• Lecfan : A/N : Cette fanfiction se passe environs deux mois après la bataille des représentants des arcobalenos.

    Pensée / Italien


     Voyage des Vongola


    Chapitre 4 : Rencontre imprévue

    - Giotto, calme-toi ! Nous ne savons même pas si c’est vrai ou pas. Raisonna G, en tentant d’arrêter Primo qui se dirigeait vers l’écurie où se trouvait les chevaux.

    - G ! Un innocent a été impliqué ! Je ne peux pas rester ici à ne rien faire. Bien sûr, tout le monde vient avec moi, soupira le blond. Cependant je veux que vous cachiez votre présence. La vie de l’otage est le plus important à mes yeux.

    - Bien sûr que nous t’accompagnons, Giotto. Déclara avec calme, Asari. Nous allons sauver cette pauvre personne.

    - Tch. Idiot de flûte.

    - Nufufu. Je ferais en sorte que les idioti se souviennent de ce qui se passe quand on s’en prend aux Vongola.

    - Quelqu’un sait-il où est passé, Alaude ? Demanda G.

    - Il est allé préparer les chevaux. Il savait exactement comment aller réagir Primo et il a pris les devants. Soupira Lampo.

    Giotto se tourna vers sa famille. Il était heureux de voir comment tous avait réagi. Il repensa à la lettre et frémit. Il espérait sincèrement que la personne que retenaient les Maladiota allait bien. Il ne comprenait cependant pas pourquoi ils avaient écrit que l’otage était son frère. C’était pourtant bien connu que Giotto Vongola était orphelin. Il n’avait aucun parent lié à son sang à part son cousin. Qui peut bien être ce « frère » ? Cette question le tracassait.


    - Outch. Ma tête… j’ai mal… Se plaignit Tsuna en se réveillant.

    Il porta sa main à l’arrière de son crâne, là où la douleur était la plus forte. Il sentit quelque chose de visqueux. L’adolescent déglutit et regarda sa main. Sur ses doigts, il avait quelques gouttes d’un liquide rouge. Du sang.

    - Reborn va me tuer, c’est officiel.

    C’est tout ce qu’il trouva à dire.

    Il repensa  à ce qu’il s’était passé dans la ruelle. Là ou les personnes qui l’avaient agressé, l’avaient certainement enlevé. Tsuna n’arrivait pas à comprendre pourquoi il s’était senti aussi mal. Même maintenant, il était fiévreux et avait l’impression que sa tête tournait.

    L’adolescent observa les lieux. Il se tournait dans une pièce sale. Les murs de pierres semblait sur le point de s’écrouler. Il n’y avait qu’une minuscule fenêtre située en hauteur qui laissait filtrer un peu de lumière. La pièce était nue de tout objet mais cependant il y avait des sortes de gravats qui laissaient deviner ce que ces meubles étaient devenus. En face de lui, se trouvait une porte en bois. Celle-ci, outre la fenêtre, semblait être la seule issue.

    Tsuna n’était pas attaché. C’était le premier bon point de la situation. Deuxième bon point, ses kidnappeurs ne lui avaient pas pris son sac. Il soupira de soulagement.

    Il se leva. Ses jambes flageolaient légèrement. Il s’approcha de la porte et entendit des voix parler en italien. Il laissa échapper un gémissement de douleur. Les mots s’infiltraient dans sa tête et accentuaient son mal de crâne. Ah ! Les merveilles de langues étrangères ! Malgré ces difficultés, l’adolescent réussit à comprendre quelques bribes : Vongola Primo va venir… frère… l’enfant enlevé… tué les deux…

    Le brunet déglutit. Primo allait venir ! Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il avait avoir avec cette histoire ? Il ne fallait surtout pas que le Primo le voit…

    « Et pourquoi ce verbe « tuer », d’abord ? »

    Tsuna réfléchit. Il devait s’échapper, maintenant. Il examina la fenêtre de loin. Elle ne semblait pas être trop haute être trop haute et assez large pour qu’il puisse y passer.

    Soudain, il remarqua dans un coin une vieille cape avec quelques trous. Il a prit. Cela lui permettra de ne pas être reconnu. Il la secoua pour enlever la poussière. Il mit son sac en bandoulière et se recouvrit de la cape en prenant bien soin de cacher ses cheveux, marque qui le caractérisait lui et son arrière grand-père.

    Il s’approcha de la fenêtre et inspecta les alentours. La vue donnait sur une clairière paisible où coulait un ruisseau. Il donna un coup de coude dans la vitre et celle-ci se brisa. Il fit attention à casser tous les morceaux qui pourrait le couper. Tsuna se dépêcha, ses ravisseurs avaient dû entendre le verre se fracasser. Il s’enveloppa de sa cape et sortit par la petite fenêtre. Derrière lui, il entendit les hommes se précipiter dans la pièce et remarquer son absence ainsi que l’état de la fenêtre. Un des kidnappeurs donna l’alerte en le voyant s’enfuir à travers la clairière.

    - Dépêchez-vous, bande de crétin. Notre otage s’enfuit !

    Tsuna jeta les coups d’œil derrière lui. Ses poursuivants, au nombre de quatre, semblaient peiner à le rattraper. Il fallait dire que Tsuna avait de l’entraînement à force de se faire courser par des agresseurs, chiens et autres choses que Reborn lâchait et même parfois pour tenter de fuir le tuteur sadique. « Tenter » était le bon terme pour décrire cette course-poursuite car ses cibles n’échappaient jamais au tueur à gage et le jeune garçon finissait toujours dans un état lamentable.

    Il commençait déjà à distancer ses poursuivants mais c’était sans compter sur sa maladresse légendaire. Il s’étala de tout son long sous le nez de Primo… Attends ! Primo ?!


    Giotto ne savait pas comment réagir lorsqu’il vit le soi-disant otage des Maladiota s’enfuir et surtout quand celui-ci prit une rapide avance sur ses ravisseurs avant de trébucher juste à ses pieds. Il était tiraillé entre l’envie de rire entre devant cette situation, d’offrir son aide à l’évadé et d’attaquer les hommes qui avaient enlevé un enfant. Il avait désigné le fuyard comme un enfant parce que toute son allure indiquait que c’était une ou plutôt un adolescent mais qui ne devait pas avoir plus de quinze ans.

    Il leva les yeux vers les kidnappeurs. Ceux-ci s’étaient arrêtés net en voyant devant qui leur poule aux œufs d’or était tombée. Ils étaient tous en train de se dire qu’ils étaient « terriblement chanceux ». En effet, juste quand leur prisonnier avait décidé de prendre la poudre d’escampette, le Boss Vongola rappliquait. C’est précisément ce moment-là que choisit leur propre patron pour faire irruption et leur crier des ordres.

    - Qu’est-ce que vous faites, bande de crétins ? Je vous ai demandés de me rapporter le garçon.

    Un silence de mort accueillit sa déclaration. Le patron, Lucius de son prénom, vit une expression ahurie se dessiner sur les visages de ses sous-fifres figés, leurs bouches grandes ouvertes et leurs yeux ronds comme des soucoupes. Il se tourna vers l’origine de leur stupeur et ce qu’il vit l’effara.

    - Primo, quelle joie de vous accueillir dans notre humble demeure ! Nous ne vous attendions pas si tôt.

    Malgré cette déclaration pleine de suffisance, Lucius ne put s’empêcher ses jambes de trembler. Devant lui se tenait le jeune Boss des Vongola qui semblait en colère. Très en colère. Mauvais. Très mauvais.

    Giotto était hors de lui, surtout après avoir entendu Lucius. Sa mâchoire se crispa. Soudain il entendit des gémissements de douleur. Primo s’adoucit aussitôt. Il se pencha vers l’adolescent.

    - Est-ce que ça va ?

    - Euh… oui. Répondit le plus jeune.

    Celui-ci avait relevé la tête. Malgré l’ombre de sa cape qui cachait partiellement le visage, Primo pouvait apercevoir des yeux doux.

    Il se tourna à nouveau vers les Maladiota et plus particulièrement vers leur Boss.

    - Je vous remercie d’avoir pris soin de mon… hum… de mon frère.

    Tsuna se figea. Frère ? Qu’est-ce que le Primo voulait dire ?

    - Mes amis souhaitent, tous comme moi, vous dédommager.

    Sur ces mots, G, Asari, Lampo, Alaude et Deamon sortirent de la forêt. L’adolescent remarqua que ses ravisseurs reculèrent légèrement et que leur patron déglutit.

    - Vous allez un jour me le payer, Vongola. Toi, aussi gamin. Déclara Lucius en se tournant vers Tsuna.

    «  Moi aussi ?! Pensa Tsuna. Mais qu’est-ce que j’ai avoir là-dedans ? C’est plutôt moi, la victime dans tout ça. »

    Lui et ses hommes se retirèrent prudemment tout en surveillant les gardiens et Giotto. Tsuna, pendant ce temps, s’éloigna imperceptiblement mais rapidement du Primo.

    - Pfft ! Que de la racaille ! Râla G.

    - Nufufu. Ce n’était vraiment pas amusant. J’aurais voulu voir leur expression devant mes illusions.

    - Dommage. J’aurais voulu les arrêter pour enlèvement.

    - Est-ce que tu vas bien, ils ne t’ont pas blessé ? Demanda Giotto en regardant Tsuna qui s’était relevé.

    - Euh… Non… Je… je vais bien… Répondit Tsuna en reculant précipitamment. Euh… Merci…

    - Tu es sûr ? Demanda le blond en se rapprochant.

    - Oui…

    Tsuna continua de s’éloigner en reculant lorsqu’il glissa sur une flaque de boue. Pendant cette glissade, sa cape s’envola découvrant son visage.

    - Aïe…

    L’adolescent remarqua alors que le Primo et ses gardiens le fixaient. Surpris était un euphémisme pour décrire leur réaction. Giotto restait là, bouche-bée. Devant lui, aussi incroyable que cela puisse paraître, il y avait un double de lui. La seule chose de l’adolescent ainsi que la silhouette maigrelette qui lui donnait une impression de fragilité. Il pouvait maintenant clairement comprendre l’erreur des kidnappeurs. L’enfant pouvait réellement passer pour son frère voire même son fils si l’ex-otage, n’était pas si âgé.

    Tsuna prit sa cape et recula doucement. Il s’apprêtait à s’enfuir en courant quand il fut pris d’une toux violente. Il frissonna.

    Giotto s’était précipité aussitôt au côté du brunet. Il posa sa main sur le front de celui-ci. L’adolescent sursauta.

    - Son front est brûlant. Déclara brusquement Giotto. Il est malade.

    Asari et G accoururent aux côtés de Giotto.

    - Je… je vais bien… Tenta de les calmer Tsuna.

    Tsuna essaya de se dégager de l’emprise du blond exarçait sur lui depuis qu’il lui avait pris la température. Il avait réussi lorsque ses jambes faiblirent. Il tomba dans les bras du Primo. Il eut à nouveau une quinte de toux.

    - Tout va bien. Nous ne te ferons aucun mal. Le rassura Asari.

    - On va t’emmener chez un médecin pour te soigner. Ne t’inquiète pas. Annonça Giotto d’une voix calme et apaisante. D’accord ?

    Le brunet hocha la tête se sentant trop faible pour parler. Voyant son état, le blond mit le jeune garçon sur son dos et repartit. Tsuna doucement secoué et fatigué par les événements s’endormit.


    Un homme attendait dans une salle plongée dans l’ombre. Une deuxième personne arriva essoufflée.

    - Alors ? Demanda l’homme à l’arrivant.

    - Tout s’est bien passé. Le Vindice n’y a vu que du feu.

    - Tu les as ?

    - Oui.

    - Le plan fonctionne parfaitement. Bientôt… Bientôt…


    Lecfan : Fin chapitre 4

    Lecfan : A.N : Merci à tous pour vos commentaires. C’est encourageant de savoir que des personnes aiment. Bon voilà le chapitre 4, l’un des plus volumineux de ce que j’ai écrit pour l’instant. L’omake arrive prochainement.

    Bon bah voilà, je crois… Ah, oui ! Un petit commentaire ?

    Edit 29/25/2014 : Et voilà l’omake rajouté :


    Lecfan : A/N : Merci Miyuki Kooky/ Arrow Dream/ DragonneYukkin/ Karo/ BlackCerise et tous les autres pour avoir posté leurs commentaires, suivre ma fanfiction et l’avoir ajouté dans leurs favoris.

    Bon, bah, voilà l’omake. Si vous avez des questions, posez-les moi, je me ferais une joie d’y répondre.


    Omake :

    La dispute entre Alaude et Daemon

    Daemon se promenait tranquillement dans le manoir lorsqu’il aperçut une porte ouverte. Cette porte menait à la chambre d’Alaude. Ne résistant pas à la tentation, il entra dans la pièce. Tout était parfaitement bien en ordre, il y avait juste quelques papiers sur le bureau attendant d’être signés. Daemon fit prudemment le tour de la salle cherchant les piège que le gardien du nuage avait surement posés pour protéger ses affaires. Il avait réussi à en désamorcer certains et en éviter d’autres lorsqu’il découvrit quelque chose d’intéressant. Dans une malle, Alaude avait rangé plusieurs paires de menottes.

    Une idée diabolique traversa son esprit.

    - Nufufu. Cela va être drôle.


    Quelques heures plus tard, Alaude rentrait de mission. Il était passé par le bureau de Giotto pour lui remettre son rapport et avait décidé de se reposer dans sa chambre. Lorsqu’il rentra dans la pièce, il s’aperçut tout de suite de l’intrusion et cela portait la patte  d’un certain illusionniste. Il renifla. Voilà la bonne excuse pour se battre avec lui. Il attrapa quelques menottes de sa malle et se mit en chasse de la tête de melon.

    Il avait trouvé sa proie quelques couloirs plus loin.

    - Daemon, je t’arrête pour intrusion dans une propriété privé. Déclara-t-il en menottant les mains de « sa victime ».

    - Oya, oya. Tu comptes m’arrêter avec ça ?

    Alaude, surprit, regarda ce qu’indiquait le gardien de la brume. Le « ça » désignait sa paire de menottes. Jusque-là, rien de bien étrange, sauf que les menottes en question étaient roses et couvertures d’une espèce de fourrure de la même couleur.

    - Ça ne serait pas une espèce d’invitation, par hasard ?

    Alaude resta quelques secondes pétrifié devant ses armes. Il libéra Daemon qui sourit et repartit dans sa chambre. L’illusionniste était fier, sur son visage s’élargissait cependant un sourire non pas gentil mais plutôt sadique. Soudain il vit revenir le policier. Celui-ci semblait fulminer de rage, il semblait même que quelques nuages de fumée s’échappaient de sa tête. Daemon se dit que franchement cette idée était diaboliquement lumineuse.

    - Toi ! Hurla Alaude.

    - Moi ?

    - Toi ! Je vais t’arrêter !

    Et c’est ainsi que commença le combat entre les deux gardiens qui dévasta pas moins de cinq couloirs, six chambres réservées aux invités, deux « salons », deux salles de bain (à se demander ce qu’ils faisaient là),… jusqu’à ce qu’ils arrivent dans le couloir où se trouve le bureau de Giotto.

    - Je vais t’arrêter pour non-respect des objets personnels.

    - Nufufu. Voyez-vous ça…

    Giotto les avait ensuite interrompus et ils avaient lu la lettre avec les autres gardiens. Puis, ils étaient tous partis sauver le « frère » du Primo.


    Quelques minutes plus tard, après avoir parcouru la moitié du trajet à cheval pour aller sauver l’otage, ils devaient maintenant continuer à pied. Tout se passait bien, tout était calme jusqu’à ce que Lampo décide d’être paresseux ce qui énerva fortement Alaude.

    - Je vais t’arrêter pour paresse ! S’exclama celui-ci.

    - Non ! S’il te plaît, pardonne-moi ! Supplia Lampo terrifié. Ai pitié de moi !

    Alaude s’apprêtait à menotter le jeune gardien de la foudre quand il s’arrêta en plein élan sous le regard stupéfait de tout le monde sauf de Daemon. Giotto remarqua à nouveau les menottes du policier. Roses. Roses et couvertes de poils. Un rire monta à la gorge du Primo. Il tenta en vain de le réprimer.

    Tous les gardiens étaient dans le même état que lui, G riait, Asari tentait de cacher son amusement, Knuckle d’arrêter son rire en récitant une prière, sauf Lampo qui regardait avec de grand yeux Alaude. Daemon était quant à lui totalement pris d’un fou rire. Le gardien du nuage rengaina immédiatement ses menottes et fusilla tout le monde du regard.

    Les gardiens et leur boss se turent et se raidirent. Tous savaient ce qui les attendaient sinon. Le policier se tourna ensuite vers Lampo qui tremblait, terrorisé.

    - Je ne vais pas t’arrêter, maintenant. Mais…

    Toute une menace contenue dans un mot…

    Il se retourna et continua à avancer. Damon se pencha et murmura à l’oreille du jeune gardien :

    - Tu peux me remercier.

    Lampo frissonna et accéléra le pas. Il ne voulait surtout pas penser aux conséquences de la plaisanterie de l’illusionniste. Non, vraiment pas. Une chose était sûre : ça sera terrible.

    Giotto lui aussi se remit à marcher en soupirant. Il sentait déjà la tonne de paperasse venir, résultat de la vengeance d’Alaude.


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