• Keiyner : Et voilà le quatrième chapitre !... Un très long chapitre... je n'en reviens pas moi-même, quand , à un moment donné, j'y ai fait une pause, je n'avais que 2 pages, et puis quand je suis arrivée au pont où j'en voulais elle faisait 8 pages ! Et dire que je me disais que ce serait un petit chapitre... Mais vous ça vous rend heureux, n'est-ce pas ? ^^

    Merci à Olympe2, Minami212, DragonneYukkin, JuriiGothic, Yuki-Jiji, Addaline, mary, viviane1993, 16Amour16, Karo et Ayone pour m'avoir laissé une review ^^ J'étais très heureuse en les lisant après une journée de travail ! Ça m'a redonné un coup de fouet pour la soirée ^^

    Réponses aux reviews :

    Merci pour ce long commentaire Addaline. Oui je suis une sadique, ou tout du moins une partie de moi l'est. J'aime faire souffrir Tsuna, et vous les lecteurs. Je suis d'accord avec toi, Disprezzo est sadique, et tu as raison, peut-être pire que Deamon et Mukuro réunis... Merci de ton soutien et apprécies ce chapitre !

    mary, comme je l'ai dit à Addaline, oui, je suis sadique et je suis ravie de te faire ressentir ces deux sentiments contradictoires xD ! Ça en rajoute plus à mon sadisme !

    Euh... Karo, je suis vraiment désolée, mais à ta question "Ou. est. ?" je ne peux pas vraiment répondre ^^' Je suppose que tu voulais demander où est quelqu'un mais je n'ai pas le nom alors ça va être dur de répondre. Mais merci de me suivre et de commenter chaque chapitre qui sort ! J'espère que tu aimeras également ce chapitre !

    Tout le monde a le droit de s'emporter Ayone, et sur ce qu'il veut aussi... tout ce que je veux c'est que vous me laissiez au moins mes deux mains pour que je puisse écrire et ma tête pour être capable de faire suivre deux phrases ^^

    Tu veux la suite viviane1993 ? La voilà ! Et merci pour ton commentaire, qui m'a beaucoup touché.

    Keiyner : Je suis ravie que mon histoire vous plaise tant et je ferais en sorte que les prochains soient à la hauteur de vos attentes ! (Je ressens tout à coup une énorme pression... Qu'est-ce que tu fiches dans ma chambre, Disprezzo ? Gokudera ! À l'aide !)

    Pairing : Aucun

    Rated : T

    Disclaimer : Katekyo Hitman Reborn ! et ses personnages ne m'appartiennent pas mais à Akira Amano (acclamons-la pour ça)... Et oui je veux toujours Gokudera pour moi toute seule !

    Age de la première génération :

    Giotto : 24

    G : 24

    Asari : 25

    Lampo : 21

    Knuckle : 27

    Alaude : 28

    Deamon : 28.

    Keiyner : Juste pour infos, la première génération, est capable elle aussi de se servir de leurs flammes de dernière volonté mais avec parcimonie. Cette flamme est nouvelle pour les gardiens, ils ne l'ont découverte que récemment dans leur temps.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 4 : La fuite et... le futur ?!

    Giotto vit alors les lèvres du jeune homme bouger et prononcer, d'une voix étonnée et stupéfaite mais en même temps soulagée, avant que ses yeux ne se ferment.

    - Primo-san...


    Giotto vit au ralenti les yeux du jeune homme se fermer. Il se précipita vers la table où il était allongé. Ses poings se serrèrent quand il vit l'état du jeune homme.

    Ses poignets et mollets étaient ensanglantés à cause de la morsure du cuir des liens qui les entravaient. Son torse était couvert de plaies, certaines encore ouvertes. Mais la plus importante et la plus grave à son avis, était celle à son épaule. La blessure était lacérée, entourée de sang séché mais d'où le sang continuait de couler sur la table, comme si elle avait commencé à se refermer mais qu'elle s'était rouverte. Et Giotto comprit que ce n'était pas à cause d'un faux mouvement du prisonnier. Il vit aussi des petits points sur ses bras. Il sentit sa mâchoire se crisper quand il regarda le visage du prisonnier, bien trop jeune pour subir ce genre de chose... Son visage était trempé de sueur, et des cernes ornaient ses yeux. Il avait une blessure à la tempe dont le sang séché se mélangeait aux cheveux. Un mince filet de sang pratiquement disparu partait de l'entremissure de ses lèvres et avait coulé jusqu'au menton. Son visage d'une extrême pâleur et sa respiration quasi inexistante étaient les seules indices de son agonie. Pris d'un doute profond, Giotto chercha un pouls, sentant son cœur se soulever. Il fut quelque peu rassuré en sentant un faible pouls palpiter.

    Il sentit ses gardiens le rejoindre alors qu'il commençait à défaire liens de cuirs.

    - Torture, dit alors une voix glaciale.

    Giotto tourna son regard vers la voix et vit son gardien du nuage regarder scrupuleusement chaque parcelle du corps visible du prisonnier. Asari se déplaça de l'autre côté de la table et défit de son côté les liens à son tour. Knuckle rejoignit le côté Asari et se pencha sur l'épaule du garçon. Giotto ne manqua pas la grimace de son gardien du soleil et les yeux de celui-ci se firent plus durs. Giotto finit de détacher le dernier lien. Il ferma ensuite les yeux pendant un instant, essayant de contenir sa rage dans sa voix :

    - ... Combien de temps ?

    - Cela dépend du rythme de ses bourreaux, déclara Alaude, sans qu'aucune émotion ne se sente dans sa voix mais ses compagnons purent voir le petit tic agiter le coin de ses lèvres. Pas moins de trois semaines, en tout cas.

    Giotto rouvrit les yeux, un regard vers Alaude. Celui-ci acquiesça d'un petit mouvement de tête, montrant qu'il avait bien entendu. Le poing de G se serra, ses jointures devenant blanches. Les sourcils d'Asari se froncèrent, donnant au visage du gardien de la pluie une allure menaçante. Knuckle ferma les yeux sous la révélation. Lampo écarquilla les siens et déglutit silencieusement. Deamon ne laissa rien paraître du trouble qu'il ressentait, seule une petite lueur promesse de souffrance dans ses yeux s'alluma. Il reporta son attention vers le visage du jeune homme et remarqua :

    - Vous ne trouvez pas qu'il ressemble à Primo ?

    Les gardiens scrutèrent alors le visage du jeune homme.

    - C'est vrai... Souffla Asari.

    - Mais enfin qu'est-ce qu'il se passe ici ?! Grogna G.

    Il y une minute de silence puis Deamon fut le premier à se ressaisir.

    - Primo, nous devons sortir d'ici.

    - Sortir ? Répéta alors Giotto en se tournant vers son gardien du brouillard.

    - Quand nous sommes arrivés ici, j'ai pu sentir qu'il y avait des personnes dans la pièce. Elles sont parties pour l'instant, mais si ces gens étaient ceux qui lui ont fait ça, je suppose qu'ils ne vont pas attendre éternellement avant de revenir. Et je suis pratiquement persuadé que tu ne vas pas le laisser ici...

    Giotto hocha la tête, sans prendre en compte de la dernière remarque quelque peu moqueuse de son gardien. Il se tourna vers le reste de ses gardiens.

    - Nous allons le sortir d'ici. Knuckle ?

    - Il est extrêmement mal en point. J'ai commencé à refermer sa blessure à l'épaule, mais je vais attendre d'être dans un endroit extrêmement calme pour lui donner tous les soins qu'il a besoin. Il faudra éviter de le secouer à l'extrême...

    - Très bien. Deamon, tu couvres nos arrières, ordonna Giotto, pendant que ses gardiens acquiesçaient à chaque directives. G, Alaude, vous vous occupez de l'avant. Lampo, tu les couvre. Asari, Knuckle...

    - Je vais porter le gamin, l'interrompit Knuckle.

    - Je... Ne sut que dire son boss.

    Giotto se mordit les lèvres. Il avait voulu s'en charger. Sans savoir d'où en venait la raison, il se sentait proche de ce gamin qui lui ressemblait. Il ressentait un besoin de le protéger lui-même après ce qu'il avait dû subir. Asari dût voir la réprobation dans son regard car il continua à la place du prêtre.

    - Ce gamin est leur cible. Si jamais il arrivait à passer nos défenses, par quelques moyens - G grogna de défiance face à ce manque de confiance, il croyait qu'ils laisseront passer des ennemis? - il serait sûrement le premier visé, et tu risques d'en payer les conséquences.

    Deamon hocha lentement la tête. Giotto regarda Asari. Il poussa un soupir. Ses amis étaient vraiment trop sur-protecteurs.

    - Mais, Asari... dans ce cas, ce serait Knuckle...

    - Je les protégerais, décida Asari, d'une voix ferme avant que son éternel sourire ne revienne sur ses lèvres. Toi, tu dois te concentrer sur ce que te dira ton Hyper Intuition. Il faut que nous sortions de là, où que nous soyons, et nous ne connaissons pas le chemin. Tu es le seul à pouvoir nous guider grâce à elle, dans ce lieu inconnu.

    Giotto acquiesça, abandonnant. Il se tourna vers les autres gardiens.

    - On fait comme ça. Soyez vigilants, on ne sait pas qui sont nos ennemis...

     - Je devrais tous les arrêter à mort... Gronda Alaude en sortant d'un air menaçant ses menottes.

    - Non, protesta Giotto, en se tournant vers son gardien du Nuage. On ne sait pas combien ils sont... On ne peut pas juste les attaquer en leur fonçant dessus. De plus, si nous faisons ça, les conséquences risque de tomber sur nous. Je ne sais pas comment on est arrivé ici, mais si jamais, on fait plus de ravage, on risque de se retrouver en situation de guerre ouverte avec eux... et avec plus de paperasse pour moi... Finit-il pour lui-même.

    Ses gardiens finirent par accepter les arguments de leur boss. Knuckle prit précautionneusement le jeune homme dans ses bras. Celui-ci poussa un léger gémissement de douleur avant que de reprendre une lente respiration, pratiquement imperceptible.

    Giotto sentit son cœur se déchirer au son du jeune homme. Il serra les poings. Il valait mieux qu'il ne rencontre pas ceux qui avaient fait ça à quelqu'un d'aussi jeune...

    Knuckle repositionna le corps du jeune de façon à ce que quand il courrait, celui-ci ne soit pas ballotté dans tous les sens. Puis il leva les yeux sur Giotto hocha la tête. Asari sortit son sabre. G avait sorti son arc couvert de flamme de la tempête et se tenait devant la porte aux côté d'Alaude, qui perdant de plus en plus patience commençait à faire tourner ses menottes entre ses doigts, créant ainsi un cliquetis continuel. Lampo déglutit et essaya de se cacher derrière G, sans trop proche non plus, connaissant que trop bien la réaction de la Tempête s'il se trouvait dans ses pattes. Daemon avait fait apparaître sa faux et attendait qu'Asari et Knuckle avancent vers la porte. Giotto prit un expiration quand tous étaient prêts.

    - Allons-y.

    Giotto ne put empêcher de grincer les dents de colère en voyant la petite armée d'hommes, armés. Ils portaient des blouse blanches et aucun ne semblait rassuré. Il pouvait voir les tremblements quand ils les visaient, lui et ses gardiens. Ils avaient suivi l'intuition de Giotto qui les avait conduit de gauche à droite dans les étroits couloirs sombres sans rencontrer personne. Giotto avait sentit alors qu'ils approchaient de la sortie. Il en avaient informés ses gardiens. Et ils s'étaient retrouvés dans une plus grande salle qu'ils avaient quitté où les attendaient la petite troupe effrayée. L'homme le plus grand qui semblait être le chef -le seul qui ne soit pas armé ceci dit en passant- avait un sourire jusqu'aux oreilles. Du point de vue de Giotto, il était complètement à côté de la plaque.


    - Répétez donc, menaça alors Giotto, la colère flamboyant dans ses yeux azurés.

    - Redonnez-nous ce gamin, répéta Disprezzo. Il a failli nous montrer tout son potentiel... Si vous n'étiez pas intervenu, sa puissance serait devenu nôtre. Cette affaire ne vous concerne pas... J'ai ma petite idée de comment vous êtes venus ici et pour être honnête, cela renforce ma curiosité sur le pouvoir du gamin... Je me dois de continuer mes recherches ! Ne vous inquiétez pas, Giotto, on ne vous le tueras pas...

    Disprezzo n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un poing enflammé le frappa en plein visage l'envoyant dans le mur. Il cria de douleur et de surprise, portant une main à son nez cassé d'où coulait du sang. Soudain plusieurs explosions explosèrent dans la petite pièce. L'une d'elles semblait détruire la sortie car la lumière envahit la pièce. Il ne put regarder d'où elle pouvait provenir. Il se sentit soulever par le col et se trouva devant des yeux oranges qui le regardait avec haine, une flamme brillait dangereusement sur son front.

    - Vous êtes donc en train de dire que vous avez fait ça, simplement... pour vos quelconques expériences ?!...

    Disprezzo sentit un frisson le parcourir. La voix de l'homme lui promettais mille morts. Le blond reprit :

    - Je me fiche que qui vous êtes, de quelle famille vous venez... Mais ne m'appelez plus jamais par mon prénom... Seules ceux qui ont mon entière confiance peuvent le faire. Mais vous... Vous êtes le pire être humain que je connaisse... Je vais veiller à ce que vous ne vous approchiez plus jamais de ce gamin !

    Il lui envoya un poing enflammé dans l'estomac, lui cassant plusieurs côtes et lui faisant traverser plusieurs murs. Disprezzo tomba inconscient sous la douleur, mais il semblait que Giotto n'en avait pas finit avec lui. Il allait enjamber les débris des murs pour apaiser sa colère quand il entendit l'appel de G :

    - Gio ! On se casse !

    Giotto se tourna vers son bras droit, une colère sourde dans ses yeux, sans tenir compte que son ami avait utilisé son surnom. Celui-ci se tenait devant la sortie improvisée qu'il avait faîte avec les flammes de son arc.

    - C'est pas toi qui ne voulait pas faire de vagues ?! Rétorqua G, sans se laisser démonter par le regard de Giotto. On doit partir !

    Giotto ne réagit pas pendant quelques secondes. Puis il finit par fermer les yeux. Quand il les rouvrit ses yeux avaient repris leur teinte bleu, mais la colère s'y voyait toujours. Il rejoignit son bras droit. Quand il se trouva aux côtés de son ami, celui-ci posa une main sur son épaule et lui adressa un sourire réconfortant. Ses yeux bleus s'adoucirent et ils rejoignirent les autres. Ceux-ci les attendaient dehors, devant un bosquet. Giotto, en rejoignant ses gardiens, remarqua enfin le soleil qui lui éblouit les yeux. Il était pourtant sûr qu'il faisait nuit il n'y a pas si longtemps... Alors qu'il arriva près de ses amis, Knuckle, portant toujours le gamin, se tourna vers lui :

    - Merci, Giotto.

    Giotto hocha la tête avec un petit sourire et eut un regard douloureux pour le gamin que son gardien tenait dans les bras. Il aurait voulu faire plus... Lampo déglutit :

    - Vongola... Rappelle-moi de ne pas te mettre en colère...

    - Nufufu... Tu m'as ôté mon plaisir de tourmenter cet être insignifiant, Primo. Tu me dois une proie...

    Giotto lança un regard interrogateur à son gardien du brouillard avant de décider de ne pas réfléchir plus à ses paroles.

    - Giotto, on ferais mieux de s'éloigner d'ici, déclara G. Les personnes qui étaient dans le bâtiment n'était pas des gens qui savaient se battre. Il n'y avait que quelques gardes... Si jamais ils font vraiment partie de la mafia, alors le reste de la famille ne devrait pas tarder.

    - Tu as raison, partons, acquiesça Giotto. Attends, où est Alaude ?

    Ses gardiens regardèrent autour d'eux. Mais ils ne virent aucune trace du policier.

    - Nufufu... il m'a semblé voir le policier revenir sur nos pas et repartir vers l'endroit d'où nous venons... Déclara alors Deamon.

    - C'est pas vrai ! Rugit G.

    - Alaude saura nous retrouver, affirma Giotto. Éloignons nous. Nous l'attendrons plus loin.

    Giotto et ses gardiens commencèrent alors à courir au travers de la forêt. Giotto regarda les différentes espèces de flores qui se profilaient devant eux et qu'il n'avait jamais vu. Il pouvait dire qu'il n'était plus en Italie. Il connaissait une grande partie des paysages de l'Italie, pour l'avoir parcourue et il était certain de n'être jamais venu ici, où la forêt poussait sur une pente raide et où, au loin, des montagnes avec quelques traces de neige malgré la chaleur qu'il faisait, les surplombaient. Après avoir courut pendant moins d'une heure, Giotto sentit une présence derrière eux et sans s'arrêter, car il savait quelle punition il aurait si jamais il le faisait, il demanda.

    - Qu'est-ce qui t'a retenu ?

    Ses gardiens devant lui sursautèrent et regardèrent par-dessus leur épaule. Deamon eut un petit sourire alors qu'il continuait à regarder devant lui. Giotto sentit son poursuivant se mettre à sa hauteur. Il put ainsi tourner son regard vers son gardien du Nuage. Celui-ci lui lança dans la course un petit objet brillant. Giotto l'attrapa au vol et l'examina. Il s'agissait d'un bouton de manchette orné d'armoiries. Giotto écarquilla les yeux et se tourna vers Alaude. Celui-ci s'était éloigné et regardait devant lui. Giotto eut un sourire. Ils étaient capable d'identifier la famille et de les retrouver maintenant... Il mit le précieux bouton dans une de ses poches.


    - Nous devons faire une pause à l'extrême, s'exclama Knuckle.

    Ses compagnons s'arrêtèrent dans leur course et tournèrent leur regard vers le gardien du soleil.

    - Qu'est-ce que tu racontes, stupide prêtre ? S'écria G. On est encore trop près de leur planque !

    - Knuckle a raison, soupira Asari. On ne sait même pas vers quoi nous courons... Cela ne sert à rien... Nous devons nous arrêter un moment et faire le point.

    - Yare, yare... la nuit va bientôt tomber... Remarqua Lampo d'une voix traînante alors qu'il levait les yeux vers le soleil qui se rapprochait de l'horizon. Ore-sama est fatigué...

    - De plus, je refuse à l'extrême de courir dans le froid avec ce gamin ! Protesta Knuckle. Il faut que je le soigne à l'extrême. Plus nous courons, plus nous prendrons le risque d'aggraver son état !

    A ces mots, Giotto sentit un frisson parcourir son échine. Il avait momentanément oublié l'état du gamin qu'ils transportaient. Il se mordit la lèvre inférieure et s'avança vers son gardien du soleil.

    - Comment va-t-il ?

    - Il commence à avoir de la fièvre... Ce n'est pas étonnant : je n'ai pas encore soigné toutes ses blessures. Celle à son épaule risque de s'infecter si nous continuons comme ça...

    Giotto entendit G jurer derrière lui. Le boss se tourna vers ses gardiens.

    - Il faut trouver un endroit où nous pourrons reposer. Deamon, pourrais-tu savoir s'il y a un village dans les environ ? Peu importe sa taille, du moment que nous trouvions le matériel nécessaire pour soigner ce garçon.

    - Justement... Je viens de sonder les environs...

    - Et ? Pressa Giotto.

    - Il y a bien une ville pas très loin, mais... il y a quelque chose de bizarre... Je n'ai jamais ressenti ce genre de... chose. Je ne sais pas comment m'expliquer...

    Lampo et Asari écarquillèrent les yeux. Alaude haussa imperceptiblement un sourcil. Giotto lançait un regard surpris vers son gardien du Brouillard. Pour que lui, en perde ses mots, Giotto n'osait pas imaginer ce qui allait lui tomber de nouveau sur la tête. Il avait déjà beaucoup de choses à régler...

    - Que veux-tu dire ?! Grogna G.

    - Peux-tu nous dire si la ville est sûre ? Insista Giotto.

    - Je n'en sais rien, Primo...

    - Dans ce cas, il faudrait peut-être éviter... Intervint Asari. J'ai vu un peu plus bas, un cours d'eau. Peut-être pourrons nous y reposer pour la nuit et demain nous verrons ce qui cloche avec ce village...

    - C'est d'accord. Asari, conduis y nous.

    Le japonais acquiesça et les entraîna dans la forêt en pente. Au bout de plusieurs minutes, ils entendirent le clapotis calme de l'eau. Encore quelques minutes et ils débouchèrent sur une petite clairière juste au ras de l'eau.

    - Parfait, déclara Giotto, restons ici pour la nuit. Knuckle ?

    Le gardien du soleil acquiesça. Il posa le jeune homme sur l'herbe, s'agenouillant à ses côtés. Puis il sortit de ses poches des bandes de tissus pouvant faire office de bandages, qu'il gardait toujours sur lui. Il se félicita intérieurement de cette précaution qu'il prenait.

    - Moi et l'idiot de flûtiste allons chercher du bois pour faire du feu, signala G. Qui sait combien la nuit sera froide...

    - Merci, G, sourit Giotto.

    G lui retourna le sourire et, avec Asari sur ses talons, s'enfonça dans les bois.

    - Lampo, appela Knuckle en lui tendant un tissus plus épais, peux-tu tremper ceci dans l'eau ? Il faut que je nettoies ses plaies...

    - Tu as besoin de quelque chose, Knuckle ? Demanda Giotto en se mettant à sa hauteur, après que Lampo ait pris le tissu et soit parti.

    - Eh bien... ce serait plus facile si j'avais une bassine ou quelque chose du genre...

    - De ce genre ? Indiqua Deamon.

    Aussitôt un bassine en cuivre se matérialisa aux côtés de Knuckle. Giotto jeta un regard sur son gardien du Brouillard, celui-ci avait un air supérieur. Knuckle regarda un air suspicieux la bassine apparut de nulle part.

    - Elle ne va pas disparaître ? C'est une illusion, non ?

    - Alors tu n'en as pas l'utilité ? Je peux l'enlever si elle t'encombre...

    - Non c'est bon... Merci, Deamon.

    Knuckle prit la bassine et alla la remplir d'eau. Giotto soupira et regarda le visage de son sosie. Sa respiration s'était accélérée. Cela rassurait et inquiétait en même temps Giotto. Il passa une main sur le front du jeune et le sentit brûlant, comme l'avait dit Knuckle. Il eut une grimace. La voix de Deamon attira alors son attention.

    - Primo.

    - Qu'y a-t-il, Deamon ?

    - Je vais voir le village que j'ai repéré.

    - Pourquoi ? S'étonna-t-il en se redressant. N'as-tu pas dit que tu ne savais pas ce qu'il y avait ?

    - Si, en effet. Mais c'est justement ce qui m'intrigue. Je veux mettre ça au clair. De plus, plus vite nous serons où nous sommes, plus vite nous choisirons la direction que nous prendrons au lever du jour.

    Giotto soupira. Avant qu'il n'ait pu dire qui que ce soit, une voix intervint.

    - Je vais te suivre.

    - Pardon, Alaude ?! S'exclama Giotto, en se tournant vers le Nuage, qui avait parlé.

    - Je crois avoir déjà vu cet endroit. Je veux juste en avoir le cœur net.

    Giotto se gratta le crâne. La pire équipe qu'il puisse imaginer... Cependant, ils le regardaient d'une telle force que Giotto comprit qu'il ne pourrait pas les faire d'avis. Il soupira.

    - Très bien. Revenez assez vite... nous devons faire le point. Et surtout ne faîtes aucun dégât ! Ce serait malin de se faire repérer après avoir fait tout ce chemin, n'est-ce pas Deamon ?

    - Pourquoi me le reproches-tu à moi seulement, Primo ? Protesta l'illusionniste avec un petit rire. L'alouette peut aussi...

    - Parce que tu es la seule personne au monde à pouvoir faire des dégât sans que les destructions ne soit de toi, directement ! Juste pour cette fois, reste tranquille et ne cherche pas Alaude.

    Quelques minutes plus tard et les deux gardiens antisociaux étaient partis. Knuckle revenait à ce moment avec Lampo et remarqua leur absence.

    - Où sont-ils partis ?

    - Dans le village que Deamon a repéré.

    - J'espère que tout se passera bien, pria Knuckle en faisant un signe de croix.

    Puis il entreprit de soigner les plaies du jeune homme. L'eau dans la bassine prit de plus en plus une teinte rouille. Une fois cela fait, il plaça une bande de tissu trempé et le plaça sur le front du jeune homme. Il s'occupa alors de la blessure sur l'épaule et grâce à sa flamme, la referma. Il ne sut si cela suffirait, peut-être aura-t-il une hématome pendant quelque jours, ce qu'il n'aurait pas eu si la blessure avait été traité quelques heures après qu'il ne l'ait reçue.

    Asari et G revinrent juste avant que la nuit ne tombe. Ils avaient chassés quelques animaux qu'ils avaient trouvés sur leur chemin. Ils placèrent le bois qu'ils avaient déniché en un gros tas, laissant tout de même certains de côté pour le raviver pendant la soirée. Moins d'une heure plus tard, un feu flamboyait dans leur clairière, répandant une douce chaleur. Ils n'avaient même pas remarqué que l'air s'était rafraîchit. G commença alors à faire cuir les animaux, sous les jérémiades de Lampo qui ne voulaient pas manger ce genre de chose.

    - C'est tout ce qu'on a alors tu vas faire avec, stupide aristo ! Ou alors tu n'en mange pas, mais ne m'énerve pas.

    Lampo grogna. Alors que Knuckle prenait les bandes de tissus sèches et commençait à bander le torse du jeune homme. Giotto, assis plus loin, prit la parole, les yeux fixés sur l'épaule du jeune qui commençait à bleuir.

    - Comment peut-on faire une plaie pareille ? Je n'ai jamais vu ce genre de blessure...

    G assis en tailleur près de son boss, tourna son regard vers le gamin. Asari ferma les yeux. Knuckle s'interrompit un instant avant de continuer ses soins. Puis il se tourna vers Lampo :

    - Peux-tu aller me chercher d'autre eau avec la bassine ? Je vais en faire avoir besoin pour sa fièvre...

    Lampo acquiesça. Et après l'avoir vidée, il repartit vers le cours d'eau. Quand Lampo fut assez loin d'eux, Knuckle répondit à Giotto.

    Ils lui ont planté un poignard dans l'épaule...

    Giotto pouvait sentir toute la colère de son gardien alors qu'il faisait référence aux bourreaux du jeune. Néanmoins, il secoua la tête.

    - Un poignard n'aurait pas fait une telle entaille.

    - C'est parce que l'arme est resté plantée dans son épaule pendant un moment.

    - Quoi ?... Sursauta Giotto, n'en croyant pas ses oreilles.

    - Ils ont planté un poignard dans son épaule, puis, alors que les fibres commençaient à se régénérer malgré la présence de l'arme., ils le lui ont retiré.

    Le poing de Giotto se serra. Il ne pouvait qu'imaginer la douleur qu'avait dû ressentir le jeune, ne pouvant rien faire faire pour enlever l'arme de son épaule. Puis il se souvint du bouton de manchette que Alaude lui avait remis. Il le sortit de son veston sous les regards de ses gardiens. Leur boss regarda le blason ornant le bouton.

    - Pourquoi ?... Demanda-t-il d'une voix brisée. Pourquoi la mafia agit-elle comme ça...?

    - La question est de savoir ce qu'il voulait de lui, Giotto... Coupa doucement Asari. Cet homme parlait de sa puissance...

    - Il a aussi laissé sous entendre que ce serait à cause de ce pouvoir que nous sommes "ici", réfléchit G... Mais où ici ?

    - Je crois que nous pouvons répondre à cette question, déclara une voix retentissant derrière eux.

    G, Asari et Knuckle, ainsi que Lampo qui revenait maladroitement en portant la bassine pleine d'eau eurent un petit sursaut en voyant Deamon et Alaude sortir du sous-bois. Giotto, qui avait été prévenu de l'arrivée de ses gardiens par son Hyper Intuition, ne fit que se tourner vers eux.

    - Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda-t-il.

    - Nufufufu... en effet.

    - Alors, où sommes-nous ? S'écria G, furieux de s'être fait surprendre.

    - Nous sommes dans le pays du policier, en France... ce qui explique pourquoi les paysages semblaient familiers à l'alouette... - Alaude lui lança un regard noir au surnom, mais Deamon continua- Mais ma chère Tempête, le lieu où nous sommes est le cadet de nos soucis...

    - Que veux-tu dire ?

    Pour toute réponse, Alaude présenta une pile de papiers pliés à Giotto. Celui-ci les prit et les déplia. Il reconnut un journal. Ne comprenant pas le français, il se tourna vers son gardien, un visage interrogateur. Toujours sans rien dire, celui-ci lui montra du doigt la date. Giotto la lut distraitement. Puis ses yeux s'écarquillèrent. C'était impossible... Il leva les yeux vers ses deux gardiens, comme s'il espérait que l'un d'eux -son regard se posa plus longtemps sur Deamon- ne lui dise que c'était une blague. Mais aucun ne broncha devant le regard de leur boss, achevant de montrer à Giotto que c'était la vérité.

    - Mais... Ce n'est pas possible...

    - Pourtant, tu as la preuve, devant toi, Primo, sourit Deamon avec un petit air menaçant, faisant apparaître sa faux de nulle part... Un mot pour ta défense ?

    - Que veux-tu dire, Deamon ? Rugit G. Gio, que se passe-t-il ?

    Mais Giotto ne semblait pas capable de prononcer un mot. Aussi, Deamon répondit-il à sa place.

    - Nous n'avons pas simplement voyagé géographiquement... Mais aussi dans le temps.

    - Hein ?

    - Nous sommes dans le futur... plus être précis nous nous trouvons dans une époque qui sera la nôtre dans 400 ans.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Tatatata !

    Bon c'est pas une surprise pour nous, mais c'est toujours bon pour nous quand les persos remarquent enfin qu'ils ne sont plus dans leur époque, que ça soit Tsuna dans le passé où la première génération dans le futur... Vous ne trouvez pas ?

    Ma fin est comme je l'avais prévue, mais je ne m'attendais pas à ce que ça mette aussi longtemps pour y arriver ! ^^'.


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