• Keiyner : Voili voilou ! Chapitre 18 !

    Par contre, je vais dire tout ce que je veux ici, au début, parce que vous allez me détester à la fin de ce chapitre... ^^' Oui, me détester ! Je vous en supplie : ne laissez pas pas votre colère prendre le dessus sur vous...

    Là je suis encore plus une sadique, parce que je vous fais languir pour la fin du chapitre et vous allez devoir attendre la petite présentation habituelle xD Dois-je vous faire attendre encore plus longtemps ?

    Bon allez : Alors pour commencer, j'ai une petite révélation pour vous : Katekyo Hitman Reborn ne m'appartient pas, Je fais seulement mumuse avec ses personnages ^^

    Ensuite je remercie Inukag9, Himutsu-chan, Ayone mary, DragonneYukkin, Ecarlates, BlackCerise, Karo, MissXYZ, Miki et Addaline pour leur review au dernier chapitre.

    Pour continuer, voici les réponses aux reviews anonymes !

    Ayone : Ah ? Vraiment ? ^^ Je vais te laisser admirer tout ce mystère dans les prochains chapitres... Et je ne dirais rien sur cette bague ^^ J'ai attendu tellement de temps pour la montrer, je ne vais pas non plus tout vous révéler sur cette objet que j'aime beaucoup imaginer ^^ Comme Tsuna avec ses gardiens, je vais vous demander d'attendre un peu pour les révélations. Je vous ais promis des révélations et je ne compte pas finir ma fic sans qu'elle ne réponde à toutes vos questions ^^ Reborn ? En chemin ^^ Merci pour ces compliments. Je te comprends parfaitement, et je dois avouer que je ne vous aide pas pour vous tranquilliser sur tout ça ^^ En tout cas profits de ce chapitre !

    Mary : Ah oui d'accord. En effet XD tu veux quelque chose à te mettre sous la dent ? Ben continues à lire mes chapitres. Je promets que je te rassasierais ^^

    Karo : Eh si ^^. Ben c'est vrai que Tsuna devrait être en forme, mais les autres gardiens devront l'être. Ah ça. Lanalia : ennemie ou amie ? LA question que tout le monde se pose. Et que vous ne saurais pas avant le prochain chapitre : car oui tout sera dit au chapitre 19 et puis après la suite des raisons dans les prochains chapitres. Voilà de quoi te faire languir ^^ Tu veux un chapitre hyper long ? En voici un autre ! Apprécie-le ^^

    Miki : J'en suis heureuse ^^ au moins ça veut dire qu'on reconnaît les persos et que je ne fais pas trop d'OOC ! J'ai bien rigolé à ta review xD Et j'ai beaucoup aimé imaginer la tête de Tsuna quand Ryohei révélait à chaque fois un truc que Tsuna avait voulu passer sous silence ^^ Oui je pense que je peux intégrer un peu plus d'explications sur Natsu à la première génération... Je ne sais pas comment ni où je vais le mettre mais je garde ta remarque à l'esprit ^^ Je n'ai pas pensé à l'intégrer. Byakuran n'a ici aucun rôle à jouer dans ma fic. Donc désolé mais il ne sera pas là... Merci ^^ j'aime beaucoup donner des sueurs froides à mes lecteurs en donnant le point de vue des méchants en fin de chapitre, ça fait monter le suspense ^^ En tout cas, profites bien de ce chapitre !

    Addaline : Non non ne t'excuse pas. Je te l'ai dit on a tous nos problèmes dans la vie. Moi cette semaine c'était un oral d'anglais, mais bon voilà il est fini donc j'en suis débarrassée \ o / ! Et je comprend très bien que tu préfères commenter à partir de ton ordi c'est normal ^^ Plein de bon souvenirs... Que Tsuna aurait bien voulu se débarrasser de quelques uns gênants (Pauvre Hentai-Tsuna... Pardon Dame-Tsuna...) Oui j'ai bien aimé le fait que Tsuna s'impose face à Alaude. Mais bon c'était que du bluff... Après tout je ne pense pas que Tsuna puisse égaler la première génération en terme de puissance seulement au bout de trois ans. Tsuna a peut-être bien grandi et mûri mais il a encore beaucoup de chemins à faire ^^ Oui une amitié de 400 ans c'est toujours aussi magique ^^ Exactement ! Les gardiens sont des gros gamins ! Mais perso, je pense préférer garder des gamins que ce genre d'adultes prêts à tout exploser... Quoique un gamin comme Lambo, je ne veux pas m'en occuper non plus ^^' C'est le sang des Vongolas, faut pas chercher ^^ Tu veux qu'ils crèvent ou qu'ils souffrent, les méchants ? Réponds à cette question après avoir lu ce chapitre ^^

    Keiyner : Bon, je crois vous avoir fait assez attendre, enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 18 : Un boss aimé... mais qui ne peut empêcher une catastrophe.

    Quelques dizaines de minutes plus tard, tous les gardiens des deux générations sortirent de la base. D'un commun accord, il se séparèrent. Hibari ne voulant pas rester dans le groupe d'herbivores trop bruyants, décida d'aller au collège. Ryohei le suivit, ayant l'idée de montrer son ancien club de boxe au gardien du Soleil de la première génération. Alaude prit le parti de les suivre, curieux -mais jamais il ne l'aurait avoué- sur son successeur. Yamamoto profita que son prédécesseur soit à Namimori pour lui faire goûter les sushis de son père ce que Asari accepta avec joie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus mangé de la nourriture de son pays natal. Mukuro et Deamon planifièrent daller embêter leur alouette respective sous l'œil inquiet de Chrome. Lambo lui, voulait que Tsuna lui achète des takoyakis. Le jeune boss avait commencé par refuser cette demande, avançant qu'il était tard, qu'ils mangeront donc bientôt et qu'il devrait attendre jusque là. Mais il avait cédé et avait fini par promettre d'en acheter pour lui et pour Lampo. Giotto avait été lui-même curieux de ce nom de nourriture et s'était joint à eux. G s'était apprêté à les suivre quand son successeur décida d'aller s'acheter des "clopes". Le bras droit du Primo, sous le regard encourageant de Giotto, suivit alors Gokudera.

    G inspira un bon bol d'air frais. Enfin. Malgré que cela ne faisait que quelques heures qu'ils soient sortis, il avait vite étouffé dans la base souterraine. Il remercia intérieurement le Decimo pour cette proposition de sortie. S'il n'était resté que quelques heures de plus en compagnie de ces deux idiots souriants, des deux (la troisième ne l'énervant pas vraiment à la rigueur) têtes de fruits au rire bizarre, de ce boxeur qui hurlait décidément beaucoup trop fort, de cet aristo qui ne faisait que bailler et de ces deux maniaques de l'ordre et de la discipline, il n'aurait pas pu garder son image de bras droit calme et compétent très longtemps...

    Puis son regard se posa sur son successeur, qui marchait à quelque pas devant lui. Il remercia une deuxième fois le Decimo.. Depuis qu'ils étaient arrivés dans le manoir de la dixième génération, il avait voulu en savoir plus sur ce jeune... Il ne se souvenait que trop bien de sa colère quand il l'avait traité de gamin. Il se doutait bien que c'était frustrant de se sentir sur le banc de touche -il expérimentait ça depuis trois jours !- mais il avait pu sentir autre chose : le fait de ne pas avoir eu l'autorisation de participer aux recherches de son boss n'était pas la seule raison de sa colère. Et une question trottait aussi dans son esprit... Il avait bien vu la fidélité de Gokudera envers Tsuna et le gamin lui rendait cette confiance, mais il se demandait bien pourquoi le jeune dynamiteur suivait le Decimo... Parce qu'apparemment, contrairement à lui et à Giotto, ils ne ne connaissait pas depuis leur petite enfance...

    Il attendait que le plus jeune se soit acheté un paquet de cigarettes. Il le vit en prendre une et, au grand étonnement de G, lui en proposer une autre.

    - J'ai vu que vous n'en aviez plus hier, s'expliqua Gokudera avec un haussement des épaules.

    G hocha lentement la tête et accepta la cigarette. Il en tira quelques bouffées puis reporta de nouveau son attention sur son successeur. Celui-ci avait remarqué ses coups d'œil. Il comprit que G voulait lui demander quelque chose et s'irrita qu'il ne se lance pas.

    - Quoi ? Finit-il par demander, excédé.

    - Rien, répondit précipitamment G, avant de maudire sa fierté mal placée.

    Il voulait vraiment savoir mais sa réponse avait été instinctive.

    - Je sais quand les gens mentent... Révéla Gokudera. Avec le crétin de base-baller, il est assez difficile de savoir quand il ment : j'ai donc un bon entraînement de ce côté-là... Je ne sais pas ce que vous voulez savoir, mais ce n'est pas comme ça que vous aurez des réponses.

    - Tch ! T'es collant...

    - Et vous, borné.

    G fit caquer sa langue d'agacement, tout en fermant les yeux. C'était vraiment incroyable comme ce gamin lui ressemblait. Si le gamin de la Pluie ne leur avait pas dit qu'il n'y avait aucun lien de sang entre les gardiens de la première génération et ceux de la dixième, il l'aurait déclaré descendant, sans tergiverser. Ce gamin ressemblait vraiment trop à une vision plus jeune de lui ! Avec quelques épreuves en plus... Quand il rouvrit les yeux, Gokudera le regardait fixement.

    - Ok... Se résigna G, décidant d'être direct. Pourquoi tu suis le Decimo ?

    - Hein ? Fit intelligemment Gokudera.

    - Pourquoi tu suis le Decimo ?

    - Merci, ça va, j'avais compris ! S'énerva Gokudera. Je ne suis pas sourd ! Pourquoi vous voulez savoir ça ? Ça ne vous concerne pas.

    - Je suis juste curieux, gamin, c'est tout !

    Gokudera tiqua à l'appellation et son regard se fit plus dur avant de le détourner de G. Celui-ci se rendit compte du changement du plus jeune et comprit sa boulette. Il se maudit intérieurement. Ce n'est pas comme ça qu'il allait faire parler son successeur !

    - C'est pour ça... Déclara Gokudera dans un souffle.

    G reporta son regard sur lui alors que celui-ci continuait.

    - Le Jyudaime m'a toujours accepté quel que soit les côtés que je lui montrais... il ne m'a jamais rejeté. J'ai toujours été seul. Même quand j'habitais dans le manoir avec mon père et ma sœur. Mon père est un boss d'un famille mafieuse et fait partie des alliés des Vongolas. Lui et ma sœur m'ont accepté bien sûr... Mais pas en tant ce que j'étais. Ils m'ont accepté en tant que l'héritier de la famille. Ils se sont fait une image de moi sans essayer de savoir si j'y correspondait. J'étouffais... Puis je suis parti du manoir et j'ai commencé à vivre dans les rues et les quartiers mal famés. Là-bas, j'étais moi-même. Mais je n'étais pas accepté non plus... Quand j'ai appris que les Vongolas avaient choisi leur dixième héritier, je n'ai pas hésité. Même si j'avais coupé les pont avec mon père, je voulais la préservation de cette famille et peut-être j'avais espoir de l'intégrer. J'avais beaucoup entendu de cette famille mafieuse. Je suis arrivé au Japon et j'y ais vu pour la première le Judaime. Je l'ai suivi pendant plusieurs jours pour voir s'il était digne de succéder à cette grande famille. Et j'ai été déçu...

    - Pardon ?! S'écria G.

    - Le Jyudaime... Tsuna me paraissait faible, trouillard... Et c'était peut-être vrai à l'époque... Quand je l'ai vu, j'ai voulu être sûr que la décision du Neuvième était bonne. Alors j'ai voulu le battre. Le... Tsuna s'est juste défendu. Pendant le combat, je me suis surestimé et j'ai failli m'auto-exploser... Heureusement Tsuna était là : il a éteint les mèches de mes dynamites sur le sol.

    "Des dynamites ? Il s'est battu contre un gamin avec de la dynamite ?!" Pensa G, abasourdi.

    - Il... Il n'avait pas été obligé, continua Gokudera, les yeux fixant rêveusement le ciel qui tournait à un bleu plus foncé, présumant de la fin de journée. Quand on s'était rencontré face à face, je l'avais insulté, effrayé, je l'ai même défié ! J'étais ce que l'on pouvait qualifier d'ennemi. Il aurait pu laisser les dynamites exploser, moi avec... Mais non, il m'a sauvé. C'est là que je me suis juré de devenir un homme dont il aurait l'utilité, de devenir son bras droit. Pendant un moment, je ne savais pas trop comment faire pour le lui montrer alors j'ai fait beaucoup d'erreurs. Et je lui ais montré les pires côtés de ma personnalité. Mais jamais il ne m'en a fait le reproche. Il m'avait accepté tel que j'étais, mes bons et mes mauvais côtés...

    - Tu parles au passé... Remarqua G après un silence. Donc je suppose que tout cela est révolu, non ?

    - En quelque sorte... Parfois je m'énerve encore très vite. Je sais que je dois améliorer ça.

    - Comment as-tu appris tes erreurs ? Redouta G.

    Gokudera tourna la tête vers le gardien de Primo et plongea ses yeux verts dans ceux rouges de G.

    - Je suppose... que c'est grâce à vous...

    - Comment ça ? Demanda G, alors que ses yeux s'écarquillait de surprise ne s'attendant certainement pas à cette réponse.

    - Il y a trois ans, moi et tous les gardiens, nous avons tous passés des tests pour voir si nous méritions le titre de gardiens. Ceux qui nous testaient étaient vous : les gardiens de la première génération... Enfin des fantômes de votre volonté venant des bagues, pour être exact... Durant mon test, vous m'aviez dit pas mal de choses qui m'ont fait réfléchir. J'ai mis du temps avant de me souvenir de vos paroles et de comprendre ce qu'elles voulaient dire.. Elles me sont revenues après un attentat où... Tsuna a failli mourir, il y a quelque mois...

    - Il y a quelque mois... ? Répéta G, ne croyant pas que le gamin Decimo avait encore subi quelque choses avant de se faire enlever.

    - Oui... J'ai été négligent, fit Gokudera pour toutes explications, ses yeux revenant dans le vague.

    G n'insista pas plus. Il ne pouvait qu'imaginer à quoi pensait son successeur. Ils restèrent plusieurs minutes à ne rien dire, profitant d'un silence plutôt agréable pour les deux gardiens de la Tempête. Puis Gokudera finit par écraser sa cigarette sur le sol avec son talon.

    - Bon... On va rejoindre Tsuna et le Primo ?

    G acquiesça avec un petit sourire et ils partirent rejoindre les deux boss qui devaient être avec les gardiens de la Foudre. Ils entendirent alors un bruit sourd et une fumée s'élever entre les arbres du parc... Là où se trouvait leur boss...

    Sans un mot et sans un cri, ils se précipitèrent vers le parc, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.


    Moins d'une heure auparavant, au collège.

    - Pourquoi m'as -tu suivi ? Grogna Hibari sans se retourner vers Alaude.

    Celui-ci grogna à son tour. Il avait espéré que son successeur ne lui pose pas cette question... Espérance vouée à l'échec depuis le début. Il avait été curieux. Voilà sa réponse. Ce n'était pas tous les jours qu'il rencontrait quelqu'un qui lui ressemblait autant physiquement que par son comportement. Aussi avec cette ressemblance, il ne devait pas être étonné de la question de son successeur.

    - Le Decimo n'a-t-il pas demandé à ce que nous restions un minimum groupé ? Répliqua-t-il alors.

    - Je ne savais pas que tu étais tu genre à suivre les ordres de quelqu'un... Surtout si c'est pas ton boss...

    - Je n'ai personne au-dessus de moi.

    - L'omnivore blond ?

    - Il n'est pas mon boss, gronda Alaude en croisant les bras et continuant à suivre Hibari. Il est mon associé temporaire pour faire régner la discipline et l'ordre...

    - Hn... Pourtant tu ne l'as quitté depuis que vous êtes arrivés.

    - Qui nous a enfermé dans le manoir sous prétexte de nous protéger ? Rétorqua Alaude avec un reniflement dédaigneux.

    - Hn. Pour votre sécurité... Expliqua Hibari, tout en arrivant devant une porte.

    Il l'ouvrit et entra dans le bureau du Conseil de Discipline. Il s'assit sur l'un des canapés tout en fermant les yeux alors qu'Alaude inspecta brièvement les lieux.

    - ... même si cela ne me concernait pas, finit Hibari, attirant de nouveau l'attention d'Alaude.

    - Hn. Pas même pour ton boss ?

    - Sawada Tsunayoshi n'est pas mon boss, gronda à son tour Hibari, avant de se rendre compte qu'il avait donné exactement la même réponse qu'Alaude quelques instants avants et reprit. Cet omnivore est celui qui a défié mon autorité et moi seul ait le droit de le mordre à mort. Je ne fais que le garder en vie jusqu'à notre combat.

    - N'est-il pas capable de se défendre lui-même ? Il a l'air pourtant puissant...

    - Sawada Tsunayoshi est puissant, insista-t-il en lançant des regards noirs au premier gardien du Nuage. Mais il se trouve toujours au milieu des pires ennuis... Sans même les chercher. Pour le moment il n'est que candidat au poste du dixième des Vongolas, alors quand il deviendra le boss de sa famille, il deviendra une plus grande cible... Je me dois de le garder en vie le plus longtemps possible... pour mon amusement.

    Alaude remarqua le temps de pause de son successeur. Il réfléchit pendant quelques secondes avant de comprendre et lui adressa un petit sourire moqueur.

    - Il t'a battu dans un combat loyal, c'est ça ?

    Le regard noir d'Hibari s'intensifia, lui prouvant qu'il avait visé juste. Le gardien du Decimo s'était à moitié redressé, les tonfas ayant réapparus de nul part dans ses mains. Il s'apprêta à s'élancer vers Alaude, celui-ci se mettant en garde, commençant à chercher ses menottes dans la poche de son manteau, quand un grattement contre la vitre se fit entendre. Les deux gardiens tournèrent leur attention vers la fenêtre et Alaude vit alors un hérisson aux pointes grises et aux yeux violets qui grattait à la porte, accompagné d'un petit oisillon jaune. Hibari se détendit et alla ouvrir la fenêtre, laissant les deux animaux entrer. L'oisillon se nicha sur l'épaule du préfet de discipline en piaillant son nom tandis que l'hérisson qu'Alaude était sûr d'avoir déjà vu quelque part, sautait sur la main tendue d'Hibari.

    - Rapport, ordonna Hibari.

    L'hérisson émit des petits couinements qu'Alaude ne comprit pas, puis l'hérisson arrêta de piailler et porta son regard violet sur le premier gardien avant d'émettre un petit cri de joie et de sauter sur la tête blonde de celui-ci. Avec lenteur, Alaude présenta sa paume tournée vers le plafond et l'hérisson y sauta puis caressa les longs doigts du gardien du Nuage, tout en faisant attention à ce que ses pics ne blesse pas celui qui le portait. Alaude se souvint alors : c'était le même hérisson qu'il avait vu dans le village alors que Deamon et lui était allés voir alors qu'il se trouvait dans la forêt il y quelque jours. Il entendit le soupir d'Hibari et releva les yeux vers lui. Le plus jeune regardait fixement le petit animal.

    - Évidemment... Déclara Hibari, en observant la scène. J'aurais dû me douter... L'homme qui me ressemblait et qui possédait des flammes du Nuage ne pouvait être que toi...

    - Qu'est-ce que c'est ? Demanda Alaude.

    - Roll. C'est une arme.

    - Une arme ? Le Decimo semblait sous-entendre qu'il le surveillait...

    - Il devait me prévenir si quelque chose se passait au manoir... Déclara Hibari en haussant les épaules.

    - Nufufufu... Résonna alors une voix.

    Les deux gardiens du Nuage furent aussitôt sur leurs gardes, ils ne connaissaient que trop bien ce genre de rire. Les trois gardiens de la Brume apparurent dans un des angles de la pièce. Chrome tourna une mine désolée vers le gardien du Nuage tandis que ses deux aînés regardaient moqueurs les gardiens du Nuages. Mais Mukuro jeta un regard irrité à son prédécesseur.

    - Oya, oya... regarde ce que tu as fait... Un bon illusionniste se doit être silencieux quand il est sous une illusion... Tu as dérogé à cette règle.

    - Tu ne l'as donc pas compris, gamin... Je l'avais fait exprès. Il était plus que temps qu'ils sachent que nous étions là.

    - Bien sûr... je te crois, fit alors Mukuro en lui lançant un regard qui montra le contraire de ses pensées, mais Deamon ne s'occupa plus de lui.

    - Nous avons croisé la route de cet animal, il y a quelques jours quand nous étions en France...

    Il s'arrêta de parler quand il comprit que Hibari ne lui accordait aucune attention. En effet celui-ci s'élança sur sa némésis qui protégea Chrome qui était sur le chemin du préfet, de son trident, sorti de nul part.

    - Oya, oya... Alouette, je te permets pas de toucher à ma chère Chrome.

    - Je n'ai rien à faire de cette herbivore, déclara Hibari. Nous n'avons pas fini notre combat chez les Vanaziones...

    - Kufufufu... c'est bien vrai. Takeshi-kun nous a arrêté avant que ça ne devienne intéressant... Chrome, éloigne-toi... L'alouette et moi, avons... certaines choses à régler.

    - Bien, Mukuro-sama... Mais faîtes attention à ne pas tout détruire... J'ai cru comprendre que le boss vous en a voulu pour les dernières destructions...

    Le sourire de Mukruo s'élargit, le regard toujours rivé dans celui du préfet du collège. Chrome soupira et se dégagea, vers les deux gardiens du Primo. Aussitôt qu'elle s'éloigna que les deux gardiens disparurent.

    - Qu'est-ce qu'ils ont... Soupira Deamon, assez surpris par une telle précipitation.

    - Oh, ne vous inquiétez pas... Déclara Chrome tout en évitant leur regard. Mukuro-sama et Nuage-san se détestent... et commencent toujours par se battre avant de faire quoi que ce soit d'autre... Seul Boss peut les en empêcher.

    - A ce point ? S'étonna Deamon. Que s'est-il passé entre eux ?

    Deamon ne pouvait que comprendre. Il avait bien finit par comprendre et accepter que ce Mukuro lui ressemblait sur beaucoup de point, aussi adorait-il faire des farces de mauvais goût au gardien du Nuage autant que Deamon aimait en faire à Alaude... Mais pour que le gardien du Nuage se précipite comme ça...

    - Eh bien... Nous vous avons expliqué la première rencontre de Mukuro-sama et Boss.. Il faut savoir que Mukuro-sama a battu à mort Nuage-san alors que celui-ci était... atteint d'une maladie incurable. Nuage-san lui en veut toujours et s'est juré de le lui faire payer. C'est un peu devenu une habitude...

    Les deux gardiens du Primo ne répondirent rien. Puis Alaude se tourna vers la jeune fille, qui se recroquevilla quelque peu sous son regard.

    - Et ça ? Fit en désignant Roll toujours dans sa paume. Le gamin a dit que c'était une arme...

    - C'est... C'est une boîte-arme.

    - Une quoi ?

    - Une boîte-arme, répéta-t-elle en sortant une petite bite de couleur indigo. On les ouvre grâce à nos flammes et à nos anneaux. A l'intérieur se trouve des armes qui peuvent prendre différentes formes selon la boîte. Celle de Nuage-san prendre la forme de l'hérisson que vous avez et celle de Mukuro-sama et moi prend la forme de...

    Elle enflamma son anneau sous le regard attentif des deux gardiens et l'inséra dans le trou. Elle retira l'anneau et la boîte s'ouvrit avec un jet de flamme indigo faisant apparaître un hibou blanc avec des morceaux d'armure au niveau de la tête, des ailes et des pattes. Il y eut un moment de silence entre les deux gardiens de la première génération puis Deamon revint à la charge.

    - Nufufufu... Alouette, tu me dois des excuses...

    - Quoi ? Gronda Alaude, d'un air menaçant.

    - Tu m'as mordu à mort quand l'hérisson avait disparu. N'avais-tu pas pensé que c'était moi ? Tu as maintenant la preuve que je n'y étais pour rien... Donc je veux des excuses.

    Le regard d'Alaude s'étrécit et cette fois sortit les menottes. Comment osait-il lui demander quoi que ce soit ? Surtout... ce genre de chose ! Jamais Alaude ne s'excusait ! Ça lui était jamais venu à l'esprit !

    - Je vais te mordre à mort !

    Les gardiens commencèrent alors un ballet, toutes armes sorties, sous le regard désespéré de Chrome, qui se demanda vaguement si tous les gardiens du Nuage et du Brouillard des Vongolas se comportaient comme ça. Avant qu'elle puisse essayer de les séparer, elle vit alors une petite tortue avec des flammes du Ciel atterrir sur le bureau du préfet du collège.

    - Enzio... Souffla-t-elle en reconnaissant la tortue. Mais alors, Boss...

    Avec un regard effrayé elle appela mentalement Mukuro mettant toute l'urgence dont elle était capable. Si le Cheval Ailé envoyait sa tortue préférée dans le bureau du préfet, sûrement pour alerter le gardien du Nuage, alors c'est que le Boss était en danger !


    Moins d'une heure auparavant, autre part dans le collège.

    - EXTRÊME ! C'est comme dans mes souvenirs ! S'écria Ryohei en découvrant la salle du club de boxe.

    - Voyons Ryohei-kun, grimaça Knuckle à cause du volume sonore. Ça ne sert à rien de crier comme ça...

    Tsunayoshi-kun avait raison, se dit-il intérieurement en se souvenant de la conversation qu'ils avaient eut dans la forêt à propos de ses gardiens. Il crie extrêmement plus fort que moi. Au moins les autres ne pourront plus se plaindre à cause de certain de mes cris...

    - Mais c'est EXTRÊME ! Expliqua Ryohei.

    - N'est-ce pas ton ancien club ? Logiquement cela devrait être extrêmement normal pour toi et à moi de crier, non ?

    - C'est vrai à l'EXTRÊME !

    - Tes amis ne te dise jamais de te calmer ? Désespéra Knuckle, qui appréciait, au même titre qu'Asari, le calme et la paix d'un lieu.

    - Tête de poulpe me crie souvent dessus pour que je calme. Hibari, lui, me cogne souvent.

    - Et avec tout ça tu ne te calme pas ?

    Ryohei haussa les épaules.

    - Sawada... et ma petite sœur me le demande souvent.

    - Tu as une sœur à l'extrême ? S'étonna Knuckle.

    Il pria silencieusement pour la pauvre jeune fille qui n'avait pas dû avoir une enfance très calme. Mais il ne loupa pas la douceur de la voix de son successeur quand il avait parlé d'elle. Comprenant que ça devait être un sujet calme pour Ryohei, il continua dans cette voie.

    - Parle-moi un peu de ta sœur.

    - Elle se nomme Kyoko, déclara Ryohei avec un sourire, sans s'étonner du changement de conversation de Knuckle. Elle est gentille et très serviable. Elle s'inquiète très facilement pour les gens. Nos parents sont très peu présents, alors je l'ai extrêmement protégé quand nous étions jeunes. Je me battais très souvent contre des plus vieux que nous... Pour devenir plus fort et pouvoir continuer à la protéger extrêmement seul, je me suis mis à la boxe. Plus je continuais ce sport, plus je sentais que je pouvais la protéger. C'est peut-être à cause de ça que j'ai extrêmement aimé ce sport.

    Knuckle sourit. Il avait l'air d'aimer vraiment sa sœur. Puis un détail lui revient en mémoire.

    - Tsunayoshi-kun nous dit que c'était toi à l'extrême qui veux que tu l'appelles Oni-san... Y a-t-il une raison particulière à ça ?

    Cette fois, Ryohei croisa les bras et réfléchit. Knuckle ne dit rien, laissant le plus jeune et profita de ce calme improvisé.

    - Je ne le sais pas à l'EXTRÊME ! Sawada ressemble à ma sœur... Doux, gentil, généreux... Il lui ressemble sur bien des points ! Sawada est fort, mais quand je l'ai rencontré, il est était victime de moqueries et de choses en tout genre. Je n'y avais pas fait attention à l'extrême avant... Une fois je faisais du jogging dans les rues de Namimori avant d'aller en cours et je l'ai vu de loin qui allait en cours. Je crois que je n'oublierais jamais le visage qu'il avait...

    Knuckle sentit la pointe de tristesse qui pointa dans les paroles de Ryohei. Surpris il releva les yeux vers lui. Les yeux gris du jeune boxeur étaient fixés sur le sol de la salle.

    - Son regard était triste et il n'avait pas ce sourire qu'il avait quand il arrivait au collège. Même pas son faux sourire à l'extrême... C'était bien avant qu'il ne rencontre tout le monde. J'avais voulu aller le voir mais juste à ce moment-là, il avait vu un petit chien et s'est très vite enfuit. Je crois que j'avais pensé qu'il faudrait qu'il rejoigne le club de boxe, vu sa vitesse...

    - Un chien ? Demanda Knuckle, en haussant un sourcil, ne s'attardant pas sur la dernière remarque du plus jeune.

    - Oui. Sawada avait extrêmement peur des chiens à cette époque, il me semble. Je n'ai pas pu lui parler après. Puis nous avons fini par nous retrouver l'un devant l'autre, j'ai été plus qu'impressionné, son regard s'était un peu allumé. Il avait déjà rencontré Yamamoto et Tête de poulpe... Si je lui ais demandé de m'appeler Oni-san, je crois que c'est pour continuer à voir à l'extrême cette lueur dans ses yeux et son sourire. Il est peu comme un petit frère que je veux protéger...

    Le jeune boxeur sourit avec un air attendri en repensant à ce sourire et aux grand yeux caramels de son frère de cœur. Knuckle sourit. Son successeur n'était pas si désespéré que ça. Au moins avait-il une très bonne raison de continuer d'être avec Tsuna. Il voulut ajouter quelque chose quand une voix venant de la porte les interrompit.

    - Ryohei !

    Les deux gardiens du Soleil se tournèrent vers la porte et Knuckle vit alors, porté par un aigle noir et blanc, un bébé aux cheveux blonds et aux yeux bleus, habillé avec une veste militaire et un bandeau du même style sur le front, une arme coincée dans le dos. Knuckle ne manqua pas la tétine bleue qui brillait. Un Arcobaleno.

    - Maître Colonello ! S'exclama Ryohei avec un grand sourire. Vous faîtes une visite à l'EXTREME ?!

    - Plus tard, kora ! S'écria l'Arcobaleno de la Pluie. Reborn m'envoie. Sawada a besoin d'aide !

    - Qu'est-ce qui se passe avec Tsunayoshi-kun ? Pressa alors Knuckle, alors que Ryohei reprenait un visage attentif.

    - Les Scassinatores ont repris du service, kora !


    Moins d'une heure auparavant, devant le Takezushi.

    - Alors ? Demanda Yamamoto avec un grand sourire en sortant du Takezushi. Comment vous avez trouvé ça ?

    - C'était délicieux ! Sourit Asari. Ton père est un grand artisan dans son domaine.

    - Hahaha ! Je lui dirais tout ça. Il sera content... Ah ! S'exclama joyeusement en voyant le ciel devenir plus sombre à cause du jour qui déclinait. Il commence à se faire tard... Allons rejoindre Tsuna.

    Asari acquiesça et ils commencèrent à marcher dans la direction du parc. Au bout de quelque minutes, Asari posa la question qu'il l'avait rendu curieux depuis un moment.

    - Takeshi-kun... Qu'est-ce que le base-ball ?

    - Pourquoi vous voulez savoir ça, Asari-san ? Demanda Takeshi un peu étonné de la question de son prédécesseur.

    - Eh bien... je suis curieux... Tsuna nous a parlé un peu de toi avant qu'on arrive au Japon et du fait que tu étais un joueur de base-ball. Il nous a juste déclaré que c'était un sport. Et Gokudera-kun n'arrête pas de t'appeler "idiot de baseballer"... Et ça ressemble un peu à la façon dont G m'appelle.

    - Hahaha, rit Yamamoto. G-san et Gokudera se ressemble sur beaucoup de points c'est vrai !... Voyons, le base-ball est un sport, où on frappe dans une balle, ça fait SCHOUFF ! et puis SWIFF ! quand la balle est en l'air. C'est un jeu en équipe et...

    Yamamoto continuait à lui parler, sans se rendre compte du regard que lui lançait Asari. Celui-ci sentit un petit rire nerveux monter dans sa gorge et une goutte de sueur descendre sur son crâne. Il ne comprenait rien aux explications du plus jeune... Il décida d'orienter la conversation dans un autre sens.

    - Je vois... C'est donc précieux pour toi.

    Le sourire de Yamamoto se fana et son regard devint songeur.

    - "Le base-ball, c'est ma vie !"...

    Asari ne manqua pas le changement d'humeur de son successeur et attendit qu'il continue. Ce que Yamamoto ne tarda pas à faire.

    - ... c'est ce que j'aurais dit, si vous m'aviez posé la question il y a quelques années.

    - Pourquoi ? Ce n'est plus le cas ?

    - Le base-ball a été, est et sera important pour moi mais depuis que j'ai rencontré Tsuna, une autre chose importante est apparue...

    - Qu'est-ce que c'est ? Sourit Asari.

    - Des amis.

    - N'en avais-tu pas avant de rencontrer Tsuna-kun ?

    - Si... J'avais des membres du club de base-ball, des camarades de classe. Mais ce n'était pas des personnes avec qui je me confessais ou avec lequel je me trouvais en dehors des cours. Je dirais que je leur parlais un peu par obligation parce que nous partagions des choses communes, le sport, les cours... Mais ça s'arrêtait là.

    - C'était donc différent avec Tsuna-kun ?

    - Ben, pas au début, non... Sourit nerveusement le jeune sportif. Quand nous étions en classe et même en dehors du collège, nos camarades se sont beaucoup moqués de Tsuna... On l'appelait "Dame-Tsuna". Il était nul en tout : cours, sport... je ne crois pas qu'il avait des amis avant de nous rencontrer. Mais il venait chaque jour à l'école, comme s'il n'abandonnait pas l'espoir que ça s'arrangerait. Il se faisait petit et essayait de ne pas se faire remarquer. Il était complètement différent d'aujourd'hui... Vous devez avoir du mal à me croire. Je le voyais mais je ne l'avais jamais aidé à cette époque. Je ne faisais pas attention à ce qui m'entourait. Seules deux chose m'importait : mon père et le base-ball.

    - Mais alors comment en es-tu venu à être avec Tsuna-kun ?

    - Parce qu'il m'a sauvé ! S'exclama Yamamoto. J'étais à ce moment dans une période noir, où je ne faisais aucun progrès dans le base-ball... Je ne ressentais plus la même joie... Je m'entraînais tous les jours, pour retrouver le frisson... Je me suis tant entraîné que je n'ai pas fait attention aux conséquences. Et ce qui devait arriver, arriva. Je me suis cassé le bras. J'ai cru que ma vie était finie ! Je me suis laissé emporter dans la possibilité de ne plus pouvoir aller chez les pro. Mon rêve était brisé... J'ai essayé de me suicider...

    Asari ne dit rien, laissant le plus jeune raconter cette histoire dont il n'avait certainement jamais donné de si grand détails à qui que ce soit. Il l'écouta respectueusement.

    - Mais Tsuna est arrivé juste avant et m'en a empêché. Je ne pourrais jamais oublier ses paroles. Il m'a ouvert les yeux. Et c'est là que je me suis rendue compte qu'il n'était pas aussi "dame" que ce que tous les professeurs et les autres élèves voulaient nous faire croire. Ils lui avaient collé cette étiquette et lui s'était juste laissé faire. Depuis, je me suis promis de toujours être à ses côtés, pour lui et pour moi, quitte à abandonner ce que j'aimais le plus.

    - Le base-ball, conclut Asari.

    - Je n'ai pas totalement abandonné mon sport, mais ce n'est plus ma propriété : maintenant c'est Tsuna.

    Un silence se fit entendre entre les deux gardiens de la Pluie alors qu'ils entraient dans le parc tout aussi calme. Puis Asari émit un petit rire.

    - On se ressemble beaucoup... Pas seulement au niveau physique. On pense de la même manière.

    - Oui, sourit Yamamoto.

    - Yamamoto ! S'écria une petite voix.

    Le jeune tourna la tête dans la direction de la voix et vit alors Reborn qui arrivait à tout allure à bord d'une petite voiture verte pomme et des yeux oranges oranges en guise de phares.

    - Yo, gamin ! Sourit Yamamoto. De retour de ton voyage ?

    Mais quand il remarqua le visage fermé et le regard empreint d'une colère sourde, Yamamoto comprit qu'il se passait quelque chose de grave.

    - Que se... Commença t-il avant que Reborn ne le coupa.

    - Où est Tsuna et le Primo ?

    - Ils doivent être dans le parc, répondit Asari qui posa sa main sur le pommeau de son katana, ayant deviné la même chose que son prédécesseur.

    - Il faut les trouver et les protéger. J'ai appris de source sûre que les Scassinatores préparent quelque chose d'énorme et que...

    Il fut interrompu par une explosion à quelques dizaines de mètres devant eux.

    - Tsuna ! Giotto ! Crièrent les deux gardiens de la Pluie en s'élançant d'une même foulée vers le lieu de l'explosion.

    Reborn se hissa sur l'épaule de Yamamoto et murmura entre ses dents.

    - Maudit soit-elle...


    Moins d'une heure auparavant, dans le parc.

    - Je veux d'autres takoyakis ! S'exclama Lambo.

    - Lambo, tu viens d'en manger deux boites, remarqua Tsuna.

    - Mais j'en veux d'autre... Se lamentant le garçon de huit ans.

    - Non, Lambo. Tu n'auras plus faim pour le repas de maman de tout à l'heure...

    - J'en veux d'autres ! Pleura presque le Bovino.

    - Ok, j'ai compris, j'ai compris... Soupira le jeune boss. Je vais t'en chercher une autre, mais c'est la dernière ! Et tu ne te plaindras pas d'avoir mal au ventre, d'accord Lambo ?

    - Oui !

    - Très bien. Giotto-san, Lampo-san... Vous en voulez aussi ?

    - C'est pas de refus ! S'exclama Lampo. Ces trucs sont vraiment très bon !

    - Ça ira, merci beaucoup, Tsuna, sourit Giotto. Tu veux que je viennes avec toi ?

    - Non, ce n'est pas la peine, Giotto-san, sourit Tsuna en se relevant du banc sur lequel il était assis. Le marchand est juste à quelque mètres de là. Lambo, tu fais attention aux alentours, d'accord ?

    - Lambo-san est le meilleur, tu devrais le savoir, Tsuna-ni !

    - Oui, oui, rit Tsuna, en s'éloignant du groupe.

    Giotto regarda avec un air attendri le jeune boss s'éloigner et sortir de sa poche un portefeuille avant de faire une grimace devant le contenu. Il eut un petit rire. Tsuna ne devait plus avoir beaucoup d'argent liquide... Puis il se tourna vers les deux gardiens de la Foudre.

    - Vous deux... Vous avez vraiment encore faim ?

    - Oui ! S'écria sans hésiter Lambo.

    - Lampo-sama n'a fait qu'exprimer son avis, fit Lampo d'une voix traînante.

    Giotto secoua la tête d'un air désespéré mais ne dis rien de plus. Il avait l'habitude d'entendre les exigences paresseuses de Lampo mais l'entendre en double, était un peu trop, même pour lui. Même si la deuxième voix était celle d'un gamin plus jeune et plus pressante.

    Plus jeune... Lambo avait huit ans. Et les gardiens leur avait révélé qu'ils avaient obtenu ce titre juste avant la bataille des anneaux avec la Varia il y a de cela trois ans... Donc Lambo était devenu un gardien à l'âge de cinq ans... Giotto avait compris que malgré leur jeune âge, les gardiens de son petit-fils faisait un excellent boulot, mais au vu de l'air protecteur que Tsuna montrait envers Lambo et de ce qu'il leur avait dit dans la forêt, il ne pensait pas qu'il avait accepté d'un enfant aussi jeune devienne un gardien. Cela semblait à l'opposé de ce qu'accepterait Tsuna.

    Lampo pensait la même chose. Même il se demandait comment le jeune Lambo avait réussit à rester en vie jusqu'ici... Il lui semblait peu probable qu'un enfant âgé de cinq puis de huit ans puisse survivre au monde de la mafia.

    - Je sais ce que vous vous dîtes... Déclara Lambo.

    Les deux gardien de la première génération sursautèrent, tout à leur pensées et croisèrent le regard de Lambo qui avait un air sérieux sur le visage et non le petit visage insouciant et capricieux qu'il arborait quelques minutes plus tôt.

    - Vous pensez que je suis trop jeune pour faire partie des gardiens, non ?

    Giotto déglutit, gêné d'avoir été aussi facile à lire tandis que Lampo regardait fixement son successeur.

    - Eh bien... Commença Giotto avant d'être coupé par Lampo.

    - Oui.

    Giotto jeta un regard étonné devant la réponse plus que sérieuse de son gardien de la Foudre. Il comprit que celui-ci voulait en savoir plus sur le jeune. Aussi laissa-t-il la direction de la conversation à son gardien.

    - C'est aussi ce que pensait Tsuna-ni...

    - Le Decimo était lui aussi contre que tu fasses partie des gardiens ?

    - Oui, au début. Il disait qu'il ne voulait pas entraîner un enfant dans les affaires de la mafia. Mais Reborn l'a obligé. Jusqu'au jour de la cérémonie de succession où il a été présenté comme l'héritier de la neuvième génération, Tsuna-ni n'a rien dit. Mais il me protégeait. Que ce soit dans les combats ou de la vision de ce qu'était la mafia. J'avais pensé qu'il me croyait faible mais j'ai vite comprit, lors d'une bataille où j'ai dû combattre en tant que gardien, il y a trois ans, que Tsuna-ni me protégeait. Avant la cérémonie, il est venu me voir pour savoir si je voulais vraiment devenir un gardien. Une fois que nous aurions été présenté comme ses gardiens, il n'y aurait eu plus aucun retour possible. Mais j'ai voulu rester près de lui. Il n'a plus insisté.

    - Pourquoi vouloir rester près de lui ? Je sais que tu le considères comme un grand frère...

    - Tsuna-ni est le meilleur grand frère qui puisse exister ! Rugit Lambo. Malgré toutes mes bêtises ou tous les ennuis que je causais, il s'est toujours occupé de moi ! Ma famille m'a envoyé très loin pour que je puisses être un gardien : ils m'ont pratiquement vendu... C'est comme ça que je le vois... Peut-être est-ce la vérité ou non...Mais seul Tsuna-ni m'a accepté comme je suis et me grondait quand je faisais une bêtise, m'encourageait quand je faisais de mon mieux, prenait ma défense quand Ahodera ou Reborn me frappait sans que je ne faisais rien ou me serrait dans ses bras quand je pleurais !... Il est vrai qu'une fois il m'a grondé une fois quand il a été énervé et parce que j'avais dépassé les limites. Mais c'est lui qui est venu s'excuser après ! Personne ne s'était jamais excusé auprès de moi... Jamais je ne trouverais de meilleur grand frère, de personne qui s'occupe aussi bien de moi ! Alors si je peux lui rendre la pareille en étant un gardien, je n'hésiterais pas !

    Un grand silence fit suite aux paroles de Lambo. Même si Giotto a été surpris par la véhémence qu'avais fait preuve le jeune gardien, il ne put s'empêcher d'être profondément heureux des paroles de Lambo. Si le plus jeune des gardiens de Tsuna faisait preuve d'autant de détermination alors il n'imaginait même qu'elle devait être celle des plus vieux. Il allait le complimenter sur ça quand il entendit alors un coup de feu.

    En moins de quelques secondes tous les gardiens furent sur leurs pieds et scrutèrent les alentours. Lambo sortit de sa coupe afro sa boite Vongola et, faisait crépiter son anneau, il l'inséra dans la trou de la boîte, sans faire attention aux regard curieux des gardiens de la première génération. Un énorme buffle en sortit dans un jet de flammes vertes.

    - Lambo ! Cria la voix de Tsuna.

    Les trois gardiens se tournèrent vers la voix et virent Tsuna, la flamme sur le front, ses gants enrobés de la même flamme du Ciel, courir vers eux.

    - Tsuna-ni, le coup de feu...

    - Oui c'est les Scassinatores... Souffla Tsuna en arrivant près d'eux. Les hommes de Dino essaient de les retenir.

    Soudain une énorme explosion se fit à quelques mètres d'eux.

    - Tsuna, je vais combattre aussi ! Déclara Giotto, en enflammant à son tour son front et en enfilant ses gants.

    Tsuna hésita pendant un instant, avant de se décider.

    - Très bien. Mais restez au sol. J'ai bien l'impression que ces assassins sont planqués dans tout le parc ! Et nous ferons une cible facile dans le ciel.

    - Sans compter que je ne pourrais pas te protéger si tu fonces dans le ciel, déclara Lampo en faisant apparaître son bouclier de la Foudre.

    Giotto acquiesça quand deux autres voix attirèrent leur attention.

    - Tsuna ! Giotto !

    Les interpellés tournèrent leur tête et virent Yamamoto et Asari., Reborn perché sur l'épaule de Yamamoto.

    - Reborn ! S'exclama Tsuna. Tu es revenu quand ?

    - C'est pas le moment, Tsuna ! Il faut que je te dises...

    - Désolé, Reborn,l'interrompit précipitamment Tsuna. On peut s'en occuper tout à l'heure quand tout le monde sera à l'abri ? Il faut prévenir les autres...

    - J'ai envoyé Colonello à Ryohei, déclara Reborn, acceptant la décision de Tsuna.

    - Et moi j'ai envoyé Enzio à Kyoya, fit Dino en apparaissant derrière eux. Il ne manque plus que Mukuro, Chrome, Gokudera et les gardiens de la Tempête et du Brouillard de la première génération, mais connaissant Gokudera, il ne devrait pas tarder...

    Tsuna acquiesça. Tous se dispersèrent, Giotto entouré d'Asari et de Lampo et Tsuna entouré de Reborn, de Dino et de ses deux gardiens, le buffle sur leur talon alors que les coups de feux les avaient rattrapés et pleuvaient autour d'eux. Yamamoto resta derrière eux pour en mettre quelques un hors d'état de nuire avant de les rejoindre. Ils se retrouvèrent à la sortie du parc. A quelques mètres devant eux, Giotto en tête, Gokudera et G couraient vers eux.

    - Giotto ! Encore dans la mouise ! Rugit G.

    Giotto eut un petit sourire à la remontrance de son meilleur ami. Soudain, son Hyper Intuition le perturba violemment. Il n'eut pas le temps de réagir qu'alors qu'il passait à côté d'une petite ruelle, un homme habillé de noir s'y trouvant, pointa un revolver sur lui. Giotto regarda avec effroi l'homme presser la détente et s'écrier :

    - Le trône aux Scassinatores !

    - GIOTTO ! Cria G, qui avait vu le danger.

    Giotto vit avec lenteur la balle venir vers lui. S'il l'évitait ce serait Asari qui se la prendrait. Dans la précipitation et avec son mal de tête, il pensa que la seule solution serait qu'il se la prenne. Il n'eut pas le temps de cligner des yeux qu'un corps se mit entre la balle et lui. Levant les yeux de peur, il vit que G lui souriait avec tendresse. Puis une intense lumière blanche l'obligea à fermer les yeux. Quand il les rouvrit, il se trouvait assis sur le bitume de la route. Il leva les yeux, mais ne vit pas G. Il n'entendit pas les pas de Gokudera qui s'approchait, hésitant, ni l'arrivée des gardiens du Soleil, du Nuage et du Brouillard, qui avaient vu la scène de loin.

    - G... Souffla Giotto.

    Tous les gardiens de la première génération, regardait horrifié, le dernier endroit où se trouvait le gardien de la Tempête.

    -  Non... G ! S'écria Giotto, les larmes aux yeux.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner :

    (sors)

    cri qui provient de la pièce à côté

    Keiyner : ... Une petite review quand même... ?


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