras droit et surtout l'annonciateur de mauvaises nouvelle nouvelles pour Giotto : la nouvelle paperasse.

    Car il fallait savoir qu'avant leur départ le salon qu'il avait à moitié détruit n'avait pas été réparé et Giotto dû se replonger dans les papiers pour réparer tout ça sous le regard indifférent, moqueur ou même compatissant de ses gardiens. Mais heureusement pour lui, il avait une autre perspective concernant ses projets après leur arrivée.

    Il avait même à sa botte G qui, malgré quelques grognements pour la forme, avait été intéressé par cette perspective et avait promis de l'aider. Il n'avait fallu qu'un petit échange de regard entendu entre eux deux pour que tout se mette en place pour la journée.

    Il se souvenait précisément de la conversation qu'il avait eu avec Tsuna.


    Flash-back

    Giotto soupira en regardant de loin les deux gardiens du Nuage avaoir une conversation plutôt tendu si Giotto en jugeait par les traits mécontents d'Alaude :

    - Au moins ton gardien du Nuage paraît plus sociale que le mien... Il n'a jamais aimé faire les choses en groupe.

    - Kyoya est de la même trempe, déclara Tsuna.

    - Il n'a pourtant jamais dit quoi que ce soit ces derniers jours en restant avec toi et tes gardiens.

    Tsuna ouvrit la bouche pour dire avant de la refermer doucement tout à ses pensées. Puis il se décida :

    - Si je peux vous donner un conseil, Giotto-san... C'est peut-être de faire la même chose que moi.

    - C'est-à dire ?

    - Vous connaîtrez mieux votre gardien du Nuage, ainsi, déclara Tsuna avait un sourire mystérieux.

    Fin Flash-back


    Aussi, Giotto marchait-il dans les couloirs du manoir allant vers la chambre d'Alaude pour y pénétrer comme lui avait suggéré son petit-fils. Il avait toute confiance en son meilleur ami pour retenir l'irascible gardien du Nuage quelques heures. G avait accepté tout de suite de collaboré, se réjouissant d'avance de faire un tel tour à Alaude. Ils n'avaient pas mis les autres gardiens dans la confidence pensant que si un autre gardien savait leur projet alors Alaude se douterait vite de quelque chose et aurait été plus vite mis au courant. Et sans aucun doute les aurait-il mordus à mort pour ne serait-ce avoir eut cette idée. Alors Giotto pensait que quitte à se faire mordre à mort autant que ce soit pour l'avoir vraiment fait.

    Il s'arrêta devant la porte d'Alaude, fermé par un cadenas. Il scruta précipitamment les environs et s'accroupit face au cadenas dans lequel il inséra une tige de fer tordue et la tourna jusqu'à entendre le tintement montrant l'ouverture de l'obstacle. Il remercia intérieurement G et les leçons que celui-ci lui avait donné alors qu'ils n'étaient alors que des enfants et qu'ils cherchaient souvent à manger dans les boutiques après les horaires d'ouverture, durant la nuit.

    Après avoir pris une grande respiration, Giotto ouvrit la porte.

    La chambre était bien rangée, comme l'aurait pu deviné le premier boss des Vongola. La pièce était constituée seulement d'un lit d'un bureau en bois, recouvert de plusieurs piles de papier laissées là en suspens sûrement ramenées là de son bureau du CEDEF pour travailler, et d'une armoire, contre le mur. Une fenêtre donnant vue sur le jardin et, au fond, sur l'entrée de la propriété, à moitié ouverte, laissait passer une légère brise qui faisait trembler doucement les feuilles sur le bureau. A première vue, il me semblait pas d'avoir objet superflu. Il referma la porte derrière lui et commença à chercher.

    Au bout de quelques minutes, il finit par le découvrir. Il le prit n'y croyant pas. A la vue de ce qu'il avait sous les yeux, il ne put s'empêcher de sourire.

    Une photo, entourée d'un cadre noir, représentant les gardiens de la première génération se trouvait dans un des tiroirs du bureau d'Alaude. Lui même se trouvait au centre de la photo, assis sur un trône, sa flamme de dernière volonté s'embrasant fièrement sur son front. Autour de lui ses gardiens se tenaient debout, plus ou moins proches des uns des autres. G était à demi-assis sur l'accoudoir laissé vacant de son boss, les bras croisés. Il pouvait sembler intimidant si le léger sourire sourire sur ses lèvres et son regard quelque peu malicieux n'éclairaient pas son visage. A sa droite Lampo regardait l'objectif avec un sourire, son œil droit fermé. Deamon, en bout de la file, tenait sa canne avec un air amusé comme si prendre une photo était la chose la plus amusante au monde. Giotto plissa les yeux sans se départir de son sourire à cette pensée. Deamon avait dû faire une blague avant de se réunir avec les autres, mais pour être honnête, il ne se souvenait pas vraiment. Asari se tenait à sa propre gauche, le sourire toujours jovial, l'ai parfaitement heureux de se retrouver là, avec ses compagnons. Knuckle se tenait à ses côté légèrement derrière lui et regardait ses compagnons avec un sourire attendri tout en étant tourné vers l'objectif. Alaude enfin regardait, les bras croisés, raide comme un piquet, l'objectif, comme s'il voulait qu'il se gèle instantanément, pour éviter de prendre ce genre de photo.

    Et c'était pour cette raison, qu'il n'y croyait vraiment pas de retrouver ce genre de photo dans la chambre d'Alaude. Lui qui se donnait tant de mal pour éviter les membres de la famille le plus possible et qu'il ne supportait pas qu'on le prenne lui en photo – il préférait de loin être celui qui prenait les photos pour ses dossiers- le voilà qui acceptait de garder la dite photo en souvenir ! Il eut un sourire.

    - Tsuna avait donc raison...

    - Alors c'est bien le Decimo qui t'a mis cette idée en tête.

    Giotto sursauta en entendant la voix, manquant de lâcher la photo et se tourna vivement vers la porte. Celle-ci était ouverte, un Alaude sur le pas de la porte, qui regardait froidement son boss, assis à son bureau, la photo entre ses mains. Giotto déglutit : tout à sa surprise et sa joie de découvrir cette photo, il ne l'avait pas entendu entrer.

    - Alaude ! S'exclama-t-il. Que fais-tu ici ? Où est G ?

    Alaude haussa les sourcils, ses doigts trahissant l'envie de menotter son boss et de le corriger pour poser des questions aussi stupides.

    - C'est ma chambre, répondit-il froidement. Quant à l'herbivore, je l'ai mordu à mort pour avoir tenté de me retenir d'y retourner.

    Giotto s'excusa mentalement auprès de G pour l'avoir amené dans cette affaire, ne doutant absolument pas du fait que celui-ci soit en train de mourir dans un coin du manoir. Alaude plissa les yeux réfléchissant rapidement. Devait-il, pour se venger, rompre la promesse qu'il avait faite à son successeur et parler à Giotto du secret du Decimo ? Il sourit mentalement à la douce vengeance que ce serait... Avant de se rétracter. Non, il devait il y avoir autre chose... Le petit-fils de son boss ne faisait pas les choses sans réfléchir, il l'avait prouvé. Alors pourquoi le Decimo avait-il amené son ancêtre à découvrir cette maudite photo ? Il devait savoir qu'il ne laisserait pas passer une telle occasion de se battre contre l'omnivore...

    Soudain, ses yeux s'écarquillèrent légèrement, comprenant enfin les motivations du dixième boss des Vongola. Un sourire carnassier s'étira sur ses lèvres faisant frissonner Giotto. Il approuvait totalement la nomination de Sawada Tsunayoshi.

    - Omnivore, je vais te mordre à mort ! Déclara-t-il d'une voix presque enjouée.


    Tsuna sourit en regardant la propre photo de famille que Kyoya gardait dans le tiroir de son bureau.

    La dixième génération était retournée dans la propriété japonaise des Vongola, pour surveiller si les travaux avançaient bien. Heureusement pour les gardiens : leur chambre n'avait pas été touchée dans les explosions. Seule celle de Lambo avait eut quelque dommages. Tsuna lui avait demandé de rentrer le soir chez sa mère jusqu'à qu'elle soit de nouveau en place. Malheureusement pour son utilisateur, le dojo de Yamamoto avait été complètement détruit. Enfin même lui ne savait pas trop si c'était un malheur ou non, car étant donné que sa destruction avait été l'œuvre des espions des Scassinatore Tsuna prenait en charge la paperasse qu'il lui avait prévu pour l'avoir abîmé. Et grâce à cela, Yamamoto pouvait quelque peu réaménager l'emplacement et l'ordre de son lieu d'entraînement. Tsuna en rentrant au manoir avait été tout de suite accueilli par ses hommes pour lui souhaiter la bienvenue et s'inquiéter sur son état. Puis Tomaso était arrivé pour l'amener à son bureau où la tendre paperasses n'attendait que lui. Autant dire que si Tsuna avait apprécié le premier accueil, il avait moins apprécié le second.

    Aussi faisait-il une pause pour décompresser après tous ces mois de tortures dans tous les sens du terme. Il avait sortie la photo de famille et s'était assis sur le lit du carnivore pour se remémorer du moment où elle avait été prise. La photo était un peu vieille, datant de l'époque où tout le monde étudiait encore au collège Namimori, juste après la sortie de Mukuro de Vendicare, avec Reborn, Kyoko, Haru, Bianchi et I-pin. Normalement ça aurait du être une véritable photo de famille, simple et plutôt sage, jusqu'à que Lambo ne décide de sauter sur la tête de Tsuna lui faisait faire une grimace. Gokudera à la gauche de son boss avait décidé de sortir ses fidèles dynamites pour punir l'insolent qui avait osé s'en prendre à Tsuna. Alors que Yamamoto calmait en rigolant Gokudera, que Kyoko, Haru et Chrome regardait horrifiées la scène, Bianchi avait sorti un énorme gâteau de Poison Cooking, menaçant d'en jeter sur Lambo. Ryohei lui s'était totalement désintéressé de la photo, se détournant même de l'objectif, et balançait en l'air sans aucune raison apparente. Kyoya avait sorti ses tonfas, profitant de l'inattention de tout le monde pour s'en prendre à sa Némésis. Reborn s'était éloigné et regardait la scène qui se présentait sur l'œil de l'objectif. Pendant tout ce remue-ménage, la photo avait été prise, piégeant ce fiasco monumental dans le temps.

    - Je peux savoir ce que tu fais ici, Omnivore ?

    Tsuna sourit, l'ayant senti arriver, et tourna la tête vers le propriétaire de la chambre qui se tenait dans l'embrasure de la porte.

    - Je regardais juste la photo. Tu ne m'avais jamais dit que tu l'avais gardé...

    - Ce n'était pas une information nécessaire, répliqua Hibari en refermant la porte derrière lui.

    - C'est vrai, concéda Tsuna avec un sourire.

    Hibari s'adossa au mur face à Tsuna pour ne louper aucune de ses réactions.

    - Pourquoi en avoir parlé à Alaude ? Demanda-t-il. Quand il apprendra que ton ancêtre est rentré sur son territoire, il voudrait le punir pour ça, tu y as pensé ?

    Tsuna eut une petite moue soucieuse avant de répondre.

    - Alaude-san a dû reporter son combat contre toi. Et puis, il me semble qu'il avait voulu également avoir un combat contre moi. Mais je l'ai évité une grande partie du temps pour ne pas avoir ce combat. Alors c'est une façon pour moi de lui offrir un combat qu'il n'a pas l'occasion de faire.

    - Au détriment du Primo.

    Tsuna haussa les épaules :

    - Giotto-san est fort. Après tout il n'est pas devenu Primo sans qu'il ne sache comment réagir face à ses gardiens. Et je ne pense pas que Giotto-san m'en voudra : au final il a compris que son gardien du Nuage tenait plus aux Vongolas qu'il ne semblait paraître. Les deux sont gagants dans cette affaire.

    Hibari considéra un moment le Decimo avant de soupirer.

    - Tu es plus sadique que tu ne laisses paraître...

    - J'ai eu un bon professeur... Sourit Tsuna, et mon petit-ami en est un alors comment peut-il en être autrement ?

    Hibari eut un sourire carnassier avant de se redresser et se pencher sur la mine réjouie de Tsuna et, sans lui donner le temps d'ajouter quelque chose, l'embrassa. Tsuna répondit au baiser avec fougue, heureux de pouvoir enfin sentir à nouveau les lèvres de son amant sur les siennes. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes avant de se séparer. Tsuna rencontra les orbes noires d'Hibari qui pétillaient d'une lueur satisfaite.

    - Ça t'a manqué, Kyoya ? Se moqua gentiment Tsuna.

    - Je te rappelle, déclara ce dernier, que tu as disparu pendant un mois. Et tu as ensuite décrété que ce serait mieux que nous laissions nos relations de côté car la première génération n'avait pas besoin de savoir nos vies privées. Cela fait trop loin je me retiens...

    Tsuna laissa étirer un sourire d'excuse adressé à son amant en ignorant consciemment le message que celui-ci voulait faire passer. Il comprenait. Hibari lui avait manqué aussi énormément. Hibari se redressa et déclara, reprenant un ton sérieux.

    - Alaude avait compris... pour nous deux.

    Tsuna soupira.

    - Je suppose que c'était obligé... C'est après tout un policier, garant de l'ordre et de la légalité et qui plus est, le gardien du Nuage des Vongola... Comment cacher une relation qui est pour son époque contre-nature ? Tu crois qu'il l'a dit à Giotto-san ?

    - J'ai fait en sorte à ce qu'il me doive une faveur et je lui ait fait promettre de garder le secret, répondit-il en croisant les bras, puis il continua en voyant le discret soupir de soulagement de Tsuna. En quoi notre relation te déranges-tu ?

    Tsuna lui lança un regard courroucé :

    - Kyoya, tu sais que je t'aime... Je t'aime à en souffrir, mais si jamais les gens en dehors des autres gardiens ou de nos hommes venaient à connaître notre relation, ils pourraient essayer de nous atteindre l'un à travers l'autre et je ne suis pas prêt à ce qu'on m'utilise pour te faire chanter...

    - Déjà, ce n'est certainement pas moi qu'ils chercheront à atteindre au final. C'est toi le boss. Et pour ceux qui voudront te faire du mal que ce soit directement ou à travers moi... Je les mordrai à mort. Dis-moi plutôt la vérité.

    Tsuna soupira, sachant pertinemment qu'il ne le lâcherait pas jusqu'à qu'il lui dise la vérité, ou du moins une partie d'elle.

    - J'avais un peu peur de la relation de Giotto-san, si je lui disais que j'étais de ce bord... Moi-même je n'en savais rien jusqu'à que j'ai compris mes sentiments envers toi... Et puis, comme je te l'ai dit, il y a quatre cents, une relation entre hommes n'est pas aussi bien vue qu'aujourd'hui...

    - Ce n'est pas non plus bien vu à notre époque... Ton argument est irrecevable.

    Tsuna ignora la remarque de son gardien du Nuage et continua :

    - ... Et puis j'étais sérieux quand j'ai dit que notre vie privée ne concernait en rien mon ancêtre et ses gardiens. Ils n'avaient pas besoin de savoir nos amours... D'ailleurs, Mukuro m'a dit que Deamon avait compris pour Chrome et lui...

    Hibari soupira face au changement de sujet mais ne discuta pas plus.

    - Oui. Mais il n'avait pas compris pour nous deux. L'ananas lui a parlé par contre de Kurokawa Hana.

    - Ah oui... Heureusement d'ailleurs qu'elle était en étude à l'étranger pendant toute cette affaire... Elle se serait fait un sang d'encre pour Oni-san.

    Hibari hocha la tête mais ne dit rien, n'en trouvant pas l'utilité. Avec un soupir, Tsuna se laissa allonger sur le lit, fermant les yeux, se sentant fatigué de tout cette agitation enfin réglée. Enfin presque... Il restait un dernier détail à régler...

    Il eut à peine cette pensée qu'il vit plus que sentit, une ombre au-dessus de lui. Il ouvrit les yeux et vit son amant au-dessus de lui.

    - Kyoya...

    Il n'eut pas le temps d'en dire plus que son gardien l'embrassa sauvagement auquel Tsuna participa avec plaisir. A la fin du baiser Tsuna sentit une petite piqûre sur ses lèvres et quand Hibari s'écarta, Tsuna put sentir un imperceptible goût de sang. Hibari lui adressa un regard avide, un rien moqueur.

    - Tu es dans une position plus que invitante...

    Tsuna rougit fortement, se rappelant qu'il se trouvait sur le lit d'Hibari, mais ne dit rien. Il n'était après tout par contre du tout.

    - Ce ne sera pas tout de suite, omnivore, déclara Hibari en quittant le lit.

    - Hein ?! Paniqua Tsuna. Mais...

    - Tu as autre chose à faire, déclara d'un ton sans appel Hibari, quelque peu amusé de la réaction de son amant.

    - Par pitié, lâchez-moi avec la paperasse, supplia Tsuna.

    - L'herbivore te cherche.

    Tsuna n'eut pas besoin de demander de qui Hibari voulait lui parler.

    - Hayato me cherche toujours, déclara-t-il d'une voix lasse.

    - C'est pour ça que tu t'es réfugié dans ma chambre ?

    Tsuna adressa un sourire complice à Hibari.

    - Il n'oserait jamais venir me chercher là, même s'il en avait l'idée.

    - Si jamais c'est le cas, je le mordrai à mort, décréta Hibari en lui retournant le même sourire avec une note plus... carnivore.

    Tsuna eut un petit rire avant de se relever en s'étirant.

    - Hayato va bientôt avoir autre chose à faire que de me chercher...

    les yeux d'Hibari se plissèrent.

    - Elle revient, alors...

    Tsuna hocha la tête et rejoignit son gardien sur le pas de la porte. Il sortit en compagnie d'Hibari qui ferma derrière la porte de sa chambre à double tour. Alors qu'ils marchaient dans le couloir rejoignant le bureau du Decimo, celui-ci répondit :

    - Oui... Elle m'a demandé à ce que personne d'autre que moi ne vienne la chercher à sa sortie de Vendicare, il y a quelques jours...

    - C'est pourquoi tu n'étais pas là pour accueillir Kurokawa Hana quand elle est revenue. Mais pourquoi ne voulait-elle pas que l'herbivore vienne lui aussi à sa rencontre ?

    - Elle ne voulait pas que je dise à Hayato la date où elle sortirait. Tu te souviens comment était Mukuro quand il est sorti lui-même de Vendicare ?

    Hibari eut un rictus triomphant.

    - Je me souviens... Je l'ai mordu à mort.

    - Ça n'avait pas été nécessaire d'ailleurs, déclara Tsuna d'un air réprobateur. Toujours est-il que je n'ai jamais vu Lanalia aussi faible que le jour où elle est sortie de Vendicare. Elle n'avait pas mangé depuis des jours et ses blessures du combat contre son père n'étaient même pas soignées... Elle ne voulait pas que Hayato la voit comme ça. Alors elle m'a demandé de la sortir et de faire en sorte qu'elle puisse trouver un endroit où elle pourrait récupérer vite et seule. Elle ne voulait pas tout de suite retourner au manoir Vongola et "subir la pitié" de mes gardiens... Quelle fierté, ces tueurs à gage, je vous jure !

    - Et maintenant ?

    - Elle va mieux et elle voulait venir seule pour en faire la surprise à Hayato. Elle ne devrait pas tarder...


    Gokudera cherchait depuis maintenant près d'une heure, courant dans toutes les parties possibles du manoir et pourtant Tsuna n'avait pas l'air de vouloir se laisser trouver. La paperasse était-elle aussi cauchemardesque que ça ?

    Quand il arriva dans un coin du jardin, il s'autorisa quelques minutes de pause pour reprendre son souffle. Cela ne servait à rien et il ne le savait. Quand son boss ne voulait pas faire sa paperasse il pouvait être pire que Mukuro au jeu du cache-cache. Et pourtant ça ne l'empêcherait d'à chaque fois le chercher. Il pouvait sinon demander à Hibari de le trouver... Gokudera était certain que le gardien du Nuage savait où chercher. Étant son amant depuis presque deux ans, il était le seul à pouvoir faire fléchir le boss concernant la paperasse... Gokudera refusait de savoir quels arguments l'homme du Nuage employait d'ailleurs. Et il ne voulait pas non plus s'abaisser à aller demander l'aide d'Hibari.

    Il poussa un grand soupir avant de se décider avant de décider de son prochain itinéraire de recherche quand il sentit un souffle sur son coup et une main se positionna devant sa bouche. Il essaya de se débattre avant de sentir une étreinte sur son dos et de reconnaître l'odeur caractéristique de son agresseur. Il se détendit automatiquement et tandis que la main sur son visage relâchait la pression, il soupira un sourire heureux aux lèvres :

    - Lanalia...


    Lanalia rit intérieurement. Elle n'était arrivé dans les jardins du manoir japonais des Vongolas que depuis quelques minutes et la première personne qu'elle rencontrait était la seule qu'elle voulait voir. Celui-ci ne l'avait pas senti, et lui tournait le dos. C'est avec une note joyeuse qu'elle se disait que des leçons devront être enseignées à son homme. Et qui de mieux qu'elle, venant d'une ex-famille d'assassin pouvait lui apprendre à mieux être sur ses gardes ? Elle se réjouit alors d'avance sur les moments de surprise qu'elle pourrait lui donner en "testant" ses leçons.

    Elle hésitait grandement... Devait-elle s'annoncer ? Ou devait-elle... ? Son côté joueur prit finalement le dessus et elle s'approcha avec assurance et discrétion derrière son amant et l'empêcha de faire le moindre bruit, le prévenant de son retour comme à chaque fois qu'elle le faisait quand elle se prétendait muette. Gokudera se débattit un peu avant de comprendre de qui il devait s'agir. Quand elle entendit son nom chuchoté elle eut un sourire jusqu'aux oreilles et le tourna vers elle. Elle n'eut pas le temps de faire la moindre remarque que dès qu'il se trouva face à elle, il scella ses lèvres aux siennes. D'abord étonnée que ce soit lui qu'il l'embrasse elle finit par se détendre et répondit au baiser. Puis, une fois séparés, Gokudera lui lança un regard mécontent.

    - Depuis quand es-tu sortie ?

    Lanalia fit une grimace. Elle s'était attendue à ce qu'il pose de suite cette question. Elle avait beau avoir réfléchi à ce qu'elle lui dirait elle n'avait toujours pas décidé si elle lui mentait ou non. Elle finit par choisir de lui dire le vérité en voyant le regard accusateur de Gokudera.

    - Quelques jours... Déclara Lanalia en se grattant l'arrière du crâne.

    - Tu t'es échappée ? S'inquiéta Gokudera puis voyant Lanalia secouer la tête, il posa une autre question. Pourquoi n'en as-tu rien dit à Tsuna ?

    - En fait... Tsuna était au courant. Il est venu m'accueillir à ma sortie, répondit Lanalia avant de rajouter rapidement en voyant le regard surpris et blessé du gardien de la Tempête. C'est moi qui lui dit de ne rien te dire !

    - Pourquoi ? Tu ne voulais pas que je t'accueille ?

    - Disons plutôt que je voulais réfléchir un peu seule à ce que nous ferions... Vu que mes plan ont un peu changé, je voulais être sûre d'être sur une bonne...

    - Dis plutôt que tu n'avais pas envie que je te voie à ta sortie de la prison Vendicare.

    Lanalia grimaça. Il avait vu juste. Mais elle n'allait pas l'avouer aussi facilement.

    - Non, je...

    - Ne mens pas. J'ai déjà vu quelqu'un à sa sortie de Vendicare... Je sais comment on en sort... Tu ne voulais pas que je te voies aussi faible.

    - Il y avait quand même une différence entre moi et Mukuro, tenta Lanalia. Mukuro y resté pendant des années, moi que quelques mois.

    - Quelques mois en captivité sont bien suffisant pour faire perdre la forme et la santé, souffla Gokudera. Mais apparemment, tu as bien récupéré... Et tes mains ?

    - Ça peut aller... Abandonna Lanalia en montrant ses doigts étroitement bandés. Je peux les bouger un peu mais je préfère laisser ma main en repos pendant un moment. Je ne me battrai pas pendant plusieurs semaines jusqu'à être sûre à cent pour cent que mes griffes sont opérationnelles. Je... Désolée, Hayato... pour t'avoir caché tout ça...

    Gokudera soupira avant de lui adresser un petit sourire.

    - C'est bon. Je comprend. Tu compte faire quoi maintenant que tu as quitté les Scassinatore ?

    Lanalia ferma les yeux avant de les rouvrir, une lueur de détermination dans les yeux.

    - Je vais déjà trouver un appartement et un boulot pour recommencer à vivre en société. Je ne veux pas dépende de la famille Vongola, trop longtemps. Tsuna m'a beaucoup aidé pour ma sortie de Vendicare, je ne veux pas lui en demander plus. Et puis, je voudrais recommencer à vivre en société, m'occuper de moi-même. Ensuite d'ici peut-être un an ou deux, je demanderais à Tsuna si je peux faire partie de votre famille.

    - Tu sais que si tu lui demande maintenant, il acceptera tout de suite, remarqua Gokudera.

    - Oui. Mais pour l'instant j'ai envie de m'éloigner de la mafia directe...

    - Tu comptes t'installer où exactement ?

    - A Namimori. Je ne vais pas non plus m'éloigner de vous, sourit Lanalia. Et puis comme ça je pourrais venir vous voir très souvent.

    Elle scruta le visage de son aimé qui semblait pensif avant de déclarer :

    - Je te proposerais bien d'emménager avec moi...

    Le regard de Gokudera s'illumina de joie. Il avait attendu la proposition avec impatience mais le petit sourire que lui donna Lanalia le refroidit.

    - Mais je suis sûre de ta réponse...

    Gokudera réfléchit alors à toute allure. Qu'est-ce qui pourrait bien l'empêcher de vivre avec Lanalia ? Puis la réponse lui vint rapidement. Ses épaules s'affaissèrent en comprenant le problème.

    - En tant que bras droit, déclara-t-il, je me doit d'être alerte à tout moment. Je doit être près de mon boss. Il est vrai que Namimori n'est pas loin, mais pour parer à toute éventualité je me dois de rester au manoir... C'est de ça dont tu veux parler ?

    Lanalia acquiesça. Gokudera soupira, avant de se gratter la nuque.

    - Ça ne te dérange pas ? Je veux dire... Que je veuille faire passer Tsuna avant nous ?

    - En quoi cela me dérangerait ? Tsuna est ton boss et c'est mon ami aussi ! Je ne suis pas une de ces filles qui te demanderais de passer un maximum de temps avec elle et pour cause : je te comprend parfaitement. La sécurité de Tsuna et le travail passe avant tout.

    - Tu tiens à le protéger toi aussi... Déclara Gokudera d'une voix pensive. Dis-moi qu'est-ce qui t'a pousser à venir dans notre camp ?

    - C'est quoi cette question soudaine ? Demanda-t-elle un peu surprise en mettant sa main sur sa hanche.

    Gokudera haussa les épaules.

    - A cause d'un truc qu'on a pensé avec les gardiens... Alors ?

    - Tsuna, répondit-elle immédiatement. Tsuna m'a intéressé dès le début... Avant toi, je veux dire.

    - Et tu sais en quoi ?

    - C'est quoi toutes ces questions ? Se méfia Lanalia avant de réfléchir. En fait je ne sais pas trop pourquoi... Sa puissance est indéniable, il a du charisme, surtout ces derniers temps, il prend soin de sa famille, au contraire de beaucoup de famille mafieuse, mais tout en exacerbant la violence. Son sourire et son air innocent est quelque chose de rare dans la mafia et surtout c'est quelque chose que j'aimerais bien voir perdurer dans ce monde. Pour moi il est la solution au monde de la mafia.

    Quand Lanalia retourna son attention sur Gokudera, celui-ci la regardait intensément. Lanalia déclara alors rapidement.

    - Ça ne veut pas dire que je t'aime moins ! Je...

    - Est-ce que tu aurais aimé qu'il ne se trouve jamais dans les affaires de la mafia ?

    Lanalia se calma. Elle réfléchit puis répondit.

    - Bien sûr j'aurais aimé qu'il ne devienne jamais mafieux et qu'il ne soit pas obligé de prendre d'aussi gros risque que ceux qu'il a pris pour moi, mais... Mais si jamais il n'était pas devenu le boss, jamais je ne l'aurais rencontré, ni toi. Et ça c'est quelque chose que je ne voudrais pas louper pour rien au monde !

    Gokudera eut alors un sourire radieux et embrassa la jeune fille qui lui répondit, un peu étonnée de la conversation qu'ils venaient d'avoir. Gokudera baissa légèrement alors son regard pour la regarder droit dans les yeux.

    - Bienvenue dans la famille.

    - Pas maintenant, je t'ai dit ! Ragea alors Lanalia en comprenant la nature des précédentes questions. Fais-moi repasser le test dans deux ans !


    - Haha ! Rigola Yamamoto en voyant le couple de Gokudera et Lanalia dans le jardin s'embrasser avant de commencer à se donner des coups. Ils ont l'air de bien s'amuser !

    - Est-ce qu'ils savent qu'on les voit très bien d'où nous sommes ? Demanda Lambo, penché contre la fenêtre fermée.

    - Eh les non-casés ! Appela Mukuro alors qu'il entourait de ses bras les hanches de Chrome. Si vous voulez joueur les voyeurs, allez directement près d'eux. Comme ça moi et ma douce Chrome seront nous aussi tranquilles.

    - Mukuro-sama... Ce n'est pas gentil de leur rappeler...

    - Haha ! Rigola Yamamoto. Ne t'inquiète pas Chrome. Si je fais ça, Mukuro, Gokudera va me tuer à coup sûr...

    - Alors allez-vous trouver quelqu'un !

    Lambo rougit alors violemment en pensant à une certaine jeune chinoise qui se trouvait en ce moment chez la mama. Il ne s'était rendu compte de ses sentiments envers I-Pin que depuis l'enlèvement de Tsuna le mois dernier et se souvenait parfaitement comment celle-ci n'avait pas arrêter de le consoler ses inquiétudes tout au long de ce mois. Il se souvenait de sa douceur et sa compassion et sans qu'il ne fasse quoi que se soit pour l'amorcer un sentiment de chaleur commençait à naître à chaque fois qu'il pensait à son amie qu'on pourrait dire d'enfance (même s'il restait toujours un enfant) et il ne savait pas trop comment lui avouer... Surtout s'il ne savait pas ce qu'elle pensait. Certes ils étaient amis. Mais ils se côtoyaient comme de frères et sœurs, aussi voulait-ils attendre un peu d'avoir grandi, pour être sûr de ses sentiments. Il n'en avait pas encore parlé aux autres gardiens ni même à grand frère de cœur. Il essaya de cacher au maximum sa gêne, essayant de paraître naturel. Yamamoto rigolait.

    - Merci de t'inquiéter pour moi, Mukuro. Mais pour l'instant, je ne cherche personne. Entre les cours, mes entraînements et ce que nous faisons ne tant que mafieux, je n'ai pas vraiment le temps d'être avec quelqu'un...

    - VOOII !

    Les quatre gardiens se tournèrent vers la porte et virent sans surprise au vu du cri, Squalo qui se tenait à l'entrée de la pièce. Celui-ci entra sans ménagement tandis que ses lèvres s'étirèrent sur un sourire carnassier.

    - De quoi vous parlez ? Ça semble intéressant !

    - Squalo ! Accueillit Yamamoto avec un sourire, tandis qu'il marchait vers lui. Qu'est-ce que tu fais, ici ?

    - J'ai du travail pour ton boss ! S'écria le bras droit de Xanxus en agitant les quelques feuilles de papier dans ses mains. Et une déclaration de guerre de la Varia !

    - Hahaha ! Rit Yamamoto de bon cœur ne prenant pas du tout au sérieux les dernières paroles de Squalo, tandis que Mukuro se retenait difficilement de sortir son trident face au volume assourdissant du requin de la Varia. Ça a l'air intéressant comme jeu... Comment on y joue ?

    - VOOOII ! Ce n'est pas un jeu ! Le boss est extrêmement énervé par ce que lui a fait le tien avant la bataille. Le gamin l'a mis dans une rage épouvantable ! Et c'est nous qui avons dû écoper à sa place !

    - Mah, mah... Temporisa Yamamoto en posant une main sur son épaule et en l'entraînant hors de la pièce. Tsuna s'est déjà excusé, non ?

    - Excusé ? Et tu crois que ça va nous suffire ? VOOII ! S'il recommence ce genre de tour on est mort ! s'égosilla Squalo, tandis que la porte se fermait sur les deux gardiens de la Pluie.

    Les deux gardiens du Brouillard regardèrent intensément la porte fermée d'où il pouvait encore entendre la voix on ne peu plus reconnaissable de Squalo et le rire insouciant de Yamamoto. Mukuro eut à nouveau son rire moqueur.

    - Quelque chose me dit qu'il a déjà trouvé ce quelqu'un, Kufufu...

    - Mukuro-sama, soupira Chrome. Arrêtez de former des couples entre tous les gens que vous croisez, ça en devient lassant.

    - Je n'y peux rien, Chrome, si ça devient véridique. J'avais eu raison sur l'alouette et Tsunayoshi, non ?

    - Vous nous aviez tous bluffés, à ce moment-là, déclara Chrome en se rappelant comment elle et les autres gardiens avaient surpris Tsuna et Hibari en train de s'embrasser au détour d'un couloir.

    - D'ailleurs, ça fait un moment que je n'ai pas vu Sasagawa Ryohei...

    - Il est allée aider Hana-chan dans ses révisions pour son concours qui est dans moins d'un mois. Mais je crois que ce n'était qu'un prétexte pour la voir... Hana-chan n'a pas besoin de l'aide de Ryohei-san pour ses révisions, sourit Chrome.

    - Kufufufu, je suis d'accord. Je suis même dans l'idée qu'il va la déranger plus qu'autre chose...

    - Hana-chan ne va pas lui en vouloir longtemps, sourit Chrome.

    Lambo écouta d'une oreille discrète la conversation des deux gardiens du Brouillard avant de demander d'une voix traînante.

    - Dîtes, vous croyez que c'est ce qu'on appelle le calme avant la tempête ? Le fait que tout le monde soit un peu partout à s'occuper que de ses affaires personnelles ?

    Mukuro fusilla du regard le jeune garçon impertinent qui venait de déranger la conversation qu'il voulait faire devenir intime avec SA Chrome, quand Chrome se détacha de Mukuro sous le regard suppliant de celui-ci. Ignorant complètement (consciemment) l'état de son petit-ami, elle prit Lambo dans ses bras et déclara avec un petit sourire.

    - Je crois plutôt qu'on pourrait appeler tout ça... un repos bien mérité.

    THE END

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Et pour moi aussi ! Cette fic est enfin terminée ! Merci à tous ceux qui ont reviewé, lu et et suivi ma fic depuis l'été dernier, vos encouragements et vos critiques m'ont énormément servies !

    S'il y a encore des points obscurs dans la fic, n'hésitez pas à les poser, je vous répondrais !

    Concernant le combat Tsuna/Septimo, peut-être (je dis bien peut-être) que je mettrais quelque petites retouches quand j'aurais le temps.

    Donc le petit point sondage est terminé : La fic que je posterais la prochaine fois sera Il ragazzo. Fear of Darkness devra attendre un peu ! Étant donné qu'il n'y a aucun chapitre de fait pour l'instant, je ne posterais pas tout de suite Il ragazzo. Mais ne vous inquiétez pas toutes les idées sont dans ma tête j'ai même pu peaufiner durant la semaine, certain point, donc tout va bien ^^ Il faudra attendre quelques semaines c'est tout !

    Je vais peut-être également pouvoir continué When Primo enconters Neo Primo et faire bouger l'auteure pour poster la suite ^^. A plus, tout le monde !


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