• Keiyner : Ciaossu !

    Me revoilou ! Et voici une surprise du matin, je profite que j'ai du temps avant d'aller bosser pour vous donner... ça : le troisième chapitre ! J'ai eu un peu de mal au début, mais j'ai eut une sorte de déclic et j'ai fini par le terminer très vite. J'en suis étonnée moi-même.

    Pairing : Aucun

    Rated : T

    Disclaimer : Katekyo Hitman Reborn et ses personnages ne m'appartiennent pas mais à Akira Amano (acclamons-la pour ça)... Et oui je veux toujours Gokudera pour moi toute seule !

    Merci à Ayone, Yuki-Jiji, JuriiGothic, tsuukuun, Karo, mary, DragonneYukkin, Olympe2 pour m'avoir laissé des reviews, je suis trop contente que cette fic vous plaisent !

    Tout d'abord quelques réponses aux reviews :

    Oui, Karo, la première génération restera un bon moment, ce ne serait pas drôle sinon ^^

    Yuki-jiji, je suis assez irregulière dans mes chapitres, mais dans le bon sens je pense pour vous ^^'. Au départ je voulais poster les lundis soir. Mais le deuxième chapitre était prêt avant et du coup il est apparut un vendredi en même pas une semaine... et là aujourd'hui on est pas encore vendredi aux dernières nouvelles, à moins que j'ai dormi des jours entiers ^^'. Alors ce sera selon mon avancée mais je ferais en sorte que vous n'attendiez pas trop ne vous inquiétez pas.

    Keiyner : Eh bien... Enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 3 : La paperasse et les étoiles

    Giotto regardait les étoiles. La nuit était belle et il voulait profiter du léger vent frais qu'elle lui offrait. Il se trouvait sur le balcon de sa chambre, surplombant le jardin du manoir des Vongolas. Il prenai une pause de quelques minutes avant de continuer la paperasse qui n'arrêtait pas de s'amasser tous les jours. Ce qui était évident et logique quand il regardait ses gardiens. Il soupira. Comme à chaque soir depuis plusieurs semaines, il laissa ses pensées vagabonder sur l'avenir des Vongola. Il avait créé la famille des Vongola pour aider ceux qui étaient en difficulté et en particulier les victimes des familles mafieuses. Et bien qu'il savait que les Vongola faisait désormais partie de la mafia, il ne se détourna pas de son but premier. Mais il savait que beaucoup ne partageait pas sa vision d'une parfaite famille de mafia. Il n'avait qu'à regarder son cousin Ricardo. Celui-ci respirait la puissance et avait un sens indubitable du commandement. Mais – et Giotto voulait absolument mettre ce "mais"- ce cousin n'accordait que peu ou pas d'importance à ses subordonnés, convaincu que ceux-ci devaient le suivre et être prêt à donner leur vie pour lui. Il serait aussi le genre de boss à vouloir augmenter leur territoire et à engager des batailles, ce qui au sens de Giotto était totalement inutile. Et il était pratiquement certain que Ricardo le succèderait. Il était le seul capable, même si Giotto ne respectait pas son état d'esprit. Aussi, tout ça pour dire que Giotto était inquiet de la tournure que prendrait les Vongola sous la direction de Ricardo et plus tard. Les Vongolas resteront-ils une famille unie et continuerait-elle à protéger les populations des autres mafias ? Garderait-elle son souffle premier ? Un tas de question tournait dans sa tête. Giotto fut sorti de ces pensée quand il entendit qu'on frappait à la porte. Il se redressa et en revenant dans la pièce, déclara d'une voix forte et assurée :

    - Entrez.

    La porte s'ouvrit sur un homme aux cheveux rouges. Celui-ci eut un sourire compatissant.

    - Les papiers te prennent du temps, Giotto ? Tu y as passé toute ton après-midi.

    - Je prenais une petire pause, G, annonça son boss. Mais je vais y retourner.

    - Tu as plus de boulot que d'habitude... Remarqua G en entrant dans le bureau.

    - C'est surement parce que Daemon est rentré de mission hier, après quatre jours d'absence... et comme tu le connais, il ne prendrait pas une occasion de me donner plus de boulots.

    - Ne te tues pas à la tâche... Tous les gardiens sont rassemblés dans le grand salon. Je venais pour que tu nous y rejoignes... Histoire que tu sortes de ton bureau...

    - Tous les gardiens ? Répéta Giotto en haussant un sourcil.

    - Sauf Alaude... Tu le connais.

    Giotto acquiesça. Il se leva pour suivre son bras droit tout en disant :

    - Tant mieux... Je ne peux qu'imaginer comment serait la pièce avec Alaude et Deamon à l'intérieur... Et je ne veux pas plus de paperasse...

    La moue désespérée de Giotto fit naître un petit rire sur les lèvres de G. Les deux amis quittèrent le bureau et rejoignirent le reste des gardiens dans le salon. Giotto tourna la poignée de la porte et tomba sur un spectacle navrant.

    Les gardiens de la famille Vongola, ceux qui faisaient craindre les pires mafieux de leur temps, ceux qu'ont disait n'avoir jamais subi ne serait-ce une seule défaite, était tous dans le salon. Même Alaude, malgré ce que G lui avait dit. Lampo était caché derrière Asari qui riait à la situation. Alaude avait sorti ses menottes et menaçait Deamon de son regard de glace. Deamon jetait des regards amusés sur l'alouette, tout en continuant ses illusions de monstres en tout genre, effrayant evidemment Lampo. Celui-ci criait et pleurnichait à chaque fois qu'une des illusions s'approchait trop près de lui, s'agrippant désespérement aux vêtements d'Asari. Knuckle, lui essayait d'arrêter les deux combattants, en leur criant un sermon, mais cela n'eut pas l'effet escompté. Quand quelqu'un crie aux extrêmes à vos côtés vous avez plus envie de le frapper que de vous calmer. C'est ce que fit Alaude. Giotto comprit où ça allait en venir et avant que Alaude ne puisse réaliser la menace qu'il voyait dans ses yeux, le boss des Vongolas s'interposa.

    - Bon ça suffit, maintenant !

    Les gardiens en voyant leur boss sur le pas de la porte, se calmèrent quelque peu. Deamon et Alaude baissèrent leurs armes sans cesser de se jeter des regards provoquants pour l'un et noirs pour l'autre, tandis que Knuckle en faisait de même avec ses poings. Asari eut un sourire lumineux

    - Oh, Giotto, Tu te joins à nous ?

    - Idiot de flutiste ! Rugit alors G. Pourquoi tu ne les a pas arrêté ?

    - Mah, mah... On a bien le droit de se détendre un peu, sourit Asari.

    - Un peu ? Tu appelles ça un peu ?!

    Gotto soupira et tourna son regard vers son salon. La moitié de la pièce était ravagée. Les canapés étaient complètement retournés, si ce n'était pas à moitié détruits. Le tapis couteux rendait l'âme et certains tableaux gisaient sur le sol, les cadres ayant volé en éclat. Encore de la paperasse... pensa Giotto.

    - C'est bon, capitula le boss de Vongola. Je ferais en sorte de faire réparer tout ça demain... Je suis, par contre, assez étonné de te voir ici Alaude...

    Les gardiens regardèrent, un peu étonné, leur boss. Normalement quand il voyait leur manoir détruit à cause d'eux, il criait beaucoup plus fort que cela. L'après midi de paperasse devait plus l'avoir fatigué qu'ils ne le pensaient. A moins qu'il ne commençait à avoir l'habitude de tout faire réparer... Alaude eut un soupir dédaigneux :

    - Hn

    - Très bien... peu importe de toutes façons, soupira de nouveau Giotto avant de se détourner. G, je retourne à ma paperasse. Demain je risque d'avoir du boulot et je voudrais au moins finir celui d'aujourd'hui.

    - Hein ? S'étonna G. Tu es sûr Giotto ?

    Son boss ne lui répondit pas et s'enfonça dans les couloirs, retournant dans son bureau. G le regarda s'enfoncer dans les couloirs avant de jeter un regard noir aux autres gardiens.

    - Vous ne pouvez pas vous calmez, juste une heure ou deux ? Giotto est au bout du rouleau !

    - Il faut avouer que le Vongola n'est pas au meilleure de sa forme, accorda Lampo, en sortant de l'ombre d'Asari.

    - Dans ce cas, arrête de te faufiler dans les cuisines pour voler des gâteaux ! Rétorqua G. Tu sais que Giotto gère ça aussi !

    - Mah, mah, G, calme-toi, temporisa Asari. Je ne pense pas qu'il n'y ait que la paperasse qui le mette dans cet état...

    - Que veux-tu dire ?

    - Nufufu... C'est évident. Primo semble préoccupé par quelque chose...

    Knuckle hocha la tête d'un air entendu. G vit tous les regards des gardiens se poser sur lui. Celui-ci soutint les regards puis finit par soupirer :

    - Oui, je l'ai remarqué... Pourtant, il n'y a rien qui puisse se passer... Les familles ennmies se tiennent tranquilles depuis quelques mois, il n'y a aucune tension dans la famille, à part avec Ricardo... mais c'est Ricardo, -les gardiens acquiesçèrent à cette logique- et à moins que son intuition le travaille, je ne vois pas ce qui pourrait le tracasser. Et tant qu'il ne nous dira pas ce que lui dicte son intuition, nous ne pourrons rien savoir...

    Alaude se redressa alors et sortit de la pièce. G fronça les sourcils et cria dans le couloir :

    - Qu'est-ce que tu fais ?

    Mais Alaude l'ignora et s'enfonça dans le couloir.

    - Nufufu, sourit alors Deamon en emboîtant le pas au gardien du Nuage. L'alouette va suremenet aller chercher des réponses.

    Tous les gardiens les suivirent alors. Il vit alors Alaude entrer dans le bureau de Giotto. Quand ils passèrent le pas de la porte, Alaude était déjà arrivé devant le bureau de Giotto et frappait du plat des mains la surface du meuble. Giotto fronça les sourcils et leva les yeux dans le regard glacé de son gardien.

    - Tu n'as pas eut assez du salon ? Il faut aussi que tu veuilles détruire mon bureau ?

    - Il faut qu'on parle.

    Giotto leva un sourcil, un air interrogateur sur le visage. Il posa le stylo qu'il tenait dans sa main sur le papier qu'il s'apprêtait à signer, avant de revenir à Alaude. Il nota du coin de l'oeil que les autres gardiens étaient aussi entrés dans le bureau et se tenaient à une bonne distance d'Alaude -par peur, ou par intuition ? Giotto ne le savait pas-, mais assez proche pour pouvoir entendre leur conversation.

    - De quoi veux-tu parler ? J'ai du boulot...

    - Oublie cette chose inutile et explique nous ce qui se passe !

    Giotto allait rétorquer que cette "chose inutile" l'ennuyait bien plus qu'eux, mais qu'étant le boss il se devait de le faire, quand il vit l'air inquiet de ses amis, derière l'épaule d'Alaude. Il comprit alors. Il parlait sûrement de ses inquiétudes pour la famille. Il ferma les yeux pendant quelques secondes et opta pour le mensonge : il ne voulait pas inquiéter ses amis pour ça...

    - Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Alaude, en rouvrant les yeux.

    -...

    -...

    - Je vais t'arrêter pour m'avoir menti, omnivore...

    Giotto eut une grimace avant de répondre.

    - Non, franchement c'est rien, les gars ! C'est inutile que je vous en parle...

    - Giotto ! Rugit G en se plaçant à coté d'Alaude, ignorant le plissement des yeux d'Alaude à son mouvement. Nous sommes tes amis. Tu peux tout nous dire, tu le sais ! Cela ne sert à rien de cacher tes inquiétudes. Nous avons traversés tant d'épreuve que nous nous connaissons très bien ! Alors je sais que tu es préoccupé par quelque chose.

    - G...

    - La chère Tempête a raison Primo, déclara Deamon. Et si tu insistes à nous cacher, alors nous allons devoir uiliser la manière forte...

    Giotto se tendit... Il regarda respectivement Alaude, dont l'ombre d'un imperceptible sourire semblait s'étirer sur ses lèvres, et Deamon, qui ne cachait aucunement son sourire sadique. Ils n'allaient pas oser...

    - Je crois que les réparations pour la partie ouest du manoir sont pratiquement terminées... je serais ravi d'y expérimenter quelques tours que je réservais pour une prochaine bataille...

    L'esprit de Giotto ne fit qu'un tour et une seule pensée tourna alors dans sa tête : Paperasse.

    - NON ! S'écria Giotto, paniqué, surprenant G car il s'était levé de son siège. Je n'ai pas encore fini la paperasse pour cette partie du manoir !

    - Quel dommage... Dit Deamon avec un faux sourire désolé. Viens donc m'aider Alouette !

    - Je ne suis pas sous tes ordres... Siffla le policier en sortant ses menottes.

    Giotto pâlit. A ce train-là ce n'était pas que la partie ouest du manoir juste rénovée qui allait subir le sadisme de ses gardiens, mais tous les couloirs pour y arriver !

    - D'accord, d'accord ! Capitula Giotto, attirant l'attention des deux fous du combats.

    Il soupira en se redressant.

    - Je vous assure que ce n'est rien du tout, les gars... En fait, je suis juste inquiet pour les Vongola du futur...

    - Explique, exigea Alaude en rangeant ses menottes.

    G renifla devant le ton du Nuage. Mais étant donné que c'était grâce à lui et Deamon que Giotto leur parlait, il ne dit rien et écouta son boss. Celui se détourna de ses gardiens et alla sur le balcon chercher la fraîcheur de la nuit. Ses gardiens suivirent son mouvement. Tandis que Giotto s'accoudait à la pierre, ses gardiens en firent de même. Seul Alaude s'adossa à la porte qui donnait à l'interieur du bureau, croisant les bras.

    - Vous savez tous que j'ai créé les Vongola pour une seule raison, expliqua Giotto, pour pouvoir aider les opprimés de la mafia... Depuis le début je me suis investi dans cette famille et je n'ai jamais douté de sa réussite. Je voudrais continuer à la protéger pendant encore longtemps et qu'elle puisse être pour toujours un groupe d'auto-défense. Mais... la famille Vongola est devenue une famille mafieuse. Quand cela s'est fait, je me suis dit que je perdrais jamais de vue mon objectif. Et cela je suis sûr de pouvoir le faire jusqu'à ma mort... Le problème est donc entier pour les futures générations. Je ne sais pas quoi penser... Les prochains boss garderont-ils le blason originel des Vongolas ? Auront-ils le même souffle que nous ? Ou bien se laisseront-il happés tout entier par le monde de la mafia ? Les Vongolas deviendront-il alors comme les mafieux que nous combattons ? Je... J'appréhendes ceci... Je sais que je ne peux rien y faire... Quand je pense que le futur des Vongolas dépend de mes choix pour la sucession... je ne sais plus quoi penser...

    -...Ricardo... Grogna G.

    Giotto acquiesça, peu surpris par l'animosité de son meilleur ami. Il savait que tous ses gardiens le regardaient d'un mauvais oeil. Sauf peut-être pour Deamon, qui le laissait indifférent, comme souvent pour la plupart des choses. Il continua.

    - Ricardo est sans nul doute le meilleur choix... Il a la puissance pour pouvoir protéger. Il sait se faire commander : c'est un leader-né. Mais, je ne peux que me demander s'il n'entraînera pas les Vongolas dans des batailles inutiles... Si jamais la famille Vongola que j'ai créée venait, une fois que je ne serais plus là pour veiller sur elle, à détruire des vies innocentes, n'ayant aucun lien avec la mafia ou étant trop faibles pour pouvoir s'en échapper, alors je le regretterais.

    - Tu vas peut-être un peu loin, Vongola, non ? Intervint Lampo. Même si la famille venait à devenir comme ça, il y aurait certainement encore des membres qui voudront changer cela et faire redevenir la famille comme avant !

    -Oui... justement, soupira Giotto.

    - Huh ?

    - Imagines que la famille Vongola devienne comme les familles que nous combattons, que penses-tu que les membres qui penseront comme nous deviendront ?

    Un silence suivit ces paroles et tous ses gardiens froncèrent les sourcils. Ils ne pouvaient qu'imaginer. Giotto reprit la parole, d'une voix déchirée.

    - Ces membres là seront écrasés... Je ne veux pas que ma famille s'autodétruise...

    - Doucement, Giotto, temporisa Knuckle. Il n'y a que des "si" dans tout ce que tu dis... Cela ne sert à rien de s'inquiéter. Je... non... Nous comprenons tes inquiétudes, mais comme tu l'as dit : on ne peut rien faire. Nous ne pouvons que faire confiance aux prochaines générations !

    Giotto acquiesça gravement mais ne semblait pas convaincu. Asari vit la mine anxieuse de son ami et ne sut quoi dire. Il leva la tête, ses yeux rencontrant les étoiles. L'un d'elle traversa alors le ciel. Asari sourit alors, ayant une idée pour réchauffer l'atmosphère. Il baissa la tête vers Giotto

    - Et si on le souhaitait ?

    Tous les regards se torunèrent vers le visage souriant lumineux d'Asari.

    - Hein ? Dit intelligemment G, ne comprenant pas.

    - On dit que quand on fait un souhait après avoir vu une étoile filante, ce vœu serait exaucé, expliqua calmement le gardien de la pluie. Alors si Giotto faisait le voeu de voir la génération du futur, on pourrait voir ce qu'il en est, non ?

    - Comme si ça allait marcher ! S'écria alors G, abasourdi par la stupidité son homologue.

    - Gaspillage de temps, déclara alors Alaude.

    - C'est un truc pour les gamin, dit Lampo en baillant.

    - Tu peux parler toi, répliqua alors Deamon, un sourire mauvais sur les lèvres.

    - C'est extrême ! Faisons comme ça !

    Giotto eut un sourire en voyant ses deux gardiens les plus optimistes être d'accord. Il jeta un coup d'oeil au ciel étoilé et put voir que quelque étoiles filaient dans la noirceur de la nuit.

    - Bah... Finit-il par dire tandis que tous ses gardiens l'écoutaient... Je dois avouer que ça ne coûte rien d'essayer.

    Asari et Knuckle eut un sourire rayonnant. G poussa un soupir.

    - Si Giotto est d'accord... Quel vœu pourrait-on faire alors ?

    - Hmm... Réfléchit alors Asari. Il faudrait choisir une des générations...

    - La dixième ? Proposa alors Lampo.

    - Et pourquoi la dixième ?

    - Eh bien... C'est un chiffre rond... et puis il y a le même chiffre que Primo.

    G passa sa main sur son visage. Quelle était cette logique ? Il allait finir par le tuer cet aristo ! Mais parut enchanter Knuckle car il s'exclama :

    - Excellent ! C'est une bonne idée à l'extrême !

    - Dans ce cas, Giotto... à toi l'honneur ! Sourit l'épéiste.

    Giotto eut un petit sourire et leva son visage vers le ciel, cherchant comment formuler son souhait. Inconsciemment, ses yeux prirent une couleur orangée, sous la concentration qu'il faisait preuve. Bien que ses amis en furent quelque peu surpris, ce fut pour eux une preuve que leur boss prenait cette possibilité très à coeur.

    - Je... Je voudrais que moi et mes gardiens puissions voir le dixième boss des Vongolas... le Vongola Decimo... Dit finalement le premier boss des Vongola.

    Ils restèrent un moment à attendre sans que rien ne se passe. Alaude finit par soupirer :

    - Gaspillage de temps inutile...

    - Hahaha... Dommage, rigola doucement Asari.

    - Evidemment que ça n'allait pas marcher, bailla Lampo.

    - C'est toi qui as proposé la dixième génération ! Ne te défile pas ! Gronda G.

    - Nufufu... dommage j'aurais bien aimé voir le gardien du brouillard...

    - C'est bon, les gars, sourit Giotto, se sentant soulagé, ses yeux reprenant leur couleur bleue. Merci de m'avoir écouté...

    - C'est normal, Giotto. On t'aidera demain pour la paperasse... Proposa G.

    - Ça m'aiderait. Merci b...

    A ce moment-là, les sept gardiens furent enveloppés par des flammes oranges qui les enveloppèrent. Ils ne purent rien faire qu'un panache de fumée les enveloppa. Pendant un court instant, Giotto se sentit bizarre, comme si on l'appelait, puis cette sensation s'estompa. La fumée se commençait à se dissiper.

    - Yare, yare... Q'est-ce que c'est encore ? Dit une voix ennuyé que Giotto reconnut comme celle de Lampo.

    - Je suis certain que c'est encore une des farces stupides de l'autre tête de melon ! Rugit celle de G, à sa droite.

    - Nufufufu... quelle preuve as-tu contre moi ? Dit la voix narquoise de son gardien du brouillard.

    Giotto sut au travers de son ton un peu perdu que Deamon n'y était cete fois pour rien.

    - Je t'arrête pour trouble au calme publique, déclara la calme mais menaçante d'Alaude.

    Giotto entendit le cliquetis des menottes d'Alaude. Il les avait ressortis...

    - J'accepte de danser de nouveau avec toi, Nufufufu.

    Il entendit, sans surprise, les bruits d'armes qui s'entrechoquaint quelque part dans la fumée.

    - Mah, mah... cessons donc de nous battre et essayons de trouver une explication calmement, temporisa la voix d'Asari, dont la silhouette se faisait de plus en plus nette pour Giotto.

    - Cette extrême situation doit être une épreuve de Dieu... Déclara la voix pensive de Knuckle.

    Primo poussa un soupir devant la réaction de ses gardiens. Le rideau de fumée commença alors à disparaître. Giotto essaya de reconnaître les contours de son bureau. Mais fut surpris envoyant des sortes d'appareils grésillants qu'il n'avait jamais vu, sur les murs. Ils ne se trouvaient plus dans son bureau. Peut-être même plus dans le manoir Vongola. Giotto entendit alors une voix d'homme poussant un juron, et des bruits de pas résonnant dans la pièce exigüe pour finir par disparaître au loin. En entendant ces pas, Deamon et Alaude avait arrêté et restaient attentif au moindre bruit comme tout le reste des gardiens. La fumée disparut alors, et ils purent voir qu'ils se trouvaient dans une pièce à moitié sombre. Les yeux de Giotto furent attirés par le côté éclairé de la pièce puis par une forme allongé sur une table. Il ragarda alors plus attentivement et vit un jeune homme, qui ne semblait pas avoir atteint les dix-huit années, lié à une table, son torse nu parsemé de coupures et blessures en tout genre. Ses yeux d'une couleur caramel étaient prêts à se fermer. Ses yeux s'écarquillèrent encore plus quand il remarqua le visage du jeune homme, qui ressemblait au sien. En fait le jeune homme lui ressemblait beaucoup, seul la couleur des yeux et des cheveux était différente. Giotto vit alors les lèvres du jeune homme bouger et prononcer, d'une voix stupéfaite mais en même temps soulagée, avant que ses yeux ne se ferment.

    - Primo-san...

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Oui, oui je sais, la fin répète un peu celle du deuxième chapitre mais je trouvais normal de voir comment la première génération a-t-elle pu se trouver là aussi ^^. Bon il n'y a pas beaucuoup d'action mais ça arrive ^^

    Doucement mais sûrement, telle est ma devise !

    Et tenez si vous descendez un peu plus bas, vous verrez un rectangle blanc qui ne demande qu'à être rempli... Vous voulez bien accéder à son souhait ? ^^

    A bientôt pour le prochain chapitre !


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