• Keiyner : Et voilà chapitre 21 ! Ravie de voir que certains ont bien aimé lire un chapitre entier sur les Scassinatore, parce que ça continue ! Je trouve que c'est plus intéressant de ce côté là ^^ Que voulez-vous je ne peux pas être partout !

    Alors pour commencer, j'ai une petite révélation pour vous : Katekyo Hitman Reborn ne m'appartient pas, Je fais seulement mumuse avec ses personnages ^^

    Je remercie Addaline, Inukag9, Lecfan, DragonneYukkin, mary6987, Himutsu-chan, MissXYZ, Guest, Choran13, Ayone, Ecarlates, Karo, mellyrn et BlackCerise

    Réponses aux reviexws anonymes :

    MissXYZ : Vraiment désolée, je sais ça peut faire cliché, mais sur ce coup là je ne vois pas quoi faire d'autre si je veux arriver là où je veux aller. Alors désolée, le début sera peut-être un peu décevant pour toi ^^'. On va dans ce cas mieux s'entendre sur la mise à mort du Septimo ! A bas les misogynes! Eh oui Lanalia aime quelqu'un qui ressemble à G... Après j'ai jamais dit physiquement ! Il peut très bien s'agir de quelqu'un qui possède le même caractère que G, ou ses yeux, ou son expression ou sa manière de voir les choses. Je n'en dis pas plus ^^ Réponses demandées, réponses acceptées.

    Guest : salut à toi noble inconnu xD (fais pas attention –') Et encore des gens qui ne sont pas quoi penser ^^ je crois que je vais perdre beaucoup de gens (n'est-ce pas mary6987?) Contente de voir que tu ne perds pas espoir pour Lanalia, la réponse est dans ce chapitre ! Après concernant la façon du changement de veste de Lanalia, je ne dis plus rien ^^. Profites bien de ce chapitre !

    Ayone : Je ne dirais rien sur le grand amour de Lanalia ^^ (voilà une question qui demande réponses auprès des lecteurs : faut vraiment que j'arrête de donner d'autres interrogations et que je répondre à celles d'avant d'abord...) Mais quel tombeur ^^ Mais c'est ce qui fait tout mon charme, non ? J'adore embrouiller les gens : spécialement dans les fics ^^ Alors pour toi, si le père est taré, la fille va être tarée, Et si le père est gentil, le fils va être gentil ? C'est logique dans un sens... Mais dans ce cas que faire de la ressemblance père/fils de Iemitsu et Tsuna ? (Tu l'auras compris : je n'aime pas Iemitsu!) Suite la voilà !

    Karo : J'ai jamais dit Hayato ! Mais qu'est-ce que vous avez tous à penser à Hayato ^^ je ne vois pas ce que j'aurais pu dire pour que vous pensiez cela ^^' Tu comprendra en lisant c chapitre et pour infos le chapitre 23 donnera toutes les infos depuis le début. Autant dire que dans deux ou trois semaines, vous saurez à peu près tout sur tout ! Mais ne t'inquiète pas, je ne t'en voudrais pas pour un retard. Même si tu n'arrives pas à commenter avant que je mette le prochain en lige je ne ten voudrais pas, franchement. Profite en tout cas de ce chapitre !

    Mellyrn : Merci pour tous ces compliments ^^ Eh ben non je suis désolée mais c'est pas des scans ce que j'écris je ne sais pas dessiner du tout ^^' Merci je me suis dit qu'une petite conversation entre ces deux là serait très productrice et j'avais raison ^^ Bien que ça m'ait écorché le cœur de devoir écrire des paroles pleines d'excuse et de respect pour le boss des Scassinatore... En gros tu dis que le personnage du Septimo est un perso logique cohérent et qui malgré qu'il soit pour jusqu'à à la moelle s'assume complètement... Oui c'est bien ça ^^ Oui moi aussi (oui enfin bon je sais très bien ce qu'il a dans la tête : d'ailleurs je dois vous avouer que c'est assez dur d'avoir en tête toutes les personnalités des persos, parce que bon ils sont assez différentes et parfois je me demande comme je peux encore survivre avec ce genre d'idées parfois contradictoire en tête...) Oui c'est une idée (je ne vais quand même pas te dire tout ce qu'il va se passer plus tard!)Eh ben ouais moi je sais tout ! Tout sur la fin sur la fin tout sur les révélations, tout sur les persos et leur jardin secret (Lanalia et Hibari : personne n'a oublié son objet mystère n'est-ce pas?) Ah oui t'as raison, je modifierais ça plus tard, merci pour l'avoir signalé. Toi aussi tu as l'Hyper Intuition ^^ ? Tu penses à une personne enchaînée hein ? Qui sait le grand amour de Lanalia serait peut-être un perso qu'on a pas vu et que Septimo retient en otage... Excellente suggestion ^^ j'en prends note. Tu vas vite savoir ce qui va se passer entre G et Lanalia... Stop ! je vous arrête tout de suite ! Le couple n'est pas G et Lanalia ! Bande de pervers pensez tout de suite à ça à cause d'une pauvre phrase! xD OK merci pour ton avis pour le rating je vais donc le laisser en T. Merci en tout cas pour ta longue review j'ai pris un grand plaisir à y répondre ! Et j'ai surtout adoré tes trucs genre /AVALANCHE/ ou /PORTE/, ça m'a bien fait rire ^^ Profite bien de ce chapitre !

    Keiyner : Bon allez je crois que vous en avez bien besoin : Enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 21 : La fuite.

    Elle leva ses deux mains ses ongles brillant comme des lames affûtées, au-dessus de la tête de G. Instinctivement, sous la menace, G ferma les yeux alors qu'elle baissait les bras, attendant la douleur.

    Douleur qui ne vint pas. Il entendit alors les pas de Lanalia qui s'éloignait de lui, G se risqua à ouvrir un œil et remarqua que la jeune fille s'était arrêtée et regardait par-dessus son épaule.

    - Qu'attendez-vous ? Vous venez ?

    G, interloqué pensa une seconde qu'elle ne lui parlait pas. Mais le regard de la jeune fille ancré dans le sien, lui prouva le contraire, achevant de lui faire penser qu'elle devait se moquer de lui. Il était attaché : et aux dernières nouvelles on ne pouvait pas bouger quand on était...

    Ses pensées se stoppèrent quand il sentit les chaînes tomber, ne retenant plus ses mains. Il regarda avec surprise les chaînes d'acier joncher le sol. Machinalement, il se frotta les poignets, et se mit debout n'arrivant pas à y croire...

    - Quel est cette farce ? Demanda-t-il en lui jetant un regard méfiant.

    Lanalia eut un petit sourire en voyant ce regard, éclaircissant son visage.

    - Je suis apparemment une bonne actrice... Vous avez vraiment cru que j'étais une ennemie ?

    - Vous n'en êtes pas une ? S'étonna G.

    Il ne savait plus que croire... D'abord, les gardiens de la dixième génération la présentait comme une amie qui plus est muette, mais eux-mêmes se méfiaient d'elle, ensuite il apprenait que le gamin Decimo lui faisait entièrement confiance. Puis il s'avérait qu'elle faisait partie des Scassinatores qu'elle avait participé à son enlèvement... pour finir par tuer deux hommes des Scassinatores et maintenant elle lui disait qu'elle avait joué tout ça ?!

    - Non, déclara-t-elle. Je vous expliquerais tout ça en chemin. Mais tout d'abord, nous devons sortir d'ici. La plupart des Scassinatores sont en train de se préparer au plan que j'ai élaboré pour les occuper. Les seules patrouilles que nous devrions rencontrer sont celles que j'ai mise en place...

    - Attendez ! Vous êtes qui au juste ? Une Scassinatore ? Une Vongola ? Dans quel camps êtes vous ?

    Lanalia resta silencieuse un moment. Puis elle tourna les talons et marcha vers la porte. G resta là où il est, refusant de la suivre avant d'avoir des réponses. Lanalia s'arrêta devant la porte et se retourna vers lui.

    - Vous préférerez que les Scassinatores vous retrouvent ? Dépêchez-vous, on a pas une minute à perdre !

    - Je déteste voir les gens tourner autour du pot... Mais je déteste encore ceux qui ne répondent pas aux questions.

    - Alors vous devez haïr Alaude... Se moqua Lanalia.

    - Qu'est-ce que ce cinglé des combats vient faire dans cette histoire ?

    - Rien du tout. Pour votre gouverne, je suis bien une Scassinatore... mais je suis aussi une Vongola. Quant au camp dans lequel je suis je dirais que ce serait celui de Tsunayoshi.

    - Alors vous êtes vraiment de notre... du côté du Decimo ?

    Lanalia ne répondit pas à G une nouvelle fois.

    - Je crois que j'ai déjà répondu à cette question. Maintenant si vous voulez bien, on doit partir d'ici le plus discrètement possible. Cela m'étonnerait que les Scassinatores vous laissent partir comme ça... Je répondrais aux autres questions plus tard.

    G grommela dans sa barbe quelque mot inintelligible mais finit par la suivre jusqu'à la porte. Lanalia se tenait embusquée derrière celle-ci. Elle surprit le regard interrogateur du gardien. Elle plaça son doigt devant ses lèvres, lui intimant le silence. G acquiesça. Elle se redressa et sortit comme si rien ne s'était passé, son masque dur et froid sur son visage, et s'avança vers les trois gardes qui gardaient la porte extérieure. G resta derrière celle-ci, écoutant la conversation.

    - Lanalia-sama ? Appela une voix masculine proche. Que se passe-t-il avec les deux gardes dans la pièce ?

    - Que voulez-dire ? Demanda la voix de Lanalia.

    - Eh bien ils ont pour ordre de prévenir par radio quand une personne sort de la pièce. Mais cette fois, ils ne nous en ont pas informés...

    - Ah... vous êtes bien organisés... C'est sûrement parce qu'ils sont en train de retenir le prisonnier qui a failli s'échapper. D'ailleurs, vous devriez peut-être allé les aider...

    G sentit son sang se glacer. Avait-elle l'intention de le doubler ? Il jeta un coup d'œil aux deux corps. Malgré qu'elle l'ait libéré des chaînes, elle avait tout de même tué les deux hommes parce qu'ils avaient soit disant vu sa vraie personnalité. Et ils faisaient parti de sa famille... Et un tel crime dans une famille de mafieux était passible de mort. Peut-être les avaient-elle tué sur un coup de tête et avait orchestré tout ça pour l'en incriminer ? Tout à ses pensées, il eut juste le temps de s'éloigner de la porte que des pas précipités se firent entendre avant qu'elle ne s'ouvre brutalement.

    Les trois hommes entrèrent rapidement dans la pièce et leur regard se posèrent sur un G libéré. Celui qui était au milieu des deux autres tourna son regard vers les deux hommes dont le sang formait des flaques autour de leur corps. L'homme reposa les yeux vers G, qui se tenait sur ses gardes. Son visage ne montrait que de la fureur.

    - Comment as-tu osé porter la main sur nos camarades ? Nous allons te le faire...

    Il ne put terminer sa phrase que son corps eut un soubresaut, ses yeux se révulsèrent et il tomba face contre terre, faisant découvrir son dos une immense blessure en forme de griffure, sous le regard horrifié des deux autres qui l'encadraient. G vit alors Lanalia qui se tenait derrière le corps, le visage inexpressif, les griffes ensanglantées entourés de flammes de la Tempête. L'un des deux hommes n'eut pas le temps de se retourner pour voir la menace que la jeune fille plaça une de ses mains sur sa bouche et l'autre à l'arrière de la tête. Elle exécuta un mouvement rapide, faisant brusquement tourner la tête de l'homme, produisant un craquement qui fit grimacer G. Avant que l'homme ne s'écroule, mort avant de toucher le sol, le dernier se tourna vers la jeune femme et avant qu'il ne puisse crier quelque chose, elle ressortit ses ongles et d'un geste vif, l'égorgea, sans aucun remords, une longue traînée de flammes rouges qui s'éteignirent dans un grésillement. Le corps du dernier garde rejoignit ses prédécesseurs sur le sol.

    G regarda horrifié les corps des gardiens puis la jeune fille, complètement abruti. Il n'allait pas se duper : il faisait partie d'une famille mafieuse. Il avait l'habitude du sang et des assassinats, mais en voir cinq pratiquement d'affilés et par une femme âgée d'à peine vingt ans, le laissa sans voix. Cette jeune femme n'était pas n'importe qui... Il voulait bien croire que les mœurs avaient changé depuis quatre cents ans et que les femmes avaient pris de l'importance mais de là à ce que celle-là puisse tuer cinq hommes qui faisaient parti, selon les informations que leur avait fourni la dixième génération, d'une guilde d'assassin reconnue dans le monde de la mafia...

    La jeune fille surpris son regard et, s'en méprenant, haussa les épaules :

    - C'est la première règle pour un assassinat en bonne et due forme : Attirer l'attention de sa cible ailleurs... Et puis je ne pouvais décemment pas les tuer en plein milieu du couloir ça aurait attiré l'attention des autres gardes qui auraient donné l'alerte.

    G sortit de sa torpeur et lui lança un regard noir.

    - Donc en clair vous m'avez utilisé comme appât...

    - Et alors ? Ça a marché, non ?

    Sur ces mots et ignorant le regard outré du gardien de la Tempête de la première génération, elle lécha ses ongles pleins de sang. G eut un long frisson glacé lui parcourir les membres en la voyant faire. Cette femme... cela ne lui faisait-elle rien de faire ça ? C'était le sang des membres de sa famille ! Était-elle vraiment du côté du gamin Decimo ? D'après ce qu'il avait compris du gamin, jamais il n'accepterait que ses hommes tue de sang froid, même si c'était des ennemis... Ces deux-là travaillaient-ils vraiment ensemble ? Il ne pouvait pas croire que ce gamin ait donné l'autorisation de tuer comme ça autant de membres des Scassinatore... Il regarda la jeune femme continuer à lécher le sang sur ses griffes. Il se mordit discrètement les lèvres de dégoût puis dirigea la conversation vers autre chose.

    - Et était-il absolument nécessaire de les tuer ? Tu aurais pu les envoyer ailleurs.

    - Ça aurait attiré des soupçons sur moi, lâcha-t-elle en finissant de lécher le sang. Et si je ne l'avais pas fait, vous auriez été obligé de les neutraliser toi-même... Et je ne pense que vous soyez en état de neutraliser toute une bande d'assassins. Maintenant, nous devons être discret. Normalement la relève ne se fera pas avant une heure. On a largement de quoi faire pour sortir d'ici.

    G hésita avant de hocher la tête. Elle regarda les couloirs avant de faire un signe à G, pour lui montrer que la voie était libre. Le plus silencieusement possible, ils traversèrent des couloirs, ralentissant ou s'arrêtant quand ils voyaient des patrouilles. Dans ces cas-là, Lanalia ouvrait la porte la plus proche et se rassurant en un clin d'œil de l'absence d'ennemis, elle faisait entrer G, attendant ensemble que les gardes soient passés. G regardait avec insistance le moindre geste de la femme et ne put que reconnaître qu'elle était douée. Il l'avait vu tuer, mais cette fille était assurément une experte en infiltration aussi. Elle entendait à l'avance l'approche des membres de la famille Scassinatore, peut-être par habitude à force de vivre avec eux, mais surtout elle était capable de trouver très vite un moyen de l'éviter ou de la contourner. Contrairement à ce qu'il pensait : elle ne fonçait pas dans le tas à tuer tous ceux qui se trouvait sur son passage.

    C'est à ce moment-là, qu'elle s'arrêta pile devant un tournant. Elle fit signe à G d'en faire de même. G tendit l'oreille. Des bruits de pas et de conversation se faisait entendre et même se rapprochait d'eux. G tourna la tête de tous les côtés. Il n'y avait aucun renforcement dans les murs ni même de pièces dans laquelle se réfugier. G jura intérieurement. Il devait faire demi-tour pour trouver un abri.

    - Retournons sur nos pas, chuchota G. C'est le moyen le plus sûr.

    - Non, nous n'avons pas le temps, déclara Lanalia. Restez ici et surtout ne vous faîtes pas remarquer.

    - Quoi ? Mais...

    Avant qu'il n'ait pu l'arrêter, elle s'était relevé et marcha vers les deux gardes, d'un pas assuré. G entendit le bruit des pas de la jeune fille, la conversation entre les deux gardes s'arrêter avant qu'une voix ne s'éleva, empreinte de respect :

    - Bonjour Lanalia-sama ! C'est un grand honneur de vous voir par ici... Que venez-vous faire dans cette aile ? J'espère que...

    Mais il n'eut pas le temps d'en dire plus que G entendit le chuintement sourd comme celui qui se produisait lorsqu'elle sortait ses ongles, puis les paroles du gardes furent écourtées. Un bruit sourd, comme quelque chose qui avait cogné le mur, retentit, suivit par des râles étouffés. G ferma les yeux, secouant la tête. Juste au moment, où il commençait à se dire que peut-être elle n'était pas une insensible... Il sortit de sa cachette et allait dire sa façon de penser à la jeune femme avant d'être pétrifié par la scène qu'il se déroulait devant ses yeux.

    Lanalia avait plaqué les deux gardes dos au mur et étouffait de ses mains les éventuelles paroles des hommes, ses ongles égratignant leur joue. Mais ce qui avait impressionné G n'était pas le fait que les deux hommes la regardait avec un air de terreur absolue, oubliant le respect et confiance qu'ils avaient eu en elle, ni que la jeune femme les avait soulevés à quelques centimètre du sol d'une seule main... Bien que cela y contribuait quand même... Non ce qui l'avait surpris étaient le fait qu'au lieu des flammes rouges, caractéristiques de la Tempête, qui devait émaner des griffes de Lanalia, des flammes bleues et apaisantes de la Pluie les entouraient. G vit les deux hommes plaqués aux murs perdent peu à peu conscience, puis les yeux se fermer. Mais la jeune femme ne s'arrêta pas. G comprit alors.

    - Arrêtez ça tout de suite ! Vous allez les tuer !

    Lanalia sembla reprendre réalité avec ce qu'il l'entourait et darda un regard accusateur vers G. Mais n'arrêta pas pour autant. Quand elle n'entendit plus le son de leur cœur battre, elle les lâcha. Elle stoppa le flux de flammes de la Pluie dans ses griffes avant de les ramener à une longueur normale. Elle lança un regard noir à G.

    - Ne vous ais-je pas dit de ne pas vous faire remarquer et de restez où vous étiez ?

    - Vous... comment se fait-il que vous aviez des flammes bleues ? C'était des flammes de la Pluie... N'êtes-vous pas de type Tempête ?

    Lanalia fit claquer sa langue, d'un air renfrogné. G comprit qu'il n'aurait pas dû voir cela. Néanmoins elle montra à son doigt un anneau dont la forme rappelait celle d'un dragon et devant la gueule ouverte de la créature mythique, une pierre bleue.

    - Je possède plusieurs type de flammes en moi. Bien que ma principale soit celle de la Tempête, je possède également celle de la Pluie. Seul un nombre de personne très limité est au courant... Et je voudrai pas que cela s'étende de trop. Je ne garderai plus l'effet de surprise sur mes ennemis si c'était le cas. Alors, comme je ne peux pas décemment vous tuer pour vous faire garder le silence, vous allez me jurer ici et maintenant de garder le secret...

    - Je... je... Très bien. Je vous le jure.

    Lanalia parut satisfaite car elle enleva l'anneau et le mit dans une bourse en cuir qui pendait à sa ceinture.

    - Venez, faut pas traîner.

    G acquiesça et la rejoignit.

    - Je ne savais pas qu'une personne pouvait avoir plusieurs flammes... Marmonna-t-il, assez étonné et ayant complètement oublié pourquoi il était intervenu lors de l'assassinat des deux gardes.

    - Alors vous n'avez pas vu les autres flammes de Gokudera Hayato ?

    - Les autres... Quoi, mon successeur possède lui aussi une autre flamme ?!

    - Oui... en fait, comme pour moi, sa flamme principale est la Tempête mais il possède également celle du Nuage, du Soleil, de la Pluie et de la Foudre.

    - Quatre autres flammes ?! S'exclama, estomaqué, G.

    - Oui... C'est assez rare. En fait, je ne crois pas avoir personne avoir plus de deux flammes en dehors de Gokudera Hayato. Le fait d'en avoir trois est déjà assez rare en soi, alors quatre... cela tient presque de l'impossible.

    - A quoi est-ce dû ?

    La jeune femme haussa les épaules, tout en se dirigeant dans les couloirs, sans se déconcentrer des éventuels bruits dans les couloirs.

    - Personne ne le sait, répondit-elle. C'est comme ça, c'est tout. C'est comme on demandait pourquoi une personne a les yeux verts, ou l'autre les yeux oranges... On naît comme ça, et cela fait parti de soi.

    Il y eut quelques minute de silence où G suivit Lanalia sans vraiment regarder devant lui, tout à ses pensées.. Puis il faillit percuter la jeune femme. La jeune femme chuchota :

    - C'est ici.

    - La sortie ?

    La jeune femme secoua la tête avant de pointer du pouce une direction derrière elle.

    - La sortie se trouve de l'autre côté.

    - Quoi ?! Chuchota frénétiquement G. Pourquoi on est là alors ?

    - J'ai quelque chose à récupérer dans cette pièce. Vous vous restez dehors. Mais si jamais vous voyez que quelqu'un arrive, alors vous entrez. Mais à aucune autre occasion, compris ?

    G hocha lentement la tête. Puis la jeune femme se redressa et pénétra dans la pièce, avant de refermer la porte derrière elle. G scruta les bouts du couloirs avec anxiété. Il se mordit la langue avec frustration. Si seulement il avait son arme, ou une arme quelconque, il aurait pu aider la tueuse à gage pour sortir d'ici au lieu d'être en retrait !

    Au bout de quelque minutes, Lanalia sortit de la pièce, se léchant l'un de ses ongles pleins de sang. G ne douta pas ce qu'elle avait fait et les remarques qu'il avait voulu lui dire juste avant lui revinrent en mémoire. Il allait l'apostropher quand elle lui lança plusieurs choses. Instinctivement il les attrapa. Il se rendit alors compte que c'était son pistolet, la première arme que Giotto lui avait offert, pour se protéger, et qu'il lui était d'une grande valeur, ainsi que son arc Vongola. Il resta bouche bée devant ses armes avant de lever un regard perdu et incompréhensif à la jeune femme. Celle-ci grimaça :

    - Il vaut mieux que vous vous protégiez vous-même... Je ne sais pas dans combien de temps les Scassinatore vont nous tomber dessus, mais je ne pourrai pas vous éviter à chaque fois que vous soyez blessé... Et Tsuna me tuerait si jamais je vous ramène avec une égratignure.

    G ressentit alors une grande reconnaissance envers cette femme, qui malgré qu'elle était en apparence froide, pensait aux autres. Jamais il ne pourrait la remercier assez : ces armes lui étaient autrement plus précieuses que parce que c'était Giotto, son boss et meilleur ami qui les lui avait donné. Elles étaient à ses yeux presque irremplaçables. Ses lèvres s'étirèrent avec douceur en un sourire de remerciement. Lanalia resta quelques secondes à regarder ce regard. G se rendit compte alors que les pommettes de la jeune femme rosirent quelque peu, et que ses yeux pétillaient d'une émotion que G ne put reconnaître, avant que la tueuse à gage ne détourna son visage à l'opposé. G resta hébété pensant quelques secondes, étonné de cette réaction. Puis Lanalia avança de quelque pas, le visage de trois quarts et sa frange cachant ses yeux :

    - ... On ferait mieux d'y aller... Je n'ai pas vraiment envie de rester ici plus longtemps.

    - O-Ok... Souffla G.

    Ils coururent dans les couloirs, revenant sur leur pas.

    G scruta le visage de la jeune fille où le masque dur et froid était revenu. Mais enfin qu'est-ce que ça signifiait... S'il ne savait pas que cette femme était une tueuse, avec toutes les contraintes et les secrets que ça comportait il aurait dit qu'elle serait amoureuse... De lui ? Il secoua la tête. C'était impossible ! Ils ne se connaissait que depuis quelques jours et ils ne s'étaient vu que deux fois depuis leur arrivée dans le futur : quand elle avait fait irruption dans le salon après avoir surpris son successeur et la deuxième fois était maintenant. Ils ne se connaissaient pas assez pour qu'elle soit amoureuse de lui... Puis les paroles de la jeune femme ainsi que le ton doux qu'elle avait utilisé, lorsqu'elle s'était penché sur lui lui revinrent à la mémoire. Se pourrait-il qu'elle ait bien un fiancé mais que celui-ci soit tombé, mort mort ou qu'il ne veuille pas d'elle tout simplement ? Non, c'était impossible qu'un homme la repousse... Il devait l'avouer. Cette fille était belle, d'une beauté rare et envoûtante. Même lui qui s'était méfié d'elle, avait vite compris qu'elle n'était pas si mauvaise : comme elle l'avait dit, elle jouait un rôle, le rôle de la méchante, le rôle de la tueuse sans émotion. Elle lui avait bien montré des émotions à l'instant et si elle l'avait fait devant lui, alors elle devait sûrement l'avoir fait devant celui qu'elle l'aimait. Alors il lui était impossible de penser que cet homme ne l'ait pas remarqué et l'ait rejeté. Devait-il donc supposer qu'il était mort ? Ou du moins très loin d'ici ?

    Il allait lui oser la question quand Lanalia s'arrêta devant une porte. G stoppa sa course à son tour.

    - Je suppose que ce n'est pas la sortie, ironisa G.

    - C'est la salle de communication, déclara Lanalia d'une voix dénuée de toutes émotions.

    - Pourquoi venir ici ?

    A peine avait-il posé la question qu'une alarme se déclencha dans les couloirs, le faisant sursauter. Une voix retentit à travers la base des Scassinatore.

    Alerte, le prisonnier s'est échappé ! Je répète : G, l'otage pour les Vongola s'est échappé ! Il ne doit pas sortir de la base !

    - Pour ça, sourit Lanalia.

    Sur ces mots, elle leva le pied et frappa violemment sur la porte en face d'elle avant que G n'ait pu dire quoi que ce soit. La porte s'ouvrit avec fracas surprenant les quelques personnes qui se trouvaient à l'intérieur. D'un bond, Lanalia se trouvait déjà sur l'un des hommes et lui trancha la gorge de ses griffes avec les Flammes de la Tempête. G jura entre ses dents, mais arma son arc et commença à viser les hommes qui essayait de s'approcher de la console pour sûrement passer un autre message. Le dernier homme, qui reprit ses esprits, sortit des tonfas. Une lumière dangereuse brilla dans les yeux de Lanalia. Elle transperça les bras de l'homme par ses griffes le faisant hurler de douleur.

    - Ne pense même pas à utiliser son style de combat ! Tu es trop jeune d'au moins cent ans pour ça...

    Puis elle brisa la nuque de l'homme, avant de la laisser tomber comme une poupée de chiffon. G la regarda d'un air réprobateur alors qu'elle s'approchait de la console.

    - Étiez-vous vraiment obligée de le tuer ?

    - Au lieu de dire des bêtises, surveillez les couloirs, déclara Lanalia et examinant les différents programmes et carte de la base sur les écrans. Je dois absolument ouvrir une certaine porte et empêcher les communications extérieures de passer vers la base... et arrêter cette alarme qui commence à me taper sur le système !

    G vit la grimace de douleur qui étirait les lèvres de la jeune femme puis tout en surveillant les couloirs, il continua :

    - Je ne comprend pas... Je sais que vous êtes une tueuse à gage, les gamins nous l'ont dit, mais vous n'en avez pas laisser un seul en vie jusqu'ici...

    - A quoi ça aurait servi ? Demanda Lanalia d'une voix impassible. Et puis il vaut mieux qu'ils soient morts plutôt que les assommer et prendre le risque qu'ils se réveillent pour revenir à nos trousses tout en dévoilant ma présence à vos côtés à toute la base... Je remarque d'ailleurs que vous, vous êtes trop indulgent.

    - Mon boss n'admettrait pas que je tues...

    - Tuer pour tuer est mal. Tuer pour se sauver, tuer pour protéger est mal également mais est nécessaire. Nuance.

    - Comment pouvez-vous les tuer ? Grimaça G. Même si vous êtes de notre côté comme vous le dîtes, ils faisaient parti de votre famille d'origine, non ? Ça ne vous fait rien de leur faire ça ?

    Lanalia arrêta de pianoter sur le clavier de la console pour couler un regard sérieux sur l'homme. G se sentit paralysé par ce regard.

    - Je suis née dans le sang et le meurtre... j'ai vécu dans le sang et le meurtre... j'ai appris dans le sang et le meurtre... Jusqu'ici je n'ai connu que ça... Les Scassinatores vivent dans l'Ombre de la Mafia... Ne croyez pas que plus ou moins de sang sur mes mains fera quelque chose... Cependant, j'ai découvert autre chose avec Tsuna et les autres... Et le plan que Tsuna et moi avons conçu venait à échouer, simplement parce que j'ai fait preuve d'indulgence, alors il n'y aurait aucun endroit digne où m'enterrer...

    G tiqua. Elle était vraiment fidèle au gamin Decimo. Quelle était donc leur relation à ces deux-là ? Tandis qu'elle retourna son attention à sa console, G soupira :

    - Je n'arrive vraiment pas à comprendre... Je croyais que le Decimo était contre toutes ses formes de tueries gratuites.

    - Oh, il l'est.

    - Alors, pourquoi ?

    - Il n'est pas au courant tout simplement.

    G grogna. Évidemment.

    - Et ça ne vous fait rien de le lui cacher ? Ne le considérez-vous pas comme votre boss ?

    - Est-ce que... Commença-t-elle.

    Elle inspira une grande bouffée d'air, avant de continuer.

    - Est-ce que parce que je le considère comme mon boss, que je dois tout lui dire ? Le rôle d'un subordonné, d'un gardien ou d'une personne au service d'un boss de la mafia n'est-il pas de l'aider ? Or si je lui disais tout le sang que j'ai sur les mains, jamais il ne pourra en supporter le poids... Pour sa sécurité et parce que je ne veux que son bien, je ne peux pas tout lui dire. Et puis ce n'est pas comme si Tsuna était un idiot. Il se doute bien que je ne suis pas blanche comme neige... D'ailleurs qui l'est dans la mafia, je me le demande... ?

    G ne sut que dire devant cette tirade. Deux sentiments contradictoires le tenaillaient. Une parti de lui voulait s'écrier qu'il devait la vérité à son boss peut importe la vérité, un boss de la mafia devait tout savoir pour savoir à quoi s'en tenir. Mais d'un autre côté, n'avait-il pas déjà fait ce genre de chose ? N'avait-il pas caché certaine choses à Giotto parce qu'il savait que son meilleur ami le prendrais mal ? Ses yeux se plissèrent et sa mâchoire se crispa.

    A ce moment-là, l'alarme s'éteignit dans les couloirs, ramenant G à la réalité. Lanalia se redressa.

    - C'est bon la porte est ouverte, l'alarme est arrêtée et personne ne pourra contacter ou recevoir des contacts de cette base le temps qu'on parte...

    - Vous saviez que cette alarme allait se déclencher ?

    - Pratiquement. Il y avait de grandes chances même si j'aurais voulu que personne ne l'entende... Mais bon... J'avais prévu dans mon plan que l'alarme se déclencherait. Bon voyons... Je pense n'avoir rien oublié...

    - Il faudrait peut-être confisquer ces balles de Téléportation, non ? Il ne faudrait pas qu'il s'en serve de nouveau...

    - Je les ais déjà détruites. Il n'y a plus rien que nous ayons... "empruntés"... aux Vanazione, lors de leur exécution, que ce soit des infos ou des inventions...

    - Alors ce sont bien les Scassinatores qui ont détruit la famille Vanazione ?

    Lanalia acquiesça, pensive. Puis elle s'éloigna de la console.

    - Ah, si... j'aillais oublier...

    Elle prit un des tonfas que l'homme avait fait tomber et le planta dans la console. Celle-ci émit alors des grésillement et les écrans clignotèrent. Elle eut alors un petit sourire satisfait et sortant de la pièce, elle surprit le regard interrogateur de G.

    - Comme ça, ils ne pourront pas savoir où nous allons et ne pourrons pas réparer les dégât tout de suite... Avant de nous poser des pièges sur notre passage, ils devront réparer les machines... Et je ne pense pas qu'ils auront le temps de le faire. Maintenant nous pouvons sortir.

    - Et si on rencontre des hommes ? Demanda G en courant à sa suite.

    - Pourquoi je me serais embêtée à aller chercher vos armes, d'après vous ?

    - On en revient à la dernière conversation, soupira G. Et moi qui croyais que vous aviez des sentiments enfouis... Ou peut-être sont-ils trop enfouis...

    - A quoi vous attendiez-vous ? Déclara Lanalia, alors qu'elle s'arrêtant à une intersection vérifiant les alentours, sans prendre en compte le ton accusateur de G. Je suis une tueuse à gage.

    Elle reprit sa course, G à sa suite.

    - Au risque de me répéter, je suis née et j'ai vécu dans ce genre de monde... et je peux y rajouter quelque chose, je risque de mourir de la même façon que j'ai tué ces hommes... Je ne suis pas dupe, quelqu'un finira bien par m'avoir. C'est mon destin de tueuse à gage.

    - Je ne crois pas en un destin façonné de toutes pièces, répliqua G sèchement.

    Lanalia s'arrêta et lui fit signe d'en faire de même. G tendit l'oreille et entendit des bruits de pas précipités dans leur direction. Elle voulu sortir ses griffes mais G désigna d'un signe de tête une porte à leur droite. Avec un grognement, elle ouvrit la porte et ils s'y engouffrèrent. Ils attendirent que les hommes soient passés et qu'ils ne reviennent pas. Avant de sortir, elle coula un regard sur le gardien de la Tempête :

    - A quoi croyez-vous alors ?

    - Je pense que chaque personne peut façonner son destin comme il l'entend. Moi je refuse d'être enchaîné par une quelconque destinée dont je n'ai même pas vu le bout du nez !

    Lanalia resta silencieuse pendant un moment, ses yeux orangés supportant les yeux de braise du gardien des Vongola. Puis elle eut un petit rire et lui envoya un regard moqueur.

    - Avouez-le. C'est votre boss qui vous a dit tout ça, non ?

    Les joues de G prirent une teinte rouge, allant de pair avec la couleur de ses cheveux.

    - Co... comment vous...

    - Tsuna m'a servi ces mêmes paroles une fois, rit Lanalia avec moquerie. Je me demandais bien ce que vous alliez répondre...

    G ne sut que dire. Il se reprit :

    - Et alors ? Il est complètement normal qu'un bras droit répète ce que lui dit son boss, non ?

    - Mais oui, mais oui, rit Lanalia.

    Soudain elle s'arrêta de rire et collant son oreille à la porte fermée. G redevint alors sérieux. Elle attendit que la patrouille s'éloigne pour retirer son oreille.

    - Ils sont en train de fouiller toute la base, signala-t-elle.

    - Dans ce cas, ne tardons plus ! Déclara G.

    Lanalia acquiesça. Prudemment elle ouvrit la porte, puis n'avisant personne elle s'engouffra dans les couloirs, G sur ses talons. La jeune femme passaient de couloir en couloir en vitesse si bien que G se demanda si elle savait où elle l'emmenait ou si elle y allait à l'instinct. Puis elle s'arrêta au détour d'un couloir. Elle se tourna vers G et désigna d'un signe de tête le fond du couloir.

    - La sortie se trouve ici.

    G regarda la dite sortie. Il ne s'agissait que d'une simple porte en fer, assez petite qui la démarquait pas des autres qu'ils avaient vu jusqu'ici. Il regarda la jeune femme, résistant à l'envie de lui demander confirmation. Lanalia hocha la tête et sortant du détour du couloir, elle marcha vers la porte. G demanda :

    - Est-ce bien normal qu'il n'y ait aucun garde ?

    - Très peu de membres connaissent cette sortie : elle est condamnée.

    - Mais alors pourquoi on la prend ?

    - Interdite d'accès serait plus juste... Cette sortie est dangereuse. Il y a un risque d'effondrement... C'est moi qui ais demandé à ce que personne n'emprunte cette sortie pour éviter que des membres n'y risque d'endommager l'entrée. Bien entendu c'était une excuse bidon, bien qu'elle soit basée sur des risques réels. Je ne voulais absolument pas que quelqu'un puisse provoquer un accident en nous empêchant de sortir.

    Sur ces mots, elle actionna la lourde serrure. La porte s'ouvrit sur une vision d'un bosquet d'arbres qui délimitait l'entrée d'une forêt, laissant passer la lumière du soleil dans la base des Scassinatore. G sentit une euphorie s'emparer de ses sens. La même qu'il avait en prenant l'air lors de la sortie de la base cachée du Decimo. Il lui semblait que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas vu le ciel. Il remarqua que le ciel avait une belle teinte bleu, tel qu'on pouvait le trouver durant les beaux jours d'été. Cela voudrait dire que ça ne faisait même pas une journée entière. Il soupira, il supportait de moins en moins d'être enfermé... Puis ses pensées se tournèrent vers le Decimo : pendant un mois il avait été enfermé. Oui, sûrement avait-il connu cet euphorie...

    - Les voilà ! Cria une voix derrière eux.

    G regarda dans la direction de la voix et vit alors des Scassinatore les désigner du doigt avant de braquer leurs armes sur eux.

    - Je croyais que personne ne viendrait ! S'exclama-t-il.

    - Courez, espèce d'imbécile ! Répliqua t-elle en en poussant vers l'extérieur.

    G n'attendit pas plus. Il sortit de la base Lanalia sur ses talons. G entendit plusieurs coups de feu. Un balle siffla même près de sa joue. Puis il entendit un sifflement de douleur de la part de la jeune femme derrière elle puis un bruit sourd. Il s'arrêta et se retourna. Il vit à quelques mètres de lui, le jeune femme, un genou à terre, qui pressait sa main droite sur sa hanche gauche, un filet de sang s'échappant entre ses doigts fins. Avec horreur il vit les Scassinatore s'approcher de la sortie. Ils devaient... S'il la prenait avec lui, les Scassinatore les rattraperaient mais... il ne pouvait pas. Même s'il se méfiait d'elle, elle avait tenu sa parole : elle l'avait sorti de la base ! En jurant intérieurement, il tourna les talons et s'approcha d'elle pour l'aider. Mais elle secoua la tête.

    - Ton arc... Sers toi de ton arc... J'ai dit que cette entrée avait un risque d'éboulement...

    G comprit ce que voulait lui dire la jeune femme. Il sortit son arc et le banda, une flèche faite de flamme de Tempête apparaissant entre ses doigts. Il visa les rochers se trouvant juste au-dessus de l'entrée et qui menaçait à chaque instant de s'écrouler et tira. Au début il ne passa rien. G regardait avec angoisse les Scassinatore se rapprocher de la sortie puis il y eut une explosion. Les débris de rochers dévalèrent la pente et se placèrent juste au niveau de l'entrée, empêchant les assassins de les rejoindre. G se pencha vers la jeune femme et l'aida à se relever. Il grimaça à la vue du sang qui continuait à couler.

    - Une balle ?

    - ...Oui... Je... je crois qu'elle est encore à l'intérieur de la blessure...

    - Je vais vous la retirer, mais quand nous serons en sécurité. Je suppose qu'ils vont passer par d'autre entrées pour nous rattraper...

    - Éloignons-nous, ordonna Lanalia. J'ai une dernière chose à faire...

    - Dans votre état ? Qu'est-ce que vous devez faire encore ?

    Mais la jeune femme ne répondit rien. G grogna et l'aida à s'éloigner sous le couvert des arbres.

    - Parfait, déclara-t-elle. Maintenant, protégez-vous !

    Elle sortit un petit boîtier. G crut pendant un instant que c'était un portable avant de voir un petit bouton rouge. G écarquilla les yeux.

    - Attendez ! vous n'allez pas... !

    Elle appuya sur le dit bouton. Quelques secondes plus tard, une immense explosion décima l'endroit d'où ils venaient de sortir, faisait disparaître la base japonaise de la famille Scassinatore, ainsi que tout les hommes à l'intérieur.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Bon... la chose qu'on peut reconnaître de Lanalia est qu'elle est radicale et qu'elle sait bien effacer ses traces et faire la ménage derrière elle ^^'. Mais bon on peut fêter maintenant la mort d'une partie des Scassinatore, nos cibles de vengeance pour ce qu'ils ont fait à notre Tsuna ! Mouhahaha !... tousse

    Qu'est-ce que vous pensez de ce chapitre ? Palpitant ? Ennuyant ? Stressant ? A chier ?

    Dans ce cas je vous laisser remplir de vos mots et de vos émotions ce magnifique carré en dessous.

    Allez ciaossu et à la semaine prochaine !


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