• Keiyner : Coucou ! Chapitre 13 ! Yatta !

    Comment ça fait de devoir quelque jours de plus pour un chapitre ? Non attendez pas maintenant les tomates ! Attendez la fin du chapitre enfin !

    Alors j'ai eu énormément de mal à écrire celui-là... Je ne sais pas... panne d'inspiration. Mais j'ai réussi quand à vous le sortir ^^ Je pense être dans la partie de ma fic où ça va être dur. Mais je ferais de mon mieux ^^

    Pour commencer Katekyo Hitan Reborn ne m'appartient pas mais à Akira Amano. Je lui emprunte juste ses personnages, tout aussi délirants les uns quels autres !

    Merci à Alycia Panther, Himutsu-chan, inukag9, Addaline, DragonneYukkin, Karo, Yuki-Jiji, 16Amour16, Phoenix Carmin, AliceGarden, mary, BlackCerise, Miki, Ayone et Guest pour avoir laissé une review au derniers chapitre ^^

    Réponses aux reviews ^^

    Karo:Qu'est-ce que j'adore quand vous pétez votre câble pour le sujet Lanalia ^^ Ça me prouve que mon suspense est pour l'instant total et j'en suis contente! Merci beaucoup pour tout ces compliments et merci vraiment de continuer à la lire et de poster des reviews ! Ça me touche beaucoup !

    Mary : Allez 6 euros la chasse aux espions et 10 euros pour celle du boss des Scassinatore. Ne vous inquiétez tout le monde aura le droit à lui mettre au moins un poing dans la figure !Je crois que je me ferais vite fait un bon pactole, d'ailleurs ^^'. Je irais même plus c'est parce qu'il y a Tsuna qu'on en doit pas de frotter aux Vongolas ^^ Merci pour la review et ta fidélité !

    Miki : Oui je te comprends à moi aussi elle m'a donné des frissons ^^' Tu veux vraiment savoir ce qu'il prépare ? Dans les détails ? Mais oui Hibari dort dans un lit ! Il va pas dormir par terre ! Merci beaucoup ^^ Gérer autant de persos c'est vraiment fatiguant... Parfois j'ai l'impression d'en oublier quelques uns pendant un chapitre avant qu'ils ne reviennent au chapitre suivant. Mais si tu dis que les persos sont bien gérés, alors tu me rassures ^^ Vas-y dans ce cas ! Je vais tout faire pour vous surprendre dans cette fic ^^ Merci pour avoir posté un commentaire et profite de ce nouveau chapitre !

    Ayone : Euh... je ne peux pas répondre à cette question... Suivante ! Non sans blague, je ne peux pas y répondre maintenant ^^' La scène où Tsuna essaie d'échapper à son tuteur en sautant par la fenêtre m'a bien fait rire quand je l'ai visualisé pour la première fois dans la tête ^^ Je n'ai pas réussi à l'enlever, j'y tenais beaucoup ^^ Celle-là par contre c'était complètement de l'impro. Je ne savais pas où cacher les gants de Tsuna. Mais c'est quand je me suis dit que ça faisait un moment que Hibari n'avait pas sa phrase fétiche (c'est à dire le chapitre précédent ^^') et je voulais la mettre et le fait que les gants pouvaient être dans la chambre d'Hibari est devenue une idée que je n'ai, pareil, pas pu me dépêtrer xD

    Guest : La suite ? C'est maintenant ^^

    Keiyner : Enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 13 : Un sourire fragile.

    Gokudera se retenait de fumer une clope. Il savait que ni Tomaso, ni son boss n'aimait faire nettoyer la cendre sur les tapis des couloirs. Mais il commençait à ressentir le manque de nicotine et pour couronner le tout, l'inquiétude à propos du fait d'avoir laissé seul son Judaime avec cette fille, se faisaient de plus en plus présente à mesure que le temps passait et que les portes ne s'ouvraient pas. Il se mordit la lèvre inférieure et pensa qu'il devrait peut-être frapper à la porte pour s'assurer que tout allait bien. A ce moment-là, celle-ci s'ouvrit, laissant sortir un Tsuna soupirant. Le jeune boss releva la tête et eut un sourire attendri en voyant son fidèle bras droit.

    - Tu n'étais pas obligé d'attendre juste ici, Hayato.

    - Jamais je ne vous laisserais avec elle sans aucun soutien.

    Le sourire de Tsuna se fit, si c'était possible, plus grand.

    - Tu n'arrives pas à lui faire confiance, fit-il remarquer en commençant à marcher vers la salle à manger.

    Gokudera baissa les yeux tout en emboîtant le pas à Tsuna.

    - Je suis désolé...

    - Mais pourquoi ? S'étonna son boss, les yeux écarquillés.

    - Eh bien... Hésita Gokudera. Je ne voudrais pas que vous pensiez que je doutes de vous...

    - C'est stupide, Hayato. Je sais que, quoi que je fasse, tu seras toujours à mes côtés. Et je suis heureux d'avoir un ami comme toi sur qui compter... Tout comme les autres. Que tu ne fasses pas confiance à Lanalia est tout à fait normal. Après tout, on ne la connaît que depuis moins d'un an. Et encore... C'est plutôt moi qui devrait être prudent... Dans le monde de la mafia, faire confiance aux autres comme je le fais est une pure folie...

    - Non, Jyudaime ! Je suis fier que vous agissiez ainsi. Je vous admire énormément pour ça. Comme vous le savez, toute mon enfance a été basée sur des mensonges, des trahisons... Je ne faisais confiance à personne. Aussi, je suis bien heureux que vous soyez ainsi. Vous acceptez tout le monde, allés ou ancien ennemis et c'est pour cette raison que je vous suis.

    - Merci Hayato. Pour Lanalia, n'essaie pas de la regarder telle qu'elle se montre...

    - Que voulez-vous dire ? S'étonna à son tour Gokudera, en lui jetant un regard scrutateur.

    - Disons, pour l'instant, qu'elle ne souhaite pas que vous lui fassiez confiance. Je ne t'en dirais pas plus, je trahirais la promesse que je lui ais faite. Aussi, agis comme tu l'entends, je ne t'en tiendrais pas rigueur... Nnhh !

    Tsuna sentit alors ses jambes trébucher et son corps plonger vers le sol. Seuls les réflexes inconditionnés de son bras droit l'empêchèrent de tomber.

    - Jyudaime ! S'écria Gokudera, paniqué, en le soutenant de ses deux bras. Vous allez bien ?

    - Ça va, Hayato, réussit à dire Tsuna. Mais avec la course-poursuite de Reborn et Hibari, je suis un peu épuisé. Ne t'inquiète pas, ça va passer...

    - Voulez-vous aller vous reposer à l'infirmerie ?

    - Non, c'est bon. J'irai mieux d'ici quelques instants. Et puis, Hayato, je viens de me rendre compte... mais tu recommences.

    - Je... je te demande pardon, Jyudaime. C'est juste que...

    - Oui je sais, l'habitude, soupira Tsuna. Hayato, nous sommes amis depuis plus de trois ans...me vouvoyer est un peu... bizarre. Il n'y a que toi et Chrome qui le faîtes. Les autres me tutoient et m'appellent par mon prénom...

    Il se souvenait avoir essayé de faire en sorte que son bras droit l'appelle aussi par son prénom. Mais cela avait été impossible pour l'argenté. Au final, il avait réussi à trouver un compromis, à ce qu'il le tutoie. Mais même cela avait été dur... Gokudera ne le tutoyait que lorsque il était tous les deux ou lorsque les autres gardiens étaient là. Et encore, ils pouvaient voir que ses mauvais habitudes revenaient en force. Tsuna devait toujours le reprendre. Et même s'il comprenait son gardien de la Tempête, il ne pouvait plus continuer à ce que celui-ci lui parle comme un étranger. D'ailleurs l'un des plus grand arguments de Gokudera était...

    - Jyudaime, c'est parce que Chrome et moi, nous v... te respectons ! Tu es notre boss.

    - Et alors ? Qu'est-ce qui empêche ? Takeshi me respecte et pourtant il me tutoie depuis le début... Déclara-t-il avant de soupirer en entendant les grognements de Gokudera : "Il vous respecte comme un ami...". Mais Hayato c'est comme ça que je veux que vous me voyez. Je ne veux pas que vous pensiez à moi d'abord comme un boss, mais comme un ami ! Pour moi c'est le cas. Avant de vous voir comme mes gardiens je vous vois comme mes meilleurs amis, ceux sur qui je peux compter...

    - Des amis qui t'ont laissé moisir chez les Vanaziones...

    Tsuna sursauta au ton dur de Gokudera. Mais plus encore ses poings se serrèrent à la simple mention de cette famille. Il se tourna vers son bras droit et remarqua que celui-ci le regardait d'un air réprobateur et blessé. Les yeux de Tsuna s'écarquillèrent. Est-ce que Gokudera avait-il prévu la tournure de leur conversation ? Tsuna secoua la tête autant pour chasser les souvenirs qui revenaient que pour répondre à la remarque de son ami, tout en continuant leur route dans les couloirs.

    - Non, ce n'est pas vrai. Vous... vous avez essayé de me chercher... j'en suis sûr... Le problème a sûrement été les... familles de l'Alliance, non ? Ils sont après tout ma nom...

    - Jyudaime, ne change pas de conversation.

    - Que veux-tu que je te dises, Hayato ? La première génération t'a sûrement dit comment elle m'a trouvé... Je ne sais pas quoi dire de pl...

    - Jyudaime ! Arrête ça, je t'en prie !

    Tsuna sursauta quand il sentit les deux mains de son gardien le prendre par les épaules. Il se sentit entraîner dans une salle vide, à l'abri des regard. Sans qu'il ne puisse faire un geste, les bras de Gokudera l'enlacèrent avec force.

    - Hayato... Qu'est-ce...

    - Enlève ce masque, Jyudaime... Cela nous fait encore plus mal...

    Tsuna se figea entièrement en comprenant les paroles de son bras droit. Des larmes commencèrent à perler sur le coin de ses yeux.


    - Ça commence à faire long...

    - G, arrête de grogner, soupira Giotto.

    - Peut-être devrions nous assurer que tout se passe bien, suggéra Asari.

    - Euh... pourriez-vous rester là ? Demanda Yamamoto en relevant la tête. Laissez Gokudera s'occuper de Tsuna.

    - S'occuper ? Répéta Giotto, tout de suite anxieux. Que voulez-vous dire ?

    - Mah... Tsuna... n'est pas au meilleur de sa forme, je dirais..

    - Pouvez-vous arrêter de tourner autour du pot... Répliqua Deamon, avec une lueur d'irritation dansant dans ses yeux. Dîtes-nous concrètement qu'il se passe !

    - Vous aviez dit pourtant que Tsuna allait bien, se rappela Giotto en se tournant vers Ryohei.

    Celui-ci croisa les bras et sembla réfléchir sérieusement.

    - Hmmm... Il y a la douleur physique et la douleur psychologique, je dirais...

    Tous les regards de la dixième génération convergèrent, ahuris, vers le gardien du Soleil.

    - Kufufu... Tu as trouvé ce mot dans un dictionnaire, Sasagawa-kun ?

    - Tsuna a été torturé pendant un mois, reprit Reborn en se retournant vers la première génération. Ne croyez pas que ça ne laisse aucune trace.

    - Mais, pourtant... Hésita G, le gamin n'avait pas l'air traumatisé, ou quelque chose dans le genre...

    - Boss avait son masque...

    - Son masque ? Répéta Asari.

    Chrome acquiesça. Yamamoto lui adressa un sourie triste avant de continuer.

    - Tsuna a l'habitude de ne pas montrer sa souffrance, il sait pertinemment que nous nous inquiétons dès que nous comprenons que quelque chose ne va pas. Alors il la cache. Mais cette fois il n'a pas réussi à la cacher entièrement. Et c'est ça qui nous a interpellé.

    - Je n'ai pourtant rien vu de tel... Murmura Giotto.

    - C'est sûrement parce que vous ne connaissez Tsuna que depuis deux ou trois jours, répliqua Reborn. Mais nous qui le connaissons depuis trois ans, nous savons de quoi nous parlons.

    La dixième génération acquiesça gravement. Lambo prit alors la parole, des larmes menaçant de couleur en se souvenant du visage de son grand frère. :

    - Le sourire de Tsuna-nii était... moins lumineux.

    Yamamoto eut un sourire et ébouriffa sa tignasse de Lambo.

    - C'est vrai... Tsuna le forçait sans doute un peu... Et puis, il y avait cette lueur de crainte dans les yeux...

    - Oya, oya... Vous l'avez vue aussi, déclara Mukuro en se rappelant du moment où il avait retrouvé Tsuna.

    - Évidemment, gronda Hibari, les bras toujours croisé, devant une tasse de café fumant. L'omnivore a perdu depuis longtemps ses habitudes d'herbivores.

    - Kufufu... J'aurais beaucoup aimé détruire les Vanaziones moi-même... Rit Mukuro alors que ses yeux vairons appelaient vengeance. Ils auraient payé ce qu'ils ont fait à mon Tsunayoshi...

    - Quoi ? Ce n'est pas vous qui avez tués les Vanaziones ? S'exclama Knuckle, tandis que Hibari lançait un regard meurtrier à Mukuro.

    - Je ne suis pas au courant de ça non plus, répliqua Reborn en se tournant vers les gardiens du Nuage et du Brouillard.

    - Pouvez-vous s'il vous plaît vous concentrer sur un seul sujet à la fois... Grimaça Giotto. En ce qui concerne Tsuna...

    - Gokudera va sans doute le forcer à... à craquer, à lui montrer ce que Tsuna ressent vraiment, répondit Yamamoto.

    - N'est-ce pas dangereux ? Demanda Knuckle.

    - Peut-être... Déclara Ryohei. Mais il ne faut pas que Sawada garde tout ça pour lui.

    - O-Oui... Acquiesça timidement Chrome. Ce serait encore plus dangereux.


    Gokudera sentit sa chemise s'humidifier sous les larmes de Tsuna. Il n'avait jamais vu son boss perdre à ce point le contrôle. Ses mains tremblèrent sur le dos du jeune Decimo. Comment ces fils d'enfoiré avaient-ils osé s'en prendre à ce point à son boss !? Il ne sut combien de temps ils restèrent là sans aucun autre bruit que les sanglots étouffés de Tsuna. Puis la voix de son boss s'éleva hachée...

    - J'étais... si... Je me sentais tellement faible... Hayato. Ils venaient tous les jours...

    Gokudera se tendit quand il comprit de quoi parlait son boss. Ses poings se serrèrent au maximum et il se mordit avec force la lèvre inférieur.

    - Quand... à chaque fois que je m'évanouissais... ils m'électrocutaient... pour que je me réveille... Ils... ils ne voulaient pas que je me repose... ils me droguaient... pour que je ne puisse pas utiliser ma flamme... pour je ne m'enfuie pas... Je ne quittais... pratiquement pas cette... table.

    - Jyudaime... Croassa Gokudera, en fermant les yeux. Tu n'es pas obligé...

    - C'était horrible... Continua Tsuna en tremblant de plus en plus et en sentant les souvenirs remonter, sans entendre ce que lui avait dit son bras droit. Quand ils ne me torturaient pas, ils venaient me voir... pendant les temps de repos et … ils me disaient que j'étais seul... Que personne ne me retrouverais...

    - Jyudaime... arrête... tu te fais du mal...

    - Et le pire... c'est que je sentais la vérité quand il le disait... je me sentais tellement seul et sans défense... Je ne pouvais rien contre eux... A chaque fois, c'était une torture différente... de l'électricité... du feu... des chaînes... des couteaux ou des armes quelconques... Une fois c'était du poison... Mais ils ne l'ont pas utilisé longtemps... J'ai failli en mourir...

    - Jyudaime... !

    Gokudera sentait les larmes couler le long de ses joues et qui finissaient leur route dans la chevelure châtains de son boss, indifférent. Il ne pouvait qu'imaginer toutes ces douleurs. Il serra inconsciemment contre lui le corps de Tsuna qui continuait son récit, les larmes refusant de s'arrêter, comme détaché de la réalité. Il était de nouveau là-bas...

    - Puis... ils ont eu ce qu'ils voulaient... je n'entendais plus le son de mes cris... je me suis sentit tellement calme... J'ai senti mes flammes partir... J'ai cru que je mourrais... J'allais l'accepter, quand... j'ai compris que ma flamme était absorbée... Je voulais tellement mourir pour interrompre ça... Pour tout arrêter... Puis il s'est tourné vers moi... Et il a dit...

    - Ça suffit, Tsunayoshi ! S'exclama Gokudera.

    Tsuna frémit, sortant enfin de son cauchemar éveillé. Son bras droit... venait de l'appeler par son prénom ?... Il voulut relever ses yeux inondés de larmes et de souffrances vers son bras droit, mais il se sentait pris dans l'étau des bras de Gokudera et ne put bouger. Il sentit les soubresauts du torse de son meilleur ami et comprit que lui aussi pleurait. Il se mordit les lèvres de culpabilité. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait dit tout ça à voix haute. Lui qui n'avait pas voulu inquiéter ses amis...

    - Hayato... je...

    - Ça suffit, Tsuna... Répéta Gokudera en le serrant encore plus fort dans ses bras. Tu ne retourneras plus là-bas... Tu ne les reverras plus jamais ! Ni moi, ni aucun de tes gardiens ne te laisseront seuls, maintenant, tu comprends ? Nous sommes tous là pour toi. Et jamais nous te laisserons mourir. Calme-toi. Tout ceci est terminé maintenant. Tu es en sécurité...

    Des larmes de soulagement remplacèrent les autres sur le visage de Tsuna et le jeune homme enfoui celui-ci dans la chemise de Gokudera, profitant du soutient que lui procurait son gardien de la Tempête. Soutien qu'il n'avait pas eu depuis plus d'un mois...


    Gokudera rouvrit les yeux quand il sentit le corps de son boss se détendre complètement dans ses bras. Il faillit perdre l'équilibre mais se stabilisa. Il desserra l'étau de ses bras, pour regarda le visage endormi et mouillé de larmes de son boss.

    Oh, il regrettait vraiment de ne pas avoir réagi plus tôt lors du récit du Primo et de ne pas lui avoir demandé tout de suite les coordonnées, pour qu'ils puissent arriver avant les Scassinatore... Il leur aurait appris de ne jamais s'en prendre à son boss à sa manière... à coup de dynamite...

    Il soupira. Ce qui était fait, était fait. Il ne devait pas se préoccuper de ça. Il porta Tsuna sur son dos, s'assurant qu'il ne tomberait pas, et sortit de la pièce. Il vérifia vite fait que le couloir était vide. Il ne voulait pas tomber sur un Yamamoto ou un Mukuro ou un quelconque membre de la première génération dans son état et celui de Tsuna... Rayez ça. Il ne voulait voir personne du tout. Il traversa le manoir, ne rencontrant personne et ramena son boss dans sa chambre.

    Il ouvrit la porte de sa main libre et, une fois dans la pièce, utilisa son pied pour fermer la porte. Cependant, la porte ne fut pas complètement fermée. Elle rebondit sur le linteau, ce que Gokudera ne remarqua pas.

    Il déposa Tsuna sur le lit et rabattit les couvertures sur lui. Tout en essuyant les larmes qui restaient sur son visage, il regarda le décor, d'un œil distrait.

    Tsuna avait des goût simpliste. Un lit à baldaquin avec des décoration sculptées en petites quantité, une table basse et des coussins pour les éventuels invités. Une baie vitrée donnait vue sur un jardin fleuri et sur une forêt à la limite du manoir..Même si pour la plupart du temps il habitait encore chez sa mère, il venait au manoir pour travailler et comme ses tâches duraient un temps indéterminé, il avait aménagé la pièce à ses propres goûts.

    Gokudera soupira. Il sortit son portable et allait appuyer sur un numéro avant de voir du coin de l'œil une ombre dans l'entrebâillement de la porte.

    Il se figea, essayant de ne rien faire paraître sur son visage, mais son cerveau tournait à cent à l'heure. Il ne devait faire un mouvement montrant qu'il l'avait vu... Était-ce l'espion ? Que devait-il faire ? S'il se précipitait sur lui, l'espion aurait tout le temps de disparaître dans le couloir. Et s'il restait sans rien faire, avec un téléphone dans la main, ce sera la même chose. Or s'il était vraiment l'espion, il devait l'arrêter et ne faire aucune erreur. C'était la sécurité du Judaime qui était en jeu !Inconsciemment, son regard se tourna légèrement vers la porte. Il vit l'ombre disparaître. Retenant un juron entre ses dents, il se précipita vers la porte. Il avait attendu trop longtemps... Il scruta les couloirs qui, bien entendu, étaient vide.

    - Merda ! Jura Gokudera en italien, sans pouvoir le retenir, cette fois.

    Il passa sa main sur son visage. Il était pratiquement sûr que l'espion en avait après son boss. Pourquoi sinon serait-il allé aussi loin dans le manoir ? Depuis combien de temps les espionnait-il ? Gokudera n'avait rien ressenti... Et Tsuna, dans son état n'avait rien dû ressentir, non plus. S'ils étaient doués, en plus...

    Il retourna dans la chambre de son boss et son regard se posa sur le visage détendu sur le lit. Ils ne pouvaient plus le laisser seul, désormais...

    Gokudera se massa les tempes... Il ne savait plus où donner la tête : entre Lanalia en qui son boss semblait avoir une profonde confiance, l'espion, qui se baladait librement dans le manoir, où qui était peut-être parti et la destruction de la famille Vanazione. Tout ça sans compter les familles alliées, qui n'allait pas tarder à se manifester. Gokudera soupira. Il devait prévenir Hibari que l'espion était entre les murs du manoir. Il grimaça. S'il devait lever la voix en donnant un semblant d'ordre, Hibari n'allait pas lui laisser trois chances comme la veille... Ses blessures le picotèrent à al simple pensée du préfet de Namimori. Il sembla réfléchir un instant comment annoncer ça au gardien du Nuage sans éveiller sa colère... Et puis au Diable ! Il ne voyait pas pourquoi il devait le prendre avec des pincettes ! Il appuya sur les touches et amena le portable à son oreille. Il attendit plusieurs minutes avant de se rendre à l'évidence. Là immédiatement, il voulait juste le tuer.

    - Ce connard... Il a éteint son portable !


    Hibari bâilla avant que ses lèvres ne reviennent en une moue satisfaite. Sa journée avait plutôt bien commencé. Il avait mordu à mort, le bruyant Hayato Gokudera, qui depuis la veille essayait de lui donner des ordres et en plus il avait enfin mordu à mort Sawada Tsunayoshi, pour avoir disparu sans son accord et ainsi avoir causé tant de trouble chez des herbivores ennuyants. De plus, l'omnivore était entré dans sa chambre. Ça, il n'avait pas pu le tolérer. Même si ce manoir était la propriété de l'omnivore, sa chambre restait sa priorité et personne même les femmes de chambres ou les domestiques n'osaient y entrer.

    Hibari regarda son café posé devant lui. Il porta la tasse à ses lèvre avant qu'une pensée ne s'installe dans son esprit.

    Est-ce que Sawada Tsunayosi l'avait vue ?

    La réponse se fit clairement entendre. Oui. L'omnivore était entré dans sa chambre pour chercher ses gants. Et connaissant l'Akambo, il n'avait pas dû les cacher dans un endroit facile. L'omnivore avait dû donc fouiller un peu partout et était certainement tombé dessus. Il devait en "parler" avec Sawada Tsunayoshi. Sa réputation était en jeu. Non pas qu'il pensait que l'omnivore allait le crier sous tous les toits, Hibari savait qu'il tenait un minimum à sa vie, mais cela lui donnait une autre excuse de tourmenter le jeune boss. De plus, il avait une autre excuse de demander un combat avec l'Akambo. Si celui-ci avait caché les gants de son élève dans sa chambre, cela voulait dire explicitement que lui aussi était entré. Mais Hibari ne pensait pas que l'Akambo l'avait vu. Sinon, il serait déjà venu le narguer avec ça, ou le lui aurait fait comprendre...

    Alaude regarda son successeur, du coin de l'œil. Il était perdu dans ses pensées et ne prenait pas part à la conversation en cours sur la mort des Vanaziones et la possibilité d'un espion dans le manoir. Sans doute, avait-il déjà assez entendu cette conversation. Hibari se leva et s'apprêta à sortir sans un mot de la pièce avant que le portable de Yamamoto ne sonne. Celui-ci le sortit de sa poche et l'amena à son oreille. Toutes les personnes présentes se turent. Ils avaient compris qui devaient être à l'autre bout du fil.

    - Gokudera, comment va Tsuna ? Demanda Yamamoto.

    Un sourire de soulagement, pointé d'un soupçon de tristesse, s'étendit sur ses lèvres, quand il entendit la réponse de son ami.

    - Ah bon, tant mieux alors... Tsuna a dû en baver pour qu'il... Quoi, tu veux parler à Hibari ? Mais pourquoi tu ne l'appelle pas direc...

    Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la voix de Gokudera rugit à travers l'appareil :

    - PARCE QUE CE CONNARD A CRU UTILE D'ÉTEINDRE SON TÉLÉPHONE !

    Yamamoto rigola doucement, en se frottant son oreille douloureuse, qu'il n'avait pas réussi à protéger du trop soudain volume sonore. Il jeta un coup d'œil vers le préfet qui le regardait calmement. Yamamoto pouvait néanmoins toute la menace s'il n'esquivait qu'un geste pour lui donner le téléphone. Il déglutit et cru de bon prévenir Gokudera :

    - Hahaha... Il n'a pas l'air de vouloir...

    Hibari poussa un grognement satisfait avant de sortir de la pièce. Enfin il essaya...

    - Comment ça, tu veux lui parler de la sécurité ? Résonna la voix de Yamamoto.

    Hibari réagit au quart de tour. Il se retourna et prit l'appareil des mains du sportif avant de l'amener à son oreille.

    - Herbivore, quelque chose à redire sur la sécurité que j'ai mis en place ?... Je vais te mordre à mort...

    Si le ton effrayant de la première partie de la réplique du gardien du Nuage fit grimacer la plupart des personnes dans la pièce, la dernière phrase les fit frissonner. Mukuro eut son rire habituel :

    - Kufufufu... Si je ne connaissais pas le chien de Tsunayoshi, j'aurais pensé qu'il était masochiste...

    Puis Hibari écarquilla les yeux avant de les froncer. Cela n'avait même pas duré une seconde.

    - Gokudera Hayato, as-tu vu à quoi il ressemblait ?

    Les gardiens de la première génération se redressèrent au ton sérieux du gardien du Nuage, comprenant qu'il s'était passé quelque chose.

    - Herbivore inutile, grogna le maniaque de discipline. Pourquoi ne pas l'avoir poursuivi ?

    Je ne pouvais pas laisser Tsuna comme ça ! Rugit la voix sourde de Gokudera, audible pour toutes les personnes dans la pièce. Qui sait s'il n'avait pas pas des complices qui n'attendaient que ça...

    Hibari tiqua. Giotto redressa la tête. Quelque chose dans les paroles du gardien de la Tempête était différent de la veille. Il jeta un coup d'œil aux autres gardiens de la dixième génération qui semblaient eux aussi être arrivé aux même conclusions. Yamamoto ria légèrement :

    - Haha, Gokudera... Depuis quand tu appelles Tsuna par son prénom ?

    Il y eut un énorme silence. Alaude soupira et s'écarta légèrement du groupe et plus particulièrement de l'appareil, tandis qu'Hibari, tout en grognant contre le stupide herbivore sportif qui semblait faire exprès de chercher le gardien de la Tempête, en faisait de même mais tout en le gardant en main. Reborn disparut on ne sait où... Car oui, Gokudera avait entendu Yamamoto.

    - IMBÉCILE DE BASE-BALLER ! TU CROIS VRAIMENT QUE C'EST LE MOMENT DE S'OCCUPER DE CA !?

    - Hahaha !

    - ARRÊTES DE RIRE COMME CA !

    Hibari grogna et lança l'appareil à Yamamoto avant de sortir de la pièce, ne pouvant plus supporter les cris du dynamiteur, ayant dans l'idée de le corriger de ses penchant assourdissants, tonfas en main.

    - Hahaha, rit de nouveau Yamamoto. Gokudera, Hibari vient vers toi, tu ferais mieux de partir.

    - Comme si je pouvais partir... Je te répète que le Judaime dort. Je ne peux pas le laisser sans surveillance...

    - Ah, tu recommences à l'appeler Jyudaime.

    - Abruti de base-baller, tu veux vraiment que je m'énerve...

    - Haha, désolé, désolé...

    Un grognement se fit entendre au bout du fil. Yamamoto ne put rien dire de plus que la communication s'interrompit. Il regarda Giotto, dont une lueur inquiète s'étalait dans ses yeux.

    - L'espion, n'est-ce pas ?

    - Je le crois, sourit Yamamoto.

    G grogna :

    - J'ai l'impression que nous sommes laissés pour compte dans tout ça...

    - G, réprimanda Giotto avant que Mukuro n'ouvre la bouche. C'est bon. Il est tout fait normal qu'il ne veulent pas nous faire courir de risque. C'est leur époque après tout...

    - Mais cette situation avec un espion n'est pas banale... Souligna Deamon.

    - C'est le problème des générations du futur, fit Mukuro. Les premières générations des familles mafieuses n'ont pas à douter de ceux qui les forment au moment de leur naissance puisqu'elle sont inconnues. Or les prochaines générations, comme par exemple la dixième Vongolas, doivent se méfier de tous ceux qui entrent...

    - Que voulez-vous dire ? Gronda G.

    - Comment vous expliquez ça... Nous nous sommes installés dans ce manoir il y quelques mois, mais comme la réputation de la famille Vongola était déjà mise en place, il nous fallait regarder chaque personne qui se sont mis à notre service. Inutile de dire que c'est impossible de surveiller tout ce monde qui se sont agglutinés autour de nous parce que nous étions la dixième génération des Vongolas... Or, je suppose que quand la famille Vongola a été fondé, il n'y avait pas de problème de possible trahison, puisque que les hommes avec qui vous avez formés la famille étaient certainement des hommes de confiance.

    Un silence suivit les paroles de l'illusionniste. Lampo le combla après un petit moment, un bâillement menaçant de sortir de ses lèvres

    - Yare, Yare... Autrement dit, nous sommes tombés sur la pire période pour vous rendre visite...

    - Est-ce que Tsuna est au courant de la destruction de la famille Vanazione ? Demanda Reborn en se tournant vers Yamamoto.

    - Non. Nous même nous ne savons ça que depuis hier soir et Tsuna ne s'est pas réveillé avant ce matin. Nous n'avons pas eu le temps...

    - Je vois.

    Un grand silence se fit dans lequel chacun fut plongé dans leurs pensées.

    - Il y a une question que je me pose depuis un moment, et je commence à... regretter de ne toujours pas avoir de réponse...

    - Si c'est une question à laquelle on peut répondre... Sourit Yamamoto.

    - Pourquoi il y a -t-il deux gardiens de la Brume ? Non pas que je conteste que l'un de vous le soyez, rajouta-t-il en voyant l'air apeuré de la jeune gardienne et les yeux de Mukuro s'étrécir. Mais vous n'avez pas non plus deux gardien de la Pluie ou que sais-je du Soleil... Alors pourquoi...

    - Hahaha... Rit Yamamoto. C'est une longue histoire...

    - Cet homme nous a dit qu'il était à Vendicare, dit Lampo avant de frissonner en voyant le regard vairon glisser vers lui. Est-ce... est-ce que c'est un... un criminel ?

    Un sourire narquois se mis alors en place sur les lèvres de Mukuro.

    - Kufufufu... C'est exact... Sais-tu pourquoi j'y ais été envoyé ?

    - N-N-Non... Déglutit Lampo, qui ne voulait maintenant plus savoir pourquoi.

    - Parce que j'adorais tuer tout ceux qui s'opposaient à moi, qu'ils soient de ma famille, mes amis et de simples civils innocents... Déclara-t-il en tandis que son œil rouge brillait. Et plus leur peur de moi dans leurs yeux était grande plus je voulais les baigner dans leur sang... On m'a emmené à Vendicare pour calmer mes penchants, ce qui a réussi... Mais, je sens que l'envie me revient...

    - HYYYAAAHH ! Cria Lampo en s'accrochant désespérément au vêtement de Knuckle, qui commençait à réciter une prière pour le pardon de l'âme de l'illusionniste.

    Lambo lui-même recula doucement vers les jambes de Ryohei. Yamamoto eut son petit rire habituel :

    - Haha... Mukuro, nani sore (1) ?

    - Non... sérieusement... Grimaça G.

    - Eh bien... Commença Chrome en rougissant légèrement. Les deux questions sont liées...

    - Hein ? Fut la réaction unanime.

    - Eh bien, Tout ça a commencé il y a trois ans... Aucun de nous n'avions encore reçu la bague des Vongolas...


    - Cela fait bien cinq mois que je ne t'ai pas vue... Encore un contrat ? Demanda le barman.

    L'homme de cinquante de ans, ne se faisait pas d'illusions. Cela devait bien faire plus de vingt ans que son bar servait de bureau de renseignement, la nuit, aux tueurs à gages dans toute l'Italie. Étant barman, il avait vent de tout ce que disait les mafieux dans la journée. Et bien qu'il n'appréciait que peu les tâches de ces clients du soirs, il ne pouvait se plaindre. Ces rapaces qui volaient la vie des autres, payaient mieux que les bourrés qu'il se récoltait dans son ancien établissement... Quant à la sécurité, eh bien, il ne se faisait pas de soucis... Avec toutes les informations qu'il récoltait, il était capable de marchander sa vie... car, oui dans ce quartier sombre, rempli de mafieux, non protégé par ne serait-ce qu'une famille, la mort pouvait les attendre à chaque coin de rue.

    - Oui, fit une douce voix féminine.

    Le barman releva les yeux de ses verres qu'il lavait, pour regarder l'ombre adossée sur un des mur, son endroit favori à chaque fois qu'elle venait, près du bar, mais assez éloignée pour ne pas apparaître distinctement. Le barman soupira... Ah ces tueurs à gage...

    - Je veux des infos.

    - Combien es-tu prête à les payer ?

    Une petite pile de billet apparut sur le bar, que le propriétaire des lieux s'empressa de prendre et de passer entre ses doigts. Il siffla d'admiration...

    - Tant que ça ? Ta cible doit être importante...

    - Je veux toutes les infos que tu as en ta possession. J'ai bien dit toutes, même les plus minimes, même les moins sûres...

    Le barman sourit. C'était toujours enrichissant de donner ses infos à cette tueuse. Bien entendu, s'il n'avait pas les infos pour lesquelles elle l'avait payé, il lui rendrait, du moins une partie, son argent... Il n'était pas malhonnête. Pas complètement en tout cas...

    - Bien entendu. Mais je suis certain que tu as déjà commencé tes propres recherches... peut-être même t'es-tu déjà infiltré chez ta cible ?

    Le sourire le confirma dans ses propos. Il rebaissa son regard sur les billets

    - Encore un qui a baissé sa garde devant ta technique de jeune fille abandonnée et seule... Le nom de ta cible ?

    - Sawada Tsunayoshi.

    Le barman leva les yeux de son futur pactole et la regarda avec des yeux écarquillés. Il mit un moment avant de comprendre qu'il avait bien entendu. Un petit rire força ses lèvres.

    - Ce n'est pas drôle, Duccio, réprimanda la tueuse, en ayant gardé son masque implacable.

    - Pardon.. mais tu joues un jeu dangereux... Le futur Vongola est plutôt bien gardé en ce moment...

    - Je le sais... C'est pour ça que je viens vers toi... Et puis tu me connais : plus la cible à atteindre est ardue, plus j'en fais mon festin.

    Le barman eut un sourire carnassier.

    - Comme on pouvait s'y attendre de la sous-nommée Artigli Rossi...

    La tueuse sortit de l'ombre, laissant voir ses formes parfaites, sa chevelure noire tombant jusqu'aux omoplates, et ses yeux oranges, qui semblaient luire, tel les pupilles d'un fauve. Son sourire carnassier ne trompait pas sur l'évident plaisir qu'elle prenait sur sa prochaine chasse.

    - ... mais également la meilleure tueuse à gage de la plus grande guilde des assassins, Lanalia Scassinatore.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Bon ! Eh bien bonne journée ou bonne nuit selon le moment où vous lirez ce chapitre ^^

    Je crois qu'il n'y a rien à dire de plus ^^' désolé pour ceux qui croyaient encore que Lanalia était une gentille ^^ Mais même si elle est une ennemie moi je la trouve mystérieuse, sauvage et tout ^^

    Allez à samedi prochain pour la prochain chapitre !

    (1) nani sore : Qu'est-ce que c'est que ça ? (en gros ^^ je me souviens que Yamamoto le dit assez souvent en rigolant. Je n'ai pas pu m'empêcher de le mettre en japonais ^^)


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