• Lecfan : Un grand merci à tous pour vos commentaires

    A/N : Cette fanfiction se passe environs deux mois après la bataille des représentants des arcobaleno.

    Pensée / Italien.


     Voyage des Vongola


    Chapitre 2 : Arrivée en pays étranger.

    Tsuna cligna des yeux.

    - Où est-ce que je suis ? Dans le futur ?

    C’était la première pensée qui lui était venue à l’esprit. Il observa la forêt qui l’entourait. Celle-ci ressemblait un peu à celle où il s’était retrouvé dans le futur. Au moins, là il n’était pas enfermé dans un cercueil. Donc techniquement, son futur lui n’était pas mort on ne faisait pas semblait l’être.

    Il avait encore ses affaires dont ses gants, son casque et malheureusement le livre de Reborn aussi… Il regarda sa montre, deux minutes s’étaient écoulées.

    - Je m’ennuie… Ah, je sais ! En attendant, je ferais mieux de faire les exercices de Reborn.

    Il sortit de son sac son livre d’exercices ainsi qu’un cahier et un stylo. L’adolescent s’installa contre un arbre et commença à écrire.

    Au bout d’un petit moment, il entendit des voix qui parlaient dans une langue étrangère. Les personnes qui approchaient parlaient en italien ! Il était donc en Italie ! Tsuna soupira. Il n’était pas surpris.  Dans le futur, il avait sûrement pris la place de Vongola Decimo. Il rangea ses affaires ne sachant pas si ceux qui approchaient étaient des ennemis ou non. Il regarda à nouveau sa montre.

    - Quoi ?! Les cinq minutes sont passées ?! Non, non… Ne me dîtes pas que ça recommence !

    Les personnes à qui appartenaient les voix semblaient s’agiter en entendant ses cris. Tsuna se réfugia derrière un arbre, ne se rappelant que trop bien de l’attaque de Lal Mirch dans le futur. Trois hommes apparurent dans le champ de vision de l’adolescent. Ils étaient tous âgés d’environ trente ans.

    - La voix qu’on a entendue venait de là. Déclara un homme aux cheveux blonds et aux yeux bruns.

    - C’est peut-être une victime des bandits qui traînent dans le coin. Supposa un deuxième. Celui-ci avait les cheveux bruns et les yeux bleus.

    - Je ne pense pas. Il n'y a pas de signe de bagarre... constata le troisième, il avait les cheveux blonds et les yeux bleus.

    Tsuna sursauta lorsqu'il remarqua les vêtements qu'ils portaient. Ils semblaient sortir tout droit d'un film historique.

    « Hiieee ! Où est-ce que j'ai atterri ? Non, ne me dites pas que... que je suis dans le passé ? Non, c'est impossible... »

    Tsuna se saisit le tête avec ses deux et mains et s'accroupit.

    « Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais faire ? »

    - Eh ! Je viens d'entendre quelque chose. Ça vient de là.

    Tsuna étouffa un cri. Il avait compris toute la conversation grâce aux bases d'italien que Reborn lui avait appris (lire, torturé). Il ne voulait pas se faire remarquer le temps qu'il prenne une décision. L'adolescent inspira un grand coup et se calma. Il entendait déjà la voix de Reborn, lui hurler dessus en le frappant :

    - Dame-Tsuna, un boss de la mafia doit rester calme en toute circonstance !

    Le brunet gémit. Il ne ressentait aucune menace émaner de ces italiens. Son hyper intuition lui soufflait qu'ils étaient de bonne personnes. La première chose à faire dans cette situation c'était de savoir où et quand il avait atterri. Bah, ça c'était simple, il avait juste à demander à ces hommes. Ensuite... bah... euh... il verrait en temps et en heure, s'il réussissait à survivre... .

    Il se leva et sortit de sa cachette. Les trois hommes sursautèrent surpris.

    - Qu'est-ce que tu fais ici, gamin ? C'est dangereux.

    - Euh... Je... je suis perdu...

    - Tu n'es pas blessé ?

    - Ne pas...

    - On a entendu des cris. C'était toi ?

    - Euh... Oui...

    - Il y a des bandits dans ces bois. C'est dangereux pour un enfant seul. Nous pouvons t'accompagner jusqu'à la prochaine ville. Là-bas tu pourras retrouver ton chemin.

    - Oui, merci. Sourit Tsuna, reconnaissant.

    Au moins, il n'aurait pas à traverser la forêt tout seul.


    Au cours du trajet, Tsuna apprit que l'homme aux cheveux blonds et aux yeux bruns s'appelait Fabrio, celui qui avait les cheveux bruns et les yeux bleus, Rezio et celui avec les cheveux blonds et les yeux bleus se nommait Dunio. Les trois italiens étaient frères. C'était des marchands qui voyageaient de ville en ville. Ils longeaient la forêt avec leur convoi quand ils avaient entendu hurler, et, croyant à une attaque de bandits, ils s'étaient précipités.

    -Euh... Pardon.

    -Ne t'excuse pas, gamin. Ce n'est rien. Mais, au fait, tu portes des vêtements assez étranges. Rigola Farbio.

    Tsuna, surpris, regarda ses vêtements. Il portait encore son uniforme et celui-ci contrastait  avec les habits des marchands.

    -Oui, c'est vrai. Je n'avais pas remarqué. On dirait des vêtements de riche. Remarqua Dunio.

    -C'est... c'est parce que je suis un étranger.

    -Ah, ça explique tout : tes vêtements ainsi que le fait que tu te sois perdu. Songea Rezio.

    -Oui... je... en quelle année, somme-nous ?

    -Pourquoi ? Tu as voyagé dans le temps ? Plaisanta Dunio.

    -Euh... C'est exactement ça... pensa Tsuna.

    -Dunio ! Gronda Fabrio. Ne t'inquiète pas, gamin. Notre frère adore plaisanter.

    -Nous sommes en 18XX. Renseigna Reizo.

    « Quoi ?! Je... Je suis à l'époque du Vongola Primo ! C'est impossible ! Comment le bazooka a pu m'envoyer aussi loin dans le passé ?! … Giannini... »

    Le cerveau de Tsuna tournait  plein régime mais seuls ses yeux trahissaient sa tempête intérieure. Heureusement, aucun des hommes ne le remarqua.

    -Voilà, nous sommes arrivés. Annonça Dunio.

    Devant les quatre hommes, il y avait trois charrettes tirées chacune par au moins deux cheveux. Tsuna entendit des cris d'enfants. Soudain trois garçon et une fillette d'environs dix ans apparurent.

    -Papa, tu es rentré ! S'exclama un des garçons en sautant dans les bras de Fabrio.

    -Qui c'est, lui ? Demandèrent les autres enfants.

    -C'est Tsunayoshi. C'est un étranger. Il s'est perdu dans les bois. Répondit Rezio.

    -Bonjour. Salua l'adolescent.

    -T'es un idiot ou quoi, pour te perdre dans les bois ? En plus, ton prénom est compliqué. On n'arrive même pas à le prononcer. Déclara la fillette.

    Tsuna regarda l'enfant, confus. Il n'avait pas réussi à comprendre toutes ses paroles. La fillette avait parlée trop vite pour lui. Cependant, après un moment de réflexion, il avait compris l'essentiel.

    -Luna ! Ne parles pas comme ça ! Rouspéta Fabrio.

    -Ce n'est rien. Déclara Tsuna au marchand, il se tourna ensuite vers Luna et s'accroupit pour être à sa hauteur. C'est vrai, je suis un idiot. Pour mon prénom, tu peux m'appeler Tsuna, comme mes amis.

    Les yeux de la fillette s'agrandirent de surprise aux mots de l'étranger. Jamais personne ne lui avait parlé comme ça. Enfin, si, il y avait une autre personne mais il ne comptait pas vraiment. D'habitude, lorsqu'elle disait un mot de travers, les autres personnes la grondait mais pas lui. Elle regarda l'inconnu plus attentivement. Une sorte d'aura semblait émaner de lui. Celle-ci lui donnait envie de faire confiance à l'étranger, comme cet homme. Luna sourit. Elle aimait bien cet étranger.

    -Tu veux bien venir jouer avec nous, Tsuna ?

    -Pas tout de suite, Luna. Interrompit Fabrio. Tes oncles et moi devons discuter avec lui avant. Vas donc jouer avec ton frère et tes cousins.

    -D'accord. Mais je veux que Tsuna jure qu'il va jouer avec moi.

    Le père de la fillette se tourna vers l'intéressé.

    - Ça ne te dérange pas ?

    - Non, c'est bon. Sourit Tsuna. Je jouerais avec toi. Promis.

    - Ok. À plus tard !

    Luna se détourna pour rejoindre les garçons, qui étaient partis un peu auparavant.

    -Tu es incroyable, Tsunayoshi. Déclara Dunio. Peu de personnes sont invitées par Luna à jouer avec elle.

    -C'est sûr. Elle ne fait pas confiance facilement aux autres, surtout aux étrangers. Confirma Rezio.

    - Tsunayoshi, tu es doué avec les enfants.

    - Euh… oui.

    A ces mots, Tsuna repensa à Lambo, I-Pin et Fûuta . Une légère nostalgie le traversa. Il ne savait pas s’il allait les revoir… Et ses amis, même Hibati et Mukuro lui manquaient déjà…

    « Non, ce n’est pas le moment ! Je vais les revoir ! C’est sûr ! »

    - Viens. On va t’installer sur un chariot. La prochaine ville est à dix kilomètres.

    - Merci.

    Tsuna soupira intérieurement. Il allait pouvoir se reposer. Les noms et les verbes italiens commençaient à se mélanger dans sa tête. Tout s’embrouillait, il n’était même pas sûr que ce qu’il avait compris fût juste. Il pouvait déjà sentir Reborn arriver traînant son Léon-marteau… Au moins, en ville, il trouverait une solution.


    Plusieurs personnes discutaient autour d’une table. Un homme semblant présider la réunion prit la parole :

    - Le plan à commencé… Nous allons bientôt dominer le monde de la mafia et rien ni personne ne pourra nous arrêter…


    Lecfan : fin du chapitre 2

    Lecfan : Un petit commentaire ?


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