• Keiyner : Coucou les gens : Voici le chapitre 8 !

    On revient sur la ligne laissée à la fin du chapitre 6... c'est à dire à l'arrivée de Mukuro avec la Varia ^^ Mais d'abord quelques petites explications : Non je ne fais aucun pairing, couple... Je ne suis pas douée avec la romance... Quand je disais que Tsuna était la propriété d'Hibari, je pensais au fait que Tsuna était un habitant de la ville de Namimori, ville que garde très précieusement notre cher préfet. De plus Tsuna est le boss d'Hibari que ça lui plaise ou non. Mais je pense peut-être faire une discussion entre Alaude et Hibari pour éclairer sa situation par rapport à Tsuna. Alors désolée tout le monde mais pas de pairings ^^ C'est peut-être de ma faute après tout, j'ai utilisé le mauvais mot pour Tsuna ^^'

    Tout d'abord : Je ne possède pas Katekyo Hitman Reborn, mais je dresse un culte à Akira Amano, faites de même bande d'ingrats ! Mouhahaha ! (Humhum... Faites pas attention ^^ )

    Merci à Yuki-Jiji, Choran13, viviane1993, M.H.N.S, Ayone, Miki, DragonneYukkin, AliceGarden, mary, Parax, Karo, ArrowDream pour avoir laissé une review au dernier chapitre ! Je ne sais pas si c'est parce que c'est que mon chapitre a disparu pendant un temps, mais j'ai eu plus de commentaire et ça m'a fait EXTREMEMENT plaisir ! (Sors de là Ryohei !)

    Réponses aux reviews des visiteurs :

    viviane1993 : Ah mais non mes fins de chapitres perdent tout leur sens si tu es habituée aussi vite xD ! Oublies l'habitude ! Maintenant ! Ravie que tu me suives aussi fidèlement !

    M.H.N.S : Merci d'avoir reviewé pour la première fois ma fic j'en suis contente et ravie de savoir que tu suis depuis le début ma fic ^^. Moi aussi j'adore les fics de Reborn avec la première génération. Mais je trouvais qu'il y en avait peu en français ou c'était elle qui venait dans le futur ^^ alors voilà! Non désolée, je m'en rends compte que mon mot "propriété" pour désigner Tsuna selon Hibari était peut-être mal choisi, mais je n'en trouvais pas d'autre... Donc désolée mais pas de pairing... Je ne suis pas douée pour exprimer les sentiments, je ne suis jamais contente de moi quand j'essaie, je crois que j'en fais de trop... Eh oui tu as raison ce ne serait pas facile en plus de mettre de la romance dans ce genre de fic. Mais... pour l'instant je ne dis rien... Je ferais peut-être un couple à la fin de ma fic. Je viens d'y penser après ta review ^^ Mais pas pour l'instant.

    Ayone : Bon le prend pas mal je vais répondre à tes deux reviews en deux fois ^^ Peut-être que c'est pour ça que mon chapitre a disparu : parce que tu l'as laissé en attente... Avis ! Lisez tout de suite mes chapitres sinon vous allez les louper xD ! Pour infos, Reborn ne m'a pas frappé (Pas encore...) Mais je sens qu'il va frapper sur quelque chose en rentrant ou plutôt sur quelqu'un... Suivez mes pensées. Tsuna ? On le revoit tout de suite, soit juste un peu patiente ^^ Oui ! J'ai adoré cette phrase aussi ! J'étais à moitié en train de dormir, bloquée à ce moment-là en cherchant comme appeler les "discussions" d'Hibari ^^ Profites bien du chapitre et merci !

    Miki : Merci pour la review ! Mais c'est parce qu'on aime Tsuna que nous le torturons. Pour ma part je suis tellement contente quand le personnage (je parle pour tous les persos que j'adore) qui se fait torturer, arrive à remonter la pente malgré ce qu'il a subi, c'est tout ^^ Bon d'accord c'est pas mal ! Ravie que le dernier chapitre t'ait plus et j'espère que celui-ci te plaira tout autant !

    mary :... Je ne sais pas quoi penser... pourquoi le "Wahou !" alors que mon chapitre a disparu.. XD La plupart des réactions serait "Noooonnn !", un truc dans le genre... Mais bon c'est original ^^ Alors comme ça ma fic te rend insomniaque... voilà une nouvelle cause à donner aux médecins ^^ Ravie que l'absence de Reborn ne s'est pas fait sentir. J'appréhendais un peu ça ^^ Merci pour le compliment sur mon imagination, j'en ai en effet à revendre ^^ Tu n'imagines tout ce qui me traverse la tête quand je me retrouve devant une page blanche... Profite de ce chapitre et merci de laisser un commentaire à chaque chapitre !

    Karo : Ravie d'avoir répondu à tes attentes... ou à ta colère ? J'ai pas compris cette partie ^^' Voilà, voilà. La suite est prête. Régale-toi !

    Sur ce... Enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 8 : Le retour en fanfare !

    - Mukuro... Souffla Tsuna.

    Le sourire avec lequel Mukuro était apparut se fana quelque peu en voyant le jeune boss. Celui-ci était adossé à l'arbre derrière lui. Il portait une cape sombre trop grande mais l'ouverture ne cachait pas assez les bandages sur le torse musclé du jeune homme. Un bleu à moitié résorbé se dessinait sur la joue, preuve qu'on avait dû lui donner un coup assez fort mais celui-ci n'était pas récent. Mais ce qui marqua le plus Mukuro, était la lueur de souffrance et vraiment au plus profond, de peur non pas l'encontre de son gardien mais quelque chose de plus général, danser dans le regard du Decimo Vongola. Cette lueur pourrait être passée inaperçue pour ceux qui ne connaissait pas Sawada Tsunayoshi... Mais pas pour son gardien. C'était tout au moins pour Mukuro une autre preuve qu'il était dans la liste des proches du Decimo Vongola... Il s'approcha de Tsuna tout en ignorant la première génération et décida, son sourire revenant sur ses lèvres, d'embêter le jeune boss.

    Il se pencha vers lui et attrapa son menton de sa main pour forcer le regard du boss à croiser le sien. Tsuna lui envoya un regard interrogateur tandis que la première génération se tendit au geste de l'inconnu. Giotto avait du mal à ne pas intervenir qui qu'il soit. Mais le fait que son petit-fils soit quelque peu détendu en sa présence prouvant que ce n'était pas un ennemi... Puis il se souvint que Tsuna leur avait dit que quelques uns de ses gardiens ressemblaient aux siens... alors cela voudrait-il dire que... ?

    Le sourire de Mukuro s'élargit :

    Il semblerait qu'on t'ait malmené... Dit-il en japonais.

    Sans blague... Rétorqua Tsuna d'une voix sarcastique dans la même langue, puis il lui lança un regard courroucé. Je peux savoir ce que tu fais ?

    - Kufufufu... Rit doucement Mukuro, avant de se pencher pour parler à l'oreille de Tsuna. Cette lueur-là est bien mieux dans ton regard, Tsunayoshi.

    Puis il se redressa, un regard moqueur, pointé sur le jeune boss. Tsuna s'était raidi instinctivement aux paroles de Mukuro mais il n'avait pas compris de quoi parlait son gardien. Aussi, lui envoya-t-il un autre regard interrogateur. En remarquant que la lueur moqueuse se faisait plus présente, Tsuna laissa tomber, soupirant bruyamment.

    - VOOIIII ! Mais à quoi tu joues, enfoiré ? S'insurgea Squalo à l'intention de Mukuro dans la même langue.

    Giotto, grâce aux leçons que leur avait fait Asari sur la langue japonaise, n'eut aucun mal à mettre un sens sur les phrases des trois jeunes. Il tourna son regard sur les autres gardiens. Certains comme G et Knuckle semblait avoir du mal tandis que d'autre comme Lampo, avait abandonné dés les premières intonations. Alaude ne laisserait rien paraître sur leur visage même s'il n'avait pas la moindre idée de quoi ils parlaient, aussi laissa -t-il le cas de son gardien de côté. Deamon ne laissa rien paraître quant au japonais mais son regarda suivait chaque geste que le nouveau venu faisait. Asari, lui semblait, être heureux d'entendre sa langue natale.

    - Alors, Tsunayoshi, dis-moi donc, dit Mukuro en repassant à l'italien au grand soulagement de Lampo. Qui a osé poser la main sur toi ?

    Tsuna secoua la tête :

    - Je n'en sais rien... Je n'avais pas vraiment le temps de voir quoi que ce soit qui pourrait les identifier...

    Alors que Tsuna parlait, Giotto sentit une main sur son épaule. Il tourna la tête et vit Alaude qui lui lançait un regard insistant. Le premier boss eut du mal à comprendre ce que son gardien lui voulait avant de se rappeler.

    - Ah !.. Oui...

    Il chercha le petit bouton de manchette que son gardien lui avait remis la veille dans sa poche. Avant de se rappeler qu'il se trouvait dans la poche du manteau que Tsuna portait. Il leva les yeux et se rendit compte que les regards de Tsuna, de l'homme aux longs cheveux blancs et du sosie de Deamon -que Tsuna avait appelé Mukuro- étaient concentré sur lui.

    - Alaude m'a donné un bouton avec un blason familial après que nous soyons sorti de là-bas, expliqua-t-il, son regard plus concentré sur Tsuna que les autres. Il se trouve dans la poche de mon manteau.

    Le regard de Tsuna s'alluma et chercha alors sous la demande silencieuse la dite poche. Il finit par la trouver et en sortit un petit bouton doré. Squalo et Mukuro se penchèrent alors sur le petit objet essayant d'identifier la famille. Mukuro scruta un moment le blason inscrit avant de se redresser.

    - Malheureusement, je ne connais pas tout les blasons de chaque famille, simplement ceux des plus puissantes. Celui-là n'en fait pas partie...

    - Voooii ! Je suis certain d'avoir déjà vu ce blason quelqu...

    - Vanazione, lâcha alors sans hésitation Tsuna.

    Les deux hommes regardèrent pendant un moment le jeune boss, à moitié impressionnés qu'il connaisse une si petite famille. Giotto sursauta. Il se rendit enfin compte du changement de ton de Tsuna. Il avait devant lui la face de boss de son petit-fils. Il paraissait plus assuré qu'il ne l'était en réalité. Et malgré qu'il profita du tronc pour pouvoir tenir droit, le Decimo ne se laissait pas démonter les deux hommes plus vieux et qui paraissaient plus puissants que lui. Tsuna surprit le regard du gardien de la Pluie de la Varia et celui de son propre gardien.

    - Reborn m'a un peu forcé à connaître tous les blasons... Expliqua Tsuna, avec une grimace

    Puis Mukuro eut un petit rire.

    - Évidement... c'est logique. Les Vanzione est une petite famille qui s'est montrée très discrète depuis quelque mois... Il serait logique de penser que c'est bien elle qui a conçu la balle de Téléportation.

    - Alors, ça veut dire que ce sont eux les prochaine cibles ? Voulut s'assurer Squalo.

    - Pas seulement eux... Leur chef là-bas avait parlé d'une alliance, si je me souviens bien, déclara Tsuna.

    - Kufufufu, l'alouette fera très certainement une enquête...

    - Voi... très bien dans ce cas, on va y aller !

    Quand il se retourna, il remarqua alors que le clairière était vide de toute présence d'éventuel Varia.

    - Kufufufu... Se moqua alors Mukuro. Il semblerait bien que notre requin ait été laissé sur le banc de touche. A part peut-être pour celui-là...

    Il poussa du pied le corps toujours inconscient de Lussuria.

    - VOOOIIII ! Bande de déchets ! Cria Squalo.

    Il prit alors Lussuria par le col et le traîna au sol jusqu'à disparaître de leur vision. Tsuna soupira et tourna son visage vers son gardien

    - Mukuro... Tu étais vraiment obligé de dire ça... non, c'est bon je ne veux rien savoir... Déclara-t-il précipitamment en voyant le sourire de Mukuro s'élargir à la première partie de sa prise de parole avant de devenir moqueuse à la deuxième partie.

    Celui-ci tourna alors son regard vers la première génération, qui ne savait pas où se mettre.

    - Il semblerait que tu nous doive quelques explications, Tsunayoshi... Que fais la première génération des Vongolas, dans notre temps ? A moins que ce ne soit encore leur volonté dans les anneaux ?

    - Non. C'est la véritable première génération... Je n'ai malheureusement que la moitié des réponses... Mais je préfère en parler devant tout le monde.

    - J'ai bien l'impression que tu n'en parleras pas... Fit remarquer en voyant que les jambes de son boss trembler imperceptiblement. Tu as besoin de repos, Tsunayoshi. Mais j'en oublies mes manières...

    Il se tourna vers Giotto et ses gardiens.

    - Si vous venez du passé, vous ne devez certainement pas me reconnaître. Je me nomme Rokudo Mukuro, et je suis le gardien du Brouillard de Tsunayoshi. Je suppose qu'il vous a dit qui il était...

    Giotto hocha la tête tandis que quelques uns de ses gardiens eurent une grimace. Le gardien du Brouillard de Tsuna ressemblait tellement au propre gardien de Giotto. Le même goût pour les entrées disons... mystiques, le même sourire moqueur et provoquant, le même ton supérieur et le même type de coiffure ! G, qui s'était vaguement demandé s'il existait quelqu'un qui pourrait avoir l'idée d'une coiffure aussi ridicule que celle de Deamon, avait la réponse sous ses yeux.

    - Et je suppose que vous nous connaissez... Soupçonna Giotto.

    - Kufufu, Malheureusement, non... Je ne connais que Deamon Spade -celui-ci tiqua à la mention de son nom- le gardien de la Brume, pour l'avoir vu une dizaine de minutes... Quand Tsunayoshi et les autres ont rencontré le reste de la première génération, j'étais à Vendicare.

    - La prison de la mafia ? S'étonna Giotto.

    - C'est une longue histoire... Intervint alors Tsuna. Mukuro, peux-tu en parler plus tard ?

    - Tu as raison... il y a bien au moins une dizaine de personnes qui attendent ton retour au Japon. On ne va pas les faire languir plus longtemps...

    Il se tourna vers la première génération.

    - Quelqu'un pourrait-il s'occuper de Tsunayoshi ? Il ne tient plus sur ses jambes...

    Tsuna ne rata pas le ton moqueur de son gardien et se retint de jeter un regard noir à son gardien. Il soupira... Cela faisait seulement une dizaine de minutes qu'il avait retrouvé un de ses gardiens et il en avait déjà marre... Un sourire se plaça sur ses lèvres à cette pensée.

    - Très bien, déclara Giotto en se rapprochant de Tsuna.

    Il passa le bras de Tsuna sur ses épaules tandis qu'il supportait le dos de son petit-fils de son propre bras. Il faisait bien attention à ne pas toucher les blessures, mais pourtant Tsuna eut une petite grimace de douleur.

    - Excuse-moi ! Est-ce que.. ça va ?

    Giotto surprit la stupidité de sa question au moment même où il la posa. Mais Tsuna eut un sourire rassurant :

    - Oui, ne vous inquiétez pas... Je suis vraiment désolé de vous imposer ça...

    - Tu ne nous impose rien du tout, répondit Giotto en secouant la tête.

    - Que vas-tu faire ? Demanda alors Deamon, son regard rivé sur le gardien du Brouillard de la dixième génération.

    Mukuro eut un sourire énigmatique. Il tendit sa main devant lui et la referma sur un trident apparut de nul part. Le gardien ferma les yeux, semblant se concentrer. Aussitôt le brouillard se forma à nouveau autour d'eux.

    - Encore ? Gronda G.

    A peine avait-il ces mots que le dénommé Mukuro planta alors les lames de son trident dans le sol. Celui-ci sembla se dérober sous leurs pieds. Paniqué, Lampo s'accrocha désespérément aux vêtement de Knuckle, qui n'était pas plus rassuré. G jura en italien. Asari regardait autour de lui la forêt devenir flou. Alaude aurait pu sembler assuré si ses mains ne s'étaient pas resserrées, enfonçant ses doigts dans son manteau gris et regardait Mukuro avec une envie de meurtre évidente. Mukuro eut un petit sourire en sentant l'aura du gardien du Nuage de la première génération. Il avait l'air de détester les illusions tout comme l'alouette. Seul Deamon semblait à même de pouvoir se tenir droit, regardant avec méfiance Mukuro. Giotto serra instinctivement le bras qu'il tenait. Avant qu'ils ne s'en soient rendu compte, le paysage s'était remis en place... Enfin presque : ils ne se trouvaient plus dans la clairière à moitié dévastée.

    Ils étaient au milieu d'une cour parsemée de dalles en pierre. Des massifs de fleurs et d'arbustes étaient plantés tout autour, finissant avec les murs de préserver l'endroit de la vue d'éventuelles personnes. Ils se tenaient face à deux colonnes en bois formant une entrée. Un peu plus loin un manoir aussi important que le leur en Italie, se dressait.

    - Giotto-san... Appela Tsuna sortant le premier boss de sa rêverie.

    - Désolé ! S'exclama Giotto en relâchant sa prise sur l'épaule du jeune.

    La grimace de douleur de Tsuna s'évanouit peu à peu. Giotto remarqua que ses jambes ne pouvaient plus le porter, tremblant violemment.

    Il en a trop fait... Pensa alors Giotto. Il sort à peine d'un mois de torture, si ce que ce Squalo a dit est vrai... Il est épuisé physiquement et mentalement. Pourtant il n'a cessé de sourire depuis qu'il est réveillé... ou tout du moins le plus possible. Giotto avait compris que son descendant avait en lui assez de volonté pour faire face à de nombreuses difficultés mais également pour face à sa propre douleur. Il en fut plus qu'impressionné.

    Le bruit du métal résonnant contre de la pierre attira le regard des regards sur la gardien de la Brume de Tsuna. Celui-ci semblait exténué et restait debout grâce à son appui sur son trident.

    - Mukuro... S'inquiéta Tsuna mais il fut interrompu par la main de Mukuro qui lui intimant le silence d'un geste.

    - Je vais bien... Téléporter huit personnes en plus de moi m'a simplement... étourdi quelque peu... Déclara-t-il avec une fierté mal placée. Kufufufu, je n'ai pas besoin de compassion ou de ta pitié, Tsunayoshi. Mais je pense que tu devrais t'inquiéter de ton sort. On a un comité d'accueil...

    Alaude sentit alors une aura meurtrière ainsi qu'une soif de sang pas très loin d'où ils se tenaient. Il sortit alors ses menottes. Giotto le vit et s'apprêta à lui demander ce qu'il se passait quand un jeune homme d'à peine d'une vingtaine d'année, aux cheveux noirs avançait dans leur direction. Des yeux de glace semblaient vouloir leur mort comme l'indiquait son aura meurtrière. Giotto eut un sursaut : ce jeune homme était le sosie d'Alaude !

    - Qui que vous soyez... Déclara le jeune homme. Je vais vous mordre à mort pour intrusion dans une propriété privée.

    Giotto était abasourdit : il disait les mêmes choses que son propre gardien du Nuage !

    - Oya, oya, Alouette... Ce ne sont pas des intrus, mais plutôt des invités, fit remarquer Mukuro.

    - Tu n'as aucune autorité pour amener des invités, tête d'ananas, je te mordrais à mort après.

    Une veine apparut sur le front de la dite tête d'ananas et malgré la fatigue, il se mit en garde. Le jeune homme aux cheveux corbeaux se désintéressa alors du groupe et se tint face à Mukuro.

    Giotto regarda les deux hommes se regarder à couteaux tirés. Même leur comportement envers l'un et l'autre ressemblait aux comportement qu'avait Alaude et Deamon... Le sosie de Deamon abaissa alors son trident :

    - Kufufu... je me serais bien amusé avec toi Alouette mais il semblerait que tu n'aies pas remarqué notre petit invité surprise... Sinon tu aurais compris que nous ayons mieux à faire.

    Les sourcils du sosie d'Alaude se froncèrent et son regard se porta sur le groupe une nouvelle fois. Il remarqua alors les ressemblances qu'ils avaient avec une certaine troupe d'herbivores. Il en reconnut certains : les gardiens de la première génération pouvaient le voir grâce aux yeux qui s'étrécissaient à chaque fois qu'ils posaient ses yeux sur un membre de la première génération. Puis ses yeux finirent par échouer sur Tsuna. Alors son regard s'écarquilla. Tsuna eut un sourire gêné :

    - Bonjour... Hibari...

    La surprise d'Hibari ne dura que quelques secondes. Puis, sans crier gare, il se précipita sur Tsuna, le prit par le col et, le dégageant de la prise du Primo, il l'épingla brutalement au mur. Tsuna ne pouvait pas dire qu'il ne l'avait pas prévu. Il savait pertinemment que jamais son gardien du Nuage ne l'aurait accueilli avec joie et des embrassades. Mais entre prévoir et pouvoir faire quelque chose contre, il y avait un monde... Surtout quand cela concernait son gardien du Nuage.

    Sans voir les expressions horrifiées de la première génération, Hibari feula sa phrase favorite :

    - Je vais te mordre à mort...

    Puis son regarda fut attiré par les bandages qu'il pouvait voir sous le manteau. Ses yeux remontèrent vers le visage du Decimo qui n'avait rien dit, mais dont les lèvres s'étaient inconsciemment tordues en une grimace de douleur. Hibari relâcha un peu la pression.

    - Qui ?

    Tsuna lui envoya un regard réprobateur. Il en avait marre que tout le monde changeait d'expression à la simple vue de ses blessures. Même s'il était quelque peu soulagé que son gardien du Nuage ait repoussé sa colère pour plus tard. Il ouvrit la bouche quand Mukuro adossé à l'autre mur répondit à sa place.

    - La famille Vanazione... Je crains qu'il ne faille mener une expédition punitive...

    Hibari lui lança un regard menaçant. Comment cet herbivore se permettait-il de lui donner des ordres ? Mais il devait avouer qu'il avait raison : ils avaient mieux à faire.. Tout du moins pour l'instant. Il ne voulait pas non plus se faire gêner par les aboiements d'un certain chien alors il devait tout d'abord... Hibari reporta son regard inquisiteur sur le Decimo Vongola.

    - Qu.. Quoi ? S'étrangla celui-ci alors que son Hyper Intuition lui soufflait que quelque chose de pénible allait se passer.

    Mais, comme il le pensait il y a quelques minutes, il y avait un monde entre le savoir -ou le pressentir dans ce cas- et pouvoir faire quelque chose. Il sentit les bras d'Hibari le soulever et les côtes de Tsuna choir sur quelque chose de dur. La douleur le fit fermer les yeux. Quand il les rouvrit, il se trouvait face à la première qui le regardait d'un air abasourdit, mais il n'était pas debout... Tsuna sentit son visage devenir rouge en comprenant comment Hibari le portait : celui-ci l'avait hissé à son épaule, comme s'il portait un sac et le retenait de tomber à la renverse qu'en agrippant les jambes du Decimo. Le gardien du Nuage, indifférent à ce que son boss pouvait ressentir commença à marcher vers le manoir.

    - Non mais ça va pas ! S'écria Tsuna, en essayant de se dégager de l'étreinte. Repose-moi, Hibari !

    - Tu n'es pas capable de marcher. Déclara calmement celui-ci.

    - Peu importe ! Tu ne peux pas me porter comme ça ! Non oublies... tu n'es pas obligé de me porter tout court !

    - C'est soit ça, soit je te traînes... Menaça le gardien.

    - Ça ne me va pas non plus ! Repose-moi, Hibari ! Continua à crier Tsuna, oubliant toute peur de son gardien.

    Mais bon, il ne fallait pas oublier que c'était Hibari... et Tsuna criait... Aussi l'ancien préfet du collège de Namimori s'arrêta et darda un œil gris menaçant sur le visage de Tsuna derrière son épaule.

    - Sawada Tsunayoshi... Faut-il vraiment que je t'assomme pour que tu te taises ?

    Tsuna déglutit. Alors que son gardien du Nuage quittait la cour, sa charge, maintenant silencieuse, adressa un discret appel au secours à la première génération, qui regardait la scène, sans savoir comment réagir. Un rire discret attira leur attention. Le gardien du Brouillard de Tsuna les regardait.

    - Vous devriez peut-être les suivre... Le manoir est peut-être moins grand que le principal en Italie, mais des inconnus peuvent s'y perdre...

    - Que voulez-vous dire ? Demanda Giotto sans se sentir à l'aise avec ce sosie de Deamon. Nous ne sommes pas en Italie ?

    - Vous n'avez pas deviné ? Nous sommes au Japon. Et devant vous se trouve le manoir dans lequel les gardiens de Tsunayoshi et moi-même résidons jusqu'à qu'il devienne le boss des Vongola... Vous feriez mieux de les suivre maintenant, sinon ils vont vous semer.

    - Et vous ? S'étonna Knuckle.

    - Kufufufu, je n'ai pas besoin que l'alouette me serve de guide. Je rejoindrais Tsunayoshi... plus tard.

    - Fatigué ? Commenta ironiquement Deamon, avec un sourire moqueur.

    - Oya, oya... j'aimerais beaucoup te voir téléporter neuf personnes sur près de 10 000 kilomètres...

    - Insinues-tu que je ne le pourrais pas ?

    - A toi de voir... Déclara Mukuro avec un sourire provocateur.

    - Deamon... Prévint Giotto en coulant un regard réprobateur sur son gardien. Je vous remercie pour votre aide... Mukuro-kun, c'est ça ?

    - Ne t'inquiète pas, Primo Vongola, déclara le jeune en plongeant ses yeux vairons dans le regard azuré de Giotto, tu auras, plus tard, le temps de me remercier.

    Puis, celui-ci disparut en un clin d'œil.

    - Tiens, pas de fumée, cette fois ? Railla Deamon le gardien de la Brume.

    - Deamon... Ne recommence pas... Gronda Giotto.

    - C'est lui qui m'a provoqué, Primo.

    Giotto soupira à la réponse enfantine que venait de lâcher son gardien. G intervint :

    - Pour une fois que quelqu'un te provoque... Je trouve ça hilarant que tu subisses ton propre caractère...

    - On ferait mieux d'écouter ce Mukuro... Rappela Asari en désignant du doigt les silhouettes du dénommé Hibari et de Tsuna, qui s'approchaient de la porte du manoir.

    Giotto acquiesça. Ils commencèrent à courir pour rattraper les deux jeunes.

    - Dîtes vous croyez que c'est un gardien de Tsuna, ce Hibari ? Lâcha alors Lampo.

    - J'en sais rien, répondit alors G. Il m'a l'air assez violent... Vous avez vu comment il l'a cloué au mur malgré les blessures du gamin ?

    - Mais est-ce vraiment surprenant ? Demanda Asari. Tsuna avait l'air de dire que ses gardiens nous ressemblaient beaucoup et si on prend en compte le gardien de la Brume, cela confirme cette théorie...

    - Aussi, poursuit alors Knuckle, si on la suit, il ressemblerait à...

    - Herbivores, un mot de plus et je vous mords à mort, est-ce bien clair ? Intervint Alaude alors qu'ils s'arrêtaient juste derrière Hibari et Tsuna.

    Hibari les considéra avec un regard de glace à leur arrivée. Pendant un temps qui leur parut extrêmement long, celui-ci finit par se détourner et à ouvrir la porte du manoir.

    - Si vous vous trouvez dans mes pattes, je vous mords à mort.

    Giotto grimaça. En l'espace de quelques minutes ils se faisaient menacer de se faire mordre à mort par deux fois et par deux personnes différentes ! Tsuna soupira devant la réplique favorite de son gardien et leur adressa de son perchoir un petit sourire désolé. De toute évidence, il avait au moins entendu la fin de conversation. Hibari monta les marches, secouant sa charge. Tsuna grimaça devant le choc.

    - Hibari... Tu pourrais au moins être moins brutal...

    - Hn. Reçut comme simple réponse.

    Tsuna retint un soupir. La plupart du temps, il était capable de comprendre les grognements d'Hibari selon la situation dans laquelle lui et ses gardiens étaient. Mais il ne savait pas si c'était parce qu'il ne l'avait pas vu depuis un moment, ou parce que la situation lui échappait, le jeune boss ne savait même pas si ce grognement là était affirmatif ou de mécontentement. Peut-être que les deux explications étaient bonnes, tout compte fait.

    Ils avancèrent dans le hall. Hibari se dirigea ensuite vers les escaliers. Quand il fut arrivé en haut des marches, il tourna dans un des couloirs, Giotto et ses gardiens à sa suite. Mukuro ne plaisantait pas quand il disait qu'ils pourraient s'y perdre. Même si ce manoir ressemblait beaucoup à celui qu'il avaient laissé dans leur époque, le porteur de Tsuna n'hésitait pas sur la route à suivre, semant pendant quelques secondes les gardiens de la première génération. Il fallait dire également que l'allure rapide qu'il avait pris, ne les aidait en rien.

    Quelques fois, ils voyaient des femmes de chambre. Mais quand Hibari passait devant elles, portant son chargement, elles lâchaient tout ce qu'elles faisaient, et suivaient du regard le jeune homme aux cheveux noirs, indifférent à toute cette attention alors que Tsuna devenait de plus en plus rouge à chaque personne qu'ils croisaient. Certaines femmes de chambre mettaient la main devant la bouche, ébahie par ce qu'elles voyaient. Asari put voir parfois des larmes commencer à perler dans les coins de leurs yeux. Puis, ils virent devant eux un homme d'une soixantaine d'année, dont les cheveux gris étaient la seule preuve de son âge avec les quelques rides sur son visage. Ses yeux noirs pétillèrent en voyant le jeune homme, plus précisément en regardant la paire de jambes qu'Hibari retenait. Celui-ci ralentit alors son allure, mais continuait d'avancer. L'homme porta une main à son cœur en s'adossant au mur. Visiblement, il était aussi déconcerté que les autres.

    - Hibari-sama... Est-ce... Decimo...-sama... ?

    -Hn, confirma Hibari, en passant à côté de lui sans laisser le temps à Tsuna de regarder qui l'appelait. Tomaso Batora, faites venir Sasagawa Ryohei de toute urgence.

    Le vieil homme respira un grand coup, avant de laisser un sourire venir sur son visage. Il ne vit pas passer la première génération à côté de lui, trop affairé à sortir un appareil de son uniforme tout en soupirant :

    - Que Dieu soit loué...

    - Il semblerait qu'il se soit inquiété... Déclara Asari, alors qu'ils s'éloignaient.

    - Évidemment ! Grogna G. Leur boss a disparu depuis un mois ! C'est complètement normal, idiot de flûtiste !

    - Haha, c'est vrai... Tiens ?

    Devant eux, un jeune homme aux cheveux noirs coupés court venait à leur rencontre, mais celui-ci ne semblait pas s'en être rendu compte. Son visage était baissé et ses yeux tournés vers le sol. Hibari grogna à la vue du jeune homme. Il le percuta quelque peu du côté où il ne portait pas Tsuna, le sortant de sa rêverie. Giotto put presque jurer que le dénommé Hibari l'avait fait intentionnellement. Celui-ci n'attendit pas que l'autre réagisse et dépassa le jeune.

    - Ah !... Désolé Hibari ! S'exclama le rêveur avec un faux sourire. Tu as l'air press...

    Le jeune homme s'arrêta alors de parler en voyant le visage de celui-ci qu'Hibari portait. Il n'en croyait pas ses yeux.

    - Tsuna... Déclara le bousculé.

    - Takeshi ! S'exclama Tsuna en reconnaissant son gardien de la Pluie avant de taper du poing le dos d'Hibari. Lâche moi, Hibari ! Tu pourrais au moins me poser à terre devant mes gardiens !

    - Tu tiens vraiment à ce que je t'assomme, Sawada Tunayoshi... Répliqua la voix calme et menaçante du jeune homme tout en continuant son chemin.

    Tsuna soupira. Il remarqua alors que la première génération s'était arrêtée à côté de son gardien de la pluie. Avant qu'ils ne tournent au détour du couloir et n'échappent encore une fois à leur regard, Tsuna cria :

    - Excuse-moi, Takeshi, mais Hibari ne veut pas s'arrêter ! Tu veux bien t'occuper de Giotto-san et de ses gardiens ?

    Le jeune homme sembla sortir de son ébahissement aux mots de Tsuna. Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire faisant grogner G : il avait déjà vu cette tête d'ahuri joyeux quelque part...

    - T'inquiète pas, Tsuna ! Je m'en charge ! Assura le jeune homme en faisant un grand signe de la main.

    Quand Hibari et sa potentielle victime eurent disparu, le dénommé Takeshi baissa son bras, hésitant. Il se tourna vers le visage de la première personne près de lui, qui se trouvait être Knuckle :

    - C'était bien Tsuna ?

    Knuckle, étonné qu'il s'adresse à lui, ne répondit pas tout de suite. Il vit dans les yeux du jeune comme une lueur d'espoir qui semblait avoir plus de poids dans son regard au fur et à mesure que les secondes passaient. Le prêtre eut un sourire attendri et hocha vivement la tête. Le jeune homme passa alors une main sur son visage. Un rire plein de soulagement résonna alors. Un sourire éclaira le visage du gardien de la Pluie de la dixième génération tandis qu'une larme coulait enfin sur sa joue sans que la gardien ne veuille la sécher.

    - Tsuna... Tsuna est de retour...Tsuna est revenu !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Voili voilou ! Alors ?

    Oui, oui, une fin sur une petite note de soulagement, je pense que ça fait du bien pour tout le monde... Enfin sauf pour les lecteurs, oui je vous vois trépigner devant vos ordis ! ^^

    J'ai bien cru ne pas pouvoir posté ce chapitre aujourd'hui... J'ai pris un peu de mon temps pour traduire le chapitre 2 de la fic "When Primo Encounters Neo Primo". Mais personne ne va se plaindre il est sorti donc voilà !

    Reviews ?


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique