Chapitre 25 : Une tueuse à gage très méfiante...

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Oulà j'entends d'ici vos hurlements... Arrêtons donc maintenant cette blague de mauvais goût (vous avez sûrement en plus regarder le curseur pour comprendre que c'était faux). Donc je recommence...

Coucou ! Voici le chapitre 25 ! Je suis sure que vous l'attendiez tous ^^

Bon tout d'abord, je remercie sincèrement Akira Amano d'avoir créé l'univers de Reborn, je m'amuse comme une folle, parce que oui les persos ne m'appartiennent pas... Seul Lanalia est sortie de ma tête !

Je remercie MissXYZ, Guest, lamebrise83, Karo, Ecarlates, mary6987, mellyrn, BlackCerise, Addaline et Himutsu-chan pour leur review lors du dernier chapitre ainsi que ceux qui lisent, suivent et ont mis en favori ma fic ^^

Réponses aux reviews anonymes ^^ :

MissXYZ : Je vais te le dire : c'est une fin xD. Personne n'en doutait évidemment. Mais je voulais clarifier les sentiments par rapport au fait que Tsuna leur ait caché tout ça. Il était vrai qu'on pouvait se poser la question ^^. Merci pour avoir laissé une review (et d'en laisser à chaque fois que tu lis un nouveau chapitre ^^) j'apprécie vraiment énormément. Suite plus bas, dépêche-toi d'y aller ^^

Guest : Dans ce cas, va tout de suite voir mon chapitre. Je vais clarifier les dernières paroles de Reborn (dit comme ça, ça donne l'impression qu'il est mort... Oo). C'est vrai ? Eh bien bravo à toi. En même temps je pense avoir donné beaucoup d'indices sur le couple Lanalia/Gokudera, même si j'ai aimé brouiller les pistes parfois ^^ Merci pour la review et profites de la suite !

Karo : Eh bien bravo ^^ Franchement quand je les imagine je ne peux pas m'empêcher de les trouver mignons ^/^. Ils ont beaucoup de point communs quand on y repense. Merci pour les compliments. Eh oui Reborn a fini sa mission. Je suppose que beaucoup se doutent de quelles missions il s'agit ^^ Suite maintenant et merci pour la review !

Mellyrn : (je vais répondre à tes 2 reviews en même temps pour les deux derniers chapitres ^^) Chap 23 : Ravie de savoir ça ^^. Tu ne peux pas savoir ce que tu me dis me touche même si je pense que ça va un peu loin. Ma fic n'a, je pense, pas le niveau d'un roman, c'est impossible... Je suis heureuse que tu ais pris le temps de mettre une review avant de lire le chapitre de la semaine. Franchement moi, j'aurais d'abord lu les deux chapitres avant de mettre une review ^^. Je te le confirme, Lanalia ne me ressemble en rien du tout ! Elle est juste un perso que je me suis inventé dans d'autres écrits il y a des années et je la peaufine au fil du temps. Je suis d'accord avec toi, moi même avec les fics avec des OC j'ai toujours un peu peur. Alors je suis ravie de voir que tu l'acceptes l'OC avec ma fic ^^ Je suis d'accord avec le tsunaïsme ! J'espère franchement par contre de ne pas avoir rendu la relation entre Tsuna et Lanalia trop...disons... trop proche. Car les deux se respectent énormément entre eux. Et Tsuna la considère vraiment comme une membre de sa famille. J'espère l'avoir bien rendu dans mes chapitres. Bravo pour avoir vu le signe entre Tsuna et Lanalia. Il est vrai qu'il me fallait trouver une raison à comment Lanalia et Tsuna pourrait se communiquer des façons de faire sans se faire remarquer des gardiens de Tsuna ou des Scassinatore.

Chap 24 : Ben tu peux mais, pas trop grossiers dans ce cas... (voix toute innocente avec un grand sourire) Pourquoi ? Tu veux dire que tu ne l'avais pas deviné ? Après c'est vrai vu que c'est une tueuse à gage et vu que le caractère de Gokudera (avec son "Judaime"), on aurait du mal à penser qu'ils puissent être amoureux de l'un et de l'autre ^^. Je suis bien d'accord ! Une petite histoire d'amour, dans une fic ne peut pas faire de mal ^^. Juste une petite, toute petite ^^ Tu vas pouvoir voir la réaction de Tsuna dans quelques instants. Eh ben oui. Ça coule de source que Tsuna est devenu un véritable boss de la mafia juste avec les derniers chapitres et son plan... Et plein d 'autres choses aussi... Enfin bon passons ^^ Mais je ne vais pas attendre jusque là ^^ Il est vrai que ça va prochainement s'enchaîner très vite ! Entre Hayoto et les Sbagliato tu dis ? Ben pas spécialement... Mais vu que les Sbagliato ont été un peu les leader de ceux qui ne voulaient pas que Tsuna devienne le Decimo, c'est un peu eux qui leur ont fait tourner en rond lors de la disparition de Tsuna. Et puis il y a le fait que les Sbagliato ont trahis les Vongolas et ont fait enlever Tsuna, et l'ont torturé... Je pense que c'est pas mal pour expliquer sa haine envers eux ^^ Et s'il blêmissait c'est tout simplement parce que, bien que les Sbagliato ont rejeté Tsuna comme Decimo, Gokudera les pensaient tout de même comme des alliés et n'aurait jamais pensé que des alliés s'en prendrait à son boss. XD après tu connais Hibari ^^ son "sursaut" c'est relever la tête, avec deux sourcils relevés xD Ne t'inquiète pas, tu as largement remplacé ton retard ^^. Profites bien de ce chapitre !

Keiyner : Bon allez après cette longue introduction, voici le chapitre 25 ! Enjoy !

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Chapitre 25 : Une tueuse à gage très méfiante...

- J'ai terminé ma mission.

- Ta mission ? Ne comprit pas le Decimo.

- Je ne serais plus ton tuteur, Tsuna.

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- Que veux-tu dire Reborn ? Tu ne seras plus mon tuteur ?

- Tu as déjà dû le remarquer, Tsuna, déclara Reborn, en sautant sur la table basse.

Les yeux de Tsuna se plissèrent. Il se tourna vers ses gardiens.

- Vous pouvez nous laisser seuls ? Reborn et moi avons quelque chose à éclaircir.

- Bien sûr, Tsuna, répondit Yamamoto en jetant au tueur à gage un regard incertain.

Tous les gardiens sortirent, non sans jeter un regard interrogateur à Reborn, parfois même perdu pour Chrome et Lambo.

- Tu veux que je te ramène du café, Jyudaime ? Demanda Gokudera juste avant de fermer la porte.

- Ce ne serait pas de refus, Hayato, sourit Tsuna, en se rappelant qu'il n'avait rien bu à son réveil. Tu voudrais quelque chose Reborn ?

- Un expresso, répondit le tueur à gage.

- Très bien, je vous ramène ça, confirma Gokudera en fermant la porte.

Tsuna se retrouva seul avec Reborn. Il s'assit sur le canapé et se tourna vers celui qu'il considérait comme son tuteur.

- C'était quoi ça, Reborn ? Je ne comprend pas... Si c'est parce que tu m'en veux encore de t'avoir caché tout ça, tu n'as pas à dire ça ! Je te jure... Me menacer de partir pour ça... Je te le promets je ne le referai plus, d'accord ?...

- Ce n'est pas ça, Dame-Tsuna ! S'exclama Reborn.

Tsuna se tut, regardant son tuteur dans les yeux. Celui-ci soupira.

- Tu te souviens de ce que je t'ai dit il y a quatre ans ?

Tsuna fronça les sourcil. Il y a quatre ans... C'était la période où Reborn avait fait irruption dans sa vie. Le moment où tout son quotidien s'est bouleversé et les mois se sont succédés très vite par rapport à toutes les attaques et les événements qui lui sont tombés dessus : l'attaque du Kokuyo Land, de la Varia, le voyage dans le futur... Et tout ça avait été ponctué d'entraînements sortis tout droit de l'imagination de son tuteur, qu'il pouvait attester être le portail vers les Enfers...

- Il va falloir être plus clair... Finit-il par soupirer. Il s'est passé pas mal de choses il y a quatre ans...

- C'est vrai, concéda Reborn avec un sourire. Tu te souviens pourquoi ?

- Parce que je suis devenu l'héritier au poste de boss des Vongola. Tu es apparu chez moi et tu m'as frappé après m'avoir dit que tu serais mon tuteur.

- C'est de cela dont je parle. Tu te souviens d'une mission dont je t'ai parlé à ce moment-là ?

- Une mission ? A part celle que t'avais donné le Kyudaime, non je ne vois pas...

- C'est de celle-là dont je parle, Tsuna.

- Hé ? Tu veux parler de celle de faire de moi le dixième boss de la mafia ?

- Exact, confirma le bébé maudit.

Tsuna se mordit les lèvres. Il l'avait compris, mais il ne l'avait pas voulu se l'avouer. Car qui disait que sa mission était terminée voulait dire qu'il allait le laisser. Et même s'il s'était beaucoup de fois plaint des entraînements infernaux de son tuteur, de sa capacité à ne pas se faire reconnaître de ses gardiens quand il se déguisait, de sa façon de l'humilier dès qu'il le pouvait soit en l'appelant Dame-Tsuna, soit en "lâchant", la colère du morde à mort d'Hibari sur lui, il ne voulait pas que son tuteur s'en aille. C'était grâce à tous ses entraînements, à tous ses conseils, grâce à témérité qu'il était devenu ce qu'il était. Et Tsuna savait que quand Reborn l'avait rencontré, sa mission ne semblait pas gagnée d'avance... Il lui devait tellement. De plus il sentait qu'il avait encore besoin des conseils et de la présence de Reborn à ses côtés, comme il avait besoin de celle de ses gardiens.

- Mais Reborn ! S'exclama-t-il en désespoir de cause. Je ne suis pas encore le dixième boss ! Le Nono m'a dit que je lui succéderais à ma majorité ! A mes 20 ans ! Je n'en ai que 17 ! Ta mission n'est pas terminée !

- Ma mission, Tsuna, n'était pas de te mettre sur le trône des Vongolas, mais de te donner les entraînements et les conseils nécessaires pour que tu puisses devenir un grand boss. Cette mission est achevée.

- Je suis loin d'être un grand boss, Reborn, rétorqua Tsuna.

- Ce n'est pas ce que tu as montré ces derniers jours, Dame-Tsuna !

- Reborn ! Arrêtes de m'appeler comme ça ! S'écria le jeune boss en levant les yeux au ciel et se laissant s'enfoncer dans le cuir de son fauteuil.

- Tu veux que nous résumons ce que tu as fait ces derniers temps ? Déclara Reborn en levant les doigts.

- Reborn, je...

- Tout d'abord, tu as organisé ta famille et tes gardiens de façon à ce que ceux-ci ne doutent pas de toi, malgré le fait que tu leur cachais des choses. Le plan que tu as dressé avec Lanalia était certes risqué, mais il aurait pu marcher si les événements auraient été de votre côté. Ensuite tu n'as pas trahi ta famille et a pensé aux Vongolas, avant de penser à ton propre bien, lors de ton mois de torture, comme tu me l'as dit à moi et à la première génération. En tant que tueur à gage, je ne sais que trop bien ce qu'un mafieux est prêt à faire pour soutirer des informations à d'autres... Tu as su leur résister. Puis, tu as continué à penser à ta mission et malgré les bâton dans les roues, tu as su privilégier l'abandon de la mission initiale pour pouvoir protéger ta famille... Ah et tu as réussi à avoir l'appui et le soutien d'un de tes ennemis, en l'occurrence Lanalia et te la mettre dans la poche.

- C'était un peu contre ma volonté Reborn, grogna Tsuna. Je n'ai rien fait pour qu'elle soit de notre côté.

- Un véritable boss de la mafia doit être charismatique, Dame-Tsuna. Après tout, même si elle pensait les Vongolas comme des alliés, elle aurait pu ne pas être d'accord avec les ordres du boss. C'est ton charisme et tes capacités qui ont fait que Lanalia se soit tournée vers toi et non vers le Nono. Y as-tu seulement réfléchi ?

- Eh bien... Déclara Tsuna en repensant les paroles de son tuteur. J'ai pensé que vu que la menace s'appliquait à moi, il était normal qu'elle me prévienne directement.

- Te prévenir peut-être, mais pas faire des plans avec toi. Elle aurait eu plus de chances de pouvoir te protéger avec l'aide du Nono, tu ne crois pas ?

- Oui... Déclara Tsuna, pensif. Oui c'est vrai...

- Enfin, termina Reborn. Tu as formé une véritable famille.

- C'est depuis longtemps ça, Reborn, grimaça Tsuna.

- Non, Tsuna et tu le sais. Tous tes gardiens ne te suivaient pas. Je pense plus particulièrement à Mukuro et Hibari... Cela ne fait que depuis très peu de temps qu'ils te suivent de leur plein gré et sans que j'ai besoin de promettre quelque chose en retour à Hibari, ou sans qu'il ne faille les supplications de Chrome pour Mukuro. Or, et je viens de le voir pas plus tard que tout à l'heure, tous tes gardiens se sont ralliés à ta cause et sont prêt à te soutenir, quelque que soit les obstacles.

- Mais... Mais Reborn ! Je ne me sens pas du tout prêt !

- Tu n'as qu'à demander au Primo, je suis sûr qu'il sera du même avis que moi.

- Tu ne peux pas partir comme ça, j'ai encore besoin de...

- Qui a dit que je partirai ?

Tsuna le regarda sans comprendre avant de se redresser.

- Mais c'est toi qui...

- J'ai dit que je ne serais plus ton tuteur, Dame-Tsuna, pas que je te laisserai tout seul avec ta famille et celle du Primo. D'abord, cette histoire avec les Sbagliato/Scassinatore doit être résolue. Ensuite nous devons ramener la famille du Primo à leur époque... A moins que nous ne fassions le contraire.

- Mais alors... Si tu n'es plus mon tuteur... tu seras quoi ? S'étonna Tsuna.

Les lèvres de Reborn s'étirèrent en un large sourire machiavélique.

- Ton conseiller et ton entraîneur.

Tsuna crut qu'il allait se frapper la tête contre les accoudoirs de son fauteuil.

- Mais en quoi c'est différent de ce que tu faisais avant ?!

- Je m'impliquerai moins dans ta vie privée.

- En effet c'est déjà ça, soupira Tsuna, avant de se rendre compte d'un petit détail. Attends, tu seras mon conseiller en ce qui concerne ma famille ?

- Évidemment, vous êtes de la mafia.

- Mais c'est ma vie privée ça aussi, Reborn !

- Dame-Tsuna, tu es trop lent...

Tsuna poussa un énorme soupir, avant de se laisser aller dans son fauteuil une nouvelle fois. Leurs conversations allaient toujours dans le sens que voulait son tuteur. Il était juste impossible de faire autrement. Un silence confortable s'installa entre les deux mafieux. Les pensées de Tsuna revinrent sur le sujet qui le préoccupait avant qu'Hibari et Reborn ne l'amène à sa punition pour son secret. Le rêve qu'il avait de nouveau fait durant la nuit. Il ferma les yeux se souvenant de ce maudit rêve.

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Il marcha dans un endroit sombre. Il sentait toujours les regards sur lui, bien qu'ils étaient moins oppressants, comme s'ils n'étaient pas directs. Et des murmures cette fois se mêlaient à l'obscurité qui l'entourait, le faisant stresser. Il marcha rapidement avant de commencer à trotter puis à courir franchement essayant d'échapper aux ténèbres. Il découvrit alors une grande porte devant lui. Il se rappelait dans ses anciens rêves qu'il l'avait reconnue comme celle de son manoir, sauf que là, elle n'y ressemblait pas du tout. La porte était massive, faite de bois sombre. Cependant sans hésiter il l'ouvrit, juste pour échapper à la tension de l'ombre qui l'entourait.

A peine avait-il mis un pied dehors, dans les jardins, qu'une fois encore il entendit l'explosion. Il se tourna lentement vers un manoir en ruines, des flammes dansant jusqu'au ciel, finissant de détruire ce qu'il restait des ruines du bâtiment. Une fois encore la peur de voir ses amis mourir reprit le dessus. Cependant il sentit que son inquiétude était plus grande pour Gokudera. Pour quelle raison, il ne le savait pas. Il essaya de rejoindre les ruines espérant pouvoir aider ses amis quand une fois de plus, il fût arrêté par une main lui prenant le bras. Il se tourna et se retrouva devant une Lanalia impassible, sa frange cachant à demi ses yeux. Cette fois, seulement il remarqua que la jeune femme semblait avoir les cheveux un peu plus longs, lui descendant jusqu'au bas des fesses. Il n'en prit pas compte et déclara comme un automate les mêmes paroles que son lui conscient finissait par connaître par cœur.

- Dieu merci, tu n'as rien... Il faut que j'y aille ! Mes gardiens sont encore là-bas, ils sont peut-être blessés ou...

Tu n'iras nul part.

Tsuna avait froncé les sourcils devant cette scène qui se répétait de nouveau. Mais enfin qu'est-ce que tout cela voulait dire ? Il avait reconnu maintenant parfaitement la voix de Lanalia, dans celle qui sortait de nul part. Mais la jeune femme qui se tenait devant lui n'avait pas ouvert la bouche de nouveau. Il décida de l'ignorer et voulu rejoindre de force les ruines, mais fut de nouveau retenu par le bras de la jeune femme.

Je t'ai dit que tu n'iras nul part.

Tsuna commença à en avoir marre. Qu'est-ce qu'elle cherchait à lui faire comprendre ?! Il répondit néanmoins à la voix autoritaire mais calme.

- Mes compagnons... Mes amis sont sûrement là-bas : je dois les aider...

Il avait soupiré intérieurement. Qu'est-ce qu'il avait voulu répondre quelque chose de différent... Mais sa voix et sa son cerveau ne lui avait pas laissé le choix.

Cela ne sert à rien d'aller là-bas, Sawada Tsunayoshi. Ils sont de l'autre côté... Ils n'existent pas dans ce rêve.

Tsuna sursauta intérieurement. Est-ce que... les paroles n'avaient-elle pas été différentes ? Jusqu'ici il n'avait jamais entendu la dernière partie ! Est-ce que ça avait toujours été là ? Cela voudrait dire que la première fois, Lanalia n'avait pas voulu dire que ces gardiens étaient morts mais qu'ils étaient absents du monde du rêve et étaient, eux, dans la réalité ? La voix désincarnée de Lanalia néanmoins continua :

Toi-même tu ne devrais pas être là. Regarde-toi... Les frelons ont envahi la ruche. Ou plutôt certaines abeilles sont devenues elles-mêmes les parasites...

Tsuna sursauta. Comment ça il ne devrait pas être là ? Que voulait-elle donc dire ? Et comment ça se regarder ? Il devait se voir ? Mais il n'y avait ni miroir, ni rien pour refléter son image !

Tu ne devrais pas t'approcher de cette femme... C'est une erreur d'accorder ta confiance à n'importe qui...

Encore... Encore des bouts de phrases qu'il n'avait jamais entendu ! Avaient-elles été cachées pendant tout ce temps ? Et comment ça cette femme ? N'était-elle pas Lanalia ? Pourquoi la voix de Lanalia l'appelait-elle comme si c'était une autre personne ? Au moment où il se posait toutes ces questions, la femme devant lui se mit en mouvement et le prit dans se bras. Il savait ce qu'il allait se passer ensuite...

Dis, Sawada Tsunayoshi, il y a une question qu'on m'a posé et dont j'aimerais avoir la réponse...

Encore une phrase modifiée... A peine se faisait-il cette remarque qu'il sentait le poignard s'enfoncer dans son dos au niveau du cœur. Puis une part de lui trouva ça étrange... En effet, Lanalia n'utilisait jamais d'arme blanche... Elle avait ses ongles. Même si c'était un rêve, il la connaissait assez pour savoir que jamais elle ne prendrait une arme, tel qu'un poignard où un couteau... Au bout de quelque longues minutes, il réussit à se détacher de la jeune femme et regarda son visage et là il fut surpris.

Des larmes coulaient de ses yeux verts qui montraient du désespoir, de la douleur et surtout de la culpabilité, le sang sur ses mains qui tremblaient avec désespoir avec l'arme blanche. La jeune femme regarda avec horreur la personne devant elle.

- Oh... Ma chérie ! Je suis désolée ! Je suis tellement désolée ! Je ne voulais pas ! Je voulais tellement que tu sois heureuse et que tu ne vives pas dans ce monde !

« Ma... chérie ? » Se répéta Tsuna avec surprise. Il ne ferma les yeux qu'une seconde. Puis le point du vue changea.

Il contemplait maintenant la scène en hauteur et reconnut la jeune femme aux longs cheveux noirs, les mains en sang et les larmes coulant sur ses joues, qui se tenait à sa droite. Cependant elle ne le regardait pas. Il tournait le regard dans la même direction et ne put que lâcher un hoquet de stupeur.

Lanalia. La véritable Lanalia, aux yeux oranges se tenait en face de la femme qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. C'était elle qui était blessée. Elle, l'une des plus grandes tueuses à gage, regardait avec incompréhension la femme. Tsuna comprit alors tout. Depuis le début, ce n'était pas son rêve mais celui de Lanalia. Sans qu'il ne pouvait l'expliquer, il s'était retrouvé dans le corps de son amie. Donc depuis le début c'était les émotions et les réactions de Lanalia. Voilà pourquoi il ne pouvait rien contrôler. Mais alors si c'était bien Lanalia, qui était maintenant blessée dans son rêve, qui était donc cette femme qui lui ressemblait et qui tenait le poignard ?

Qui lui ressemblait... Tsuna eut un déclic. Cette femme... Était-elle... ?

Dis-moi... Comment vas-tu continuer à sourire maintenant ?

La phrase prit Tsuna au dépourvu. Lanalia sembla vouloir dire quelque chose, quand l'image de la femme se tenant devant elle se brouilla laissant place à un homme très grand, aux yeux oranges comme des feintes. Son sourire laissait présager de grandes douleurs dont il semblait se délecter d'avance à les voir. Tsuna le reconnut sans mal. Ferrante Sbagliato. Le Septimo Scassinatore... L'homme leva une main, tenant un pistolet et pointant le canon vers sa fille. Le sourire de l'homme s'élargit tandis qu'il disait ces derniers mots :

- Telle mère, telle fille, hein, Lanalia ?

Puis il tira.

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- Ohé Tsuna !

Tsuna rouvrit brusquement les yeux. Il tourna son regard vers son tu... non c'était maintenant son conseiller, se fit remarquer Tsuna en retenant une grimace. Il espérait que Reborn n'ait rien vu de son trouble concernant son rêve. C'était pas vraiment le moment. Et puis, il préférait en parler à Lanalia d'abord. Savoir si c'était vraiment son rêve et plein d'autres questions...

Il répondit par un "Mmh ?" très éloquent.

- Tu ne trouves pas que Gokudera est long pour faire un café et un expresso ?

Tsuna retourna les paroles de Reborn dans sa tête finit par s'avouer que son bras droit était normalement plus rapide que ça. Il n'eut pas le temps de répondre que des coups furent frappés à la porte.

- Entre, accepta Tsuna.

Contre toute attente ce n'était pas Gokudera qui ouvrit la porte mais Chrome qui, le rouge aux joues semblait embarrassée, d'être là.

- Boss...

- Que se passe-t-il, Chrome ? Demanda Tsuna, en sentant que quelque chose n'allait pas.

- Boss... C'est Temp... Gokudera-san qui a un petit problème... avec Lanalia-san...

- Comment ça ? S'inquiéta Tsuna en se levant de son fauteuil et de se diriger vers l'entrée, alors que Reborn sautait sur le crâne de son ex-élève. Que s'est-il passé ?

- Je... Hésita Chrome. Vous devriez venir voir...

A moitié courant les deux gardiens des Vongola se dirigèrent vers la cuisine. Au bout d'interminables secondes il y arrivèrent enfin. Chrome ouvrit la porte, révélant un spectacle que jamais Tsuna n'aurait cru voir. Il essaya de se retenir, mais ne le put pas bien longtemps. Il éclata de rire.

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Retour en arrière.

- Très bien je vous ramène ça, confirma Gokudera en fermant la porte.

Les sept gardiens se dirigèrent vers la cuisine, Hibari ayant disparu mystérieusement après être sorti de la salle. Au bout de quelques minutes, Yamamoto se tourna vers Gokudera.

- Dis, Gokudera, pourquoi le gamin a dit ça ? Il en veut encore à Tsuna ?

- Qu'est-ce que j'en sais ? Répliqua Gokudera de mauvaise humeur en repensant aux mots du meilleur hitman au monde.

- Il ne peut pas être sérieux ! S'exclama Ryohei. Sawada a encore EXTRÊMEMENT besoin de lui !

- Oya, oya, en êtes-vous si sûr ? Ricana Mukuro. Tsunayoshi nous a prouvé qu'il savait très bien gérer les menaces lui-même.

- Mais Tsuna-nii n'est pas encore le boss des Vongola ! S'écria Lambo, effrayé par la perspective que son frère devienne le boss avant le moment prévu. On a encore plein de chose à faire et s'il devient le boss maintenant, on ne pourra plus les faire !

- Reborn-san n'a pas le droit de laisser Boss en plan... Déclara Chrome.

- Mais la mission de Reborn-san n'est pas de mettre le Jyudaime sur le trône des Vongolas, fit remarquer Gokudera tout en réfléchissant. Sa mission est de l'entraîner pour qu'il fasse un bon boss de la mafia.

- Je vois, sourit Mukuro. C'est donc cela qu'il a voulu dire... A mon avis, l'arcobaleno ne laissera pas Tsunayoshi seul maintenant. Il est comme l'alouette : il s'est attaché à lui, mais ne veut pas l'avouer.

- Ou alors à grand coup, d'entraînement diabolique, sourit Yamamoto.

Ryohei acquiesça à grand coup d'hochement de tête.

- Ces deux là ont une relation EXTRÊME !

Gokudera soupira et ouvrit la porte menant à la cuisine et planta.

Lanalia était là, debout, devant la grande cafetière, leur tournant le dos, attendant certainement que son café se fasse. Elle n'avait pas tressaillit à leur entrée et ne montrait aucune réaction quant à leur présence.

- Ah ! Sourit Yamamoto en reconnaissant la jeune femme. Bonjour Lanalia ! Bien dormi ?

Mais la jeune femme ne répondit pas, leur tournant obstinément le dos. Gokudera plissa les yeux. Il n'avait pas encore décidé de ses sentiments pour elle. Bon il ressentait toujours un peu d'envie par rapport au fait que Tsuna lui ait accordé aussi vite sa confiance. Mais d'un autre côté, il n'arrivait pas à lui en vouloir ne serait-ce que pour avoir obligé son boss à garder le secret à son propos ou pour avoir décimé les Scassinatore au Japon... Non il ne pouvait définitivement pas lui en vouloir pour cette dernière raison.

Il la trouvait vraiment jolie... Même de dos, sa tête légèrement penchée en avant, avec ses longs cheveux noirs détachés, un peu en bataille, brillant, sous la lumière factice de la pièce, ses épaules droites et ses bras finement musclés, ses hanches se dessinant parfaitement sous un débardeur noir moulant et ses jambes disparaissant dans un pantalon ample, tout aussi noir, il pouvait sentir son cœur battre à toute vitesse. Ses vêtements d'un style visiblement relâché le faisait découvrir sous un autre angle, mais il ne la trouvait pas moins belle. Il ne pouvait qu'imaginer ses yeux oranges, qui, à chaque fois, l'agrippaient, quand il les croisait.

Il secoua la tête, essayant de chasser ces pensées, puis il s'avança vers la jeune femme.

- La moindre des chose quand on pose une question est d'y répondre, tu ne crois...

Il s'interrompit alors qu'il se trouvait à la hauteur de la tueuse à gage, voyant ses yeux fermés. Yamamoto en remarquant l'arrêt brutal de Gokudera le rejoignit et comprenant sa réaction, passa une main devant le visage de la jeune femme, espérant qu'elle réagisse mais en vain.

- J'y crois pas, murmura Yamamoto très étonné, elle est en train de dormir debout !

- Oya, oya, plutôt inattendu pour une tueuse à gage, ricana Mukuro.

- Mais Boss n'a-t-il pas dit qu'elle dormait mieux ici loin de sa famille ?

- Si en effet, approuva Gokudera en se remettant de cette surprise. Mais dans sa chambre, pas debout dans la cuisine !

A ce moment-là, les muscles de la jeune femme se raidirent un peu et ses yeux s'ouvrirent lentement. Tous les gardiens se turent, attendant la réaction de la jeune femme. Elle tourna un regard morne vers Yamamoto, papillonnant, comme si elle ne prenait pas entièrement conscience de son entourage. Puis son attention fut prise par la cafetière devant elle. Elle avança un doigt pour appuyer sur le bouton de marche. Gokudera se rendit bien vite compte qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Il n'y avait pas d'eau dans la cafetière et aucune dose de café. Si elle appuyait sur le bouton de démarrage, elle ne ferait que faire chauffer l'appareil. Il écarta vivement Yamamoto de son chemin et arrêta la main de la jeune femme.

- Attends ! Je vais te le faire. Tsuna m'a demandé d'en faire pour lui aussi, comme ça j'en ferais pour tout le monde, d'accord ?

Les yeux de Lanalia se tournèrent vers le gardien de la Tempête, qui se sentit aussitôt attrapé par son regard sans pouvoir s'y soustraire. Il essaya de garder une respiration calme, attendant la réaction de la tueuse à gage. Mais jamais il ne se serait attendu à celle-là.

La tête de la jeune femme se pencha en avant atterrissant lourdement sur l'épaule gauche du bras droit du Decimo Vongola. Celui-ci se tendit aussitôt, paniquant. Faisait-elle un malaise ?

- Ohé ! Tout va bien ?

Mais il s'arrêta de hurler quand il sentit sa respiration régulière. Elle ne faisait que dormir. A cette constatation, Gokudera sentit le rouge monter aux joues.

- Haha, rit Yamamoto. J'y crois pas, elle s'est rendormie !

- C'est EXTRÊME !

- Chut, vous deux ! Rugit silencieusement Gokudera. Vous allez la réveiller ! Aidez-moi plutôt à la dégager de là !

- Oui, oui, sourit Yamamoto, en s'approchant de son ami.

Mais dès qu'il frôla les épaules de Lanalia, celle-ci eut un geste instinctif et faisant grandir ses ongles en une seconde, griffa le gardien de la Pluie au bras. Yamamoto retira aussitôt ses mains tout en posant une main sur sa coupure au bras avant qu'elle ne laisse retomber son propre bras, ses ongles toujours longs, une goutte de sang perlant sur l'un d'eux.

- Idiot de base-baller ! S'exclama Gokudera, interloqué.

- Ça va, rassura Yamamoto avec un sourire tandis que Ryohei et Lambo se précipitait vers lui. C'est superficiel... Mais on dirait qu'elle ne veut pas qu'on l'approche.

- Oya, oya, sourit Mukuro en croisant les bras. Mais on dirait bien qu'elle apprécie le chien de Tsunayoshi... comme oreiller...

- Toi... ! Rugit Gokudera, en lui lançant un regard noir tandis que ses joues restèrent cramoisies.

- Kufufufu... Ricana le gardien de la Brume. Il semblerait bien que tu doives rester comme ça pendant un certain temps, Gokudera Hayato... Peut-être devrais-je préparer le café pour Tsunayoshi et le lui rapporter moi-même ?

- Chrome ! Appela Gokudera. Va chercher le Judaime ! Peut-être qu'il sait comment la faire réveiller sans qu'elle ne nous attaque !

La gardienne de la Brume acquiesça rapidement et sortit de la pièce. Quelques instant plus tard, la porte s'ouvrit sur G et Asari. G s'écria :

- Ohé les gamins ! Faites donc moins de bruits dès le matin, il y en a qui... Mais qu'est-ce qui se passe ici ?!

Ses yeux restaient scotchés à la vision de son successeur les joues rouges, qui semblait soutenir Lanalia. Les autres membres de la première génération entrèrent dans la salle derrière eux. Giotto regarda lui aussi la scène, les yeux légèrement écarquillés. Deamon eut un ricanement.

- Oya, oya, voilà qui est un spectacle plutôt intéressant...

Le rouge sur les joues de Gokudera s'accentua alors qu'il se rendait compte ce que les gardiens de la première génération pensaient.

- Non attendez, ce n'est pas ce que vous croyez ! Elle était à moitié endormie et elle a perdu l'équilibre. Elle est juste tombée sur moi !

- Nufufufu... Cela m'a l'air d'une belle excuse tant qu'on pourrait en trouver dans les romans à l'eau de rose...

- Oya ? Parce que tu en lis ? Demanda Mukuro avec un grand sourire moqueur, en voyant là une superbe opportunité de discréditer son prédécesseur.

- Toi... Gronda Deamon en perdant son sourire moqueur.

- Deamon... Prévint Giotto.

- C'est pas le moment vous deux ! S'écria Gokudera.

- Admettons que ce soit vrai, déclara G, en ignorant le cri de son successeur « Mais c'est la vérité ! », pourquoi vous ne la réveillez pas ou ne la déposez pas quelque part ?

- Haha, parce qu'elle ne se laisse pas faire, rigola Yamamoto en montrant de son autre main son bras que Ryohei soignait.

- Elle t'a attaqué ? S'étonna Asari.

- Elle a juste réagi instinctivement, je dirais, fit le sportif en haussant les épaules, la blessure n'est pas grave, mais je n'ai pas vu son mouvement. IL était bien trop rapide...

- Et donc du coup, tu vas rester là à attendre qu'elle se réveille ? Demanda Giotto en haussant un sourcil.

Une nouvelle fois, la porte de la pièce s'ouvrit, laissant apparaître Tsuna, avec un Reborn perché sur sa tête, une expression inquiète sur le visage qui dévisagea tout le monde présent avant de tomber sur la scène. Il y eut une seconde de flottement avant que le dixième boss des Vongola n'éclata de rire.

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Keiyner : Et voilà un autre chapitre de fini ! J'aime beaucoup l'ironie de mon titre, d'ailleurs ^^

Alors qu'en pensez-vous ? La conversation Tsuna/Reborn ? Les révélations sur le rêve de Tsuna ? La scène entre Gokudera et Lanalia ?

S'il vous plaît une petite review ! Juste une petite ! Même dire juste "j'aime" me ferait plaisir ! (oui, oui je sais c'est le retour de la mendiante au reviews ^^)

Allez à la semaine prochaine ^^