Chapitre 6 : Route vers le cauchemar...

Et voilà, sixième chapitre fini d'être écrit et le voilà en ligne... Je sais que vous l'attendiez... J'en ait une trace écrite xD

Encore un long chapitre, mais je suis sure que je vous en êtes contents et je sais que pour beaucoup, il ne sera jamais assez long ^^ et j'ai une autre surprise à la fin du chapitre.

Merci à JuriiGothic, Olympe2, Lecfan ,Yuki-Jiji, DragonneYukkin, mary, Addaline, viviane1993, Phoenix Carmin, Ayone et BlackCerise pour les reviews du dernier chapitre ^^

Et maintenant quelque réponses pour ceux que je en peux pas répondre directement :

mary : Merci beaucoup pour le compliment et contente qu'il t'ai plu. La réaction de Primo ne va pas tarder à se faire, attends juste un peu ^^

Addaline : Contente que ta drogue soit ma fic ^^ c'est mieux qu'autre chose... bref ! J'ai hésité entre G ou Alaude qui serait présent pour le réveil de Tsuna. Alaude aurait été pas mal mais j'ai préféré G : il y a plus de possibilité de discussion ^^ Bien sûr que Tsuna a grandi ! Cela fait quand même trois ans qu'il est dans ce monde! Quant à ta réflexion sur le fait que Tsuna soit méfiant, je la prends en compte ne t'inquiète pas. Ça va être juste difficile de la mettre en pratique tout de suite. Mais je suis d'accord avec toi. Mais étant donné que c'est la première génération : Tsuna ne va pas se méfier d'eux ^^ quant à la prochaine personne qu'il verra voir en dehors de la première génération... tu vas comprendre pourquoi ^^ (rendez-vous à la fin du chapitre) Merci de continuer à la lire, et prend plaisir à lire celui-ci !

viviane1993:C'est moi qui te remercie de toujours commenté mes chapitres ^^ et merci pour le compliment ^^ J'espère que ce chapitre-ci va être à la hauteur de tes attentes tout comme son lot de surprise ^^

Ayone : En m'envoyant un Hibari, il n'y a pas que ta vie que tu risques, mais aussi de ne plus voir aucun autre chapitre ^^ Et puis qui sait Hibari sera d'accord avec moi pour que je coupe mes chapitre à ce genre de moment. Attends, ne l'a-t-il pas déjà fait Va voir la fin du chapitre 6 Ah si ^^

J'ai un peu galéré pour le moment du réveil, j'ai dû refaire plusieurs retouches alors je suis très contente qu'il te plaise. Quant au bonus je l'ai pensé en relisant mon chapitre ^^ Tout aussi contente qu'il te plaise !

Keiyner : Bon allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps (Hibari : Et pourquoi pas?) Bon sang t'es encore là, toi ? Merci pour le cadeau, Ayone : je me suis déjà faite mordre à mort une bonne dizaine de fois !

Enjoy !

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Chapitre 6 : Route vers le cauchemar...

- Je me nomme Tsunayoshi. Tsunayoshi Sawada. Je suis le Vongola Decimo.

- Tu es vraiment le Vongola Decimo ? Répéta Giotto d'une voix blanche.

Tsuna repéra le ton du premier boss des Vongola. Mais il se décida d'y prêter attention plus tard.

- Oui... enfin je le serais.

- Que veux-tu dire ? Exigea Alaude.

Tsuna se tendit quelque peu en entendant le même ton qu'employait son gardien du Nuage quand celui-ci voulait des réponses rapidement. Il soupira essayant d'évacuer la pression, tandis que Knuckle envoyait un regard réprobateur sur son homologue du Nuage.

- Je suis plus exactement le candidat au poste de boss des Vongolas. Je ne le suis pas officiellement : Nono garde toujours les commandes. Mais disons que le fait que je devienne le prochain Decimo n'est plus une surprise pour personne dans le monde de la mafia.

- Quand deviendras-tu le Decimo ? Demanda, curieux, G.

- Nono voulait absolument que j'atteigne ma majorité avant de l'annoncer officiellement, annonça Tsuna en se tournant vers la Tempête. Majorité que j'aurais dans moins de trois ans.

Le jeune Decimo sentit la plupart des gardiens se crisper face à la nouvelle bien que cela ne l'étonna.

- Il y a un problème ? Demanda innocemment Tsuna.

- Tsunayoshi-kun... Commença Asari... Je peux t'appeler par ton prénom, n'est-ce pas ?

- Bien entendu, accepta le jeune boss avec un sourire, mais appelez moi juste Tsuna. Tsunayoshi est vraiment trop formel...

- Très bien, Tsuna-kun... En fait mes amis et moi, pensons que tu es peut-être trop jeune pour être le boss d'une famille de mafieux...

- Pourtant j'ai entendu dire que G-san et Primo-san avait le même âge quand ils ont fondé les Vongolas... Même plus jeunes... Répliqua Tsuna en fronçant le sourcils, ne voulant pas se laisser démonter par la première génération.

Il n'allait pas leur révéler qu'il était candidat depuis trois ans maintenant. Cela risquait de jeter de l'huile sur le feu. Il leur dirait peut-être... plus tard...

- C'est vrai... Déclara G, un peu déstabilisé. Mais nous avions des circonstances atténuantes.

Tsuna réfléchit un moment à l'explication. Il ferma les yeux et répondit :

- Nous en avons eu aussi... des moments difficiles.

Il pensa à tout ce que lui et ses gardiens avaient dû subir pour finir par être capable de se protéger mutuellement. Il savait parfaitement que ses gardiens devaient être inquiet pour lui et il eut mal rien qu'en y pensant. Les souvenirs des batailles et des blessures de ses meilleurs amis finirent par remonter dans ses pensées, l'envahissant. Toute la première génération put voir la lueur de souffrance et d'inquiétude dans les yeux du jeune boss et comment celui-ci serrait son épaule droite bandée. Knuckle fronça les sourcils et se tourna vers ses compagnons.

- Je refuse que vous lui posiez plus de question... Déclara-t-il sur un ton qui ne soufflait aucune réplique. Même si ce gamin est sorti d'affaire, il est encore trop faible et peut rechuter à tout moment. Laissez le souffler un peu.

Alors que ses amis finirent par acquiescer, Giotto plongea son regard suppliant vers son gardien du Soleil. Ce dernier allait refuser catégoriquement. Mais la lueur dans les yeux de son boss finit par le faire capituler.

- Très bien, mais la dernière ! S'exclama d'une voix forte le prêtre.

Tsuna sortit de ses pensées face au changement de ton de Knuckle. Giotto eut un petit sourire et remercia son gardien d'un signe de tête. Puis il reporta son attention sur le jeune homme. Celui-ci se redressa quand il sentit les yeux du Primo se poser sur lui et soutint le regard du boss. Giotto dut avouer que le jeune avait de la volonté : il pouvait voir une flamme brûler dans ses pupilles.

- Tsunayoshi, te rends-tu compte que ce monde dans lequel tu vas rentrer est un monde de sang, de meurtre et de trahison ? Crois-tu pouvoir y survivre ?

Tsuna resta quelques instants silencieux, gardant son regard indéchiffrable sur le Primo Vongola. Il était différent du Primo qui était sorti de sa bague, il y a maintenant trois ans. Il se souvenait de lui comme étant quelqu'un de confiant, posé et souriant. Or le Primo qui lui faisait face semblait perdu et inquiet. D'un côté cela semblait logique, comprenait Tsuna. Le Primo et ses gardiens avaient été amenés dans le futur et y avait été confronté dès le début à la mafia. De plus, la différence entre les deux Primo pouvait se comprendre au fait que le Primo qu'il avait rencontré avait été le reflet de sa volonté et avait traversé les âges au travers des bagues. Ici il faisait face au véritable Primo. Tsuna revint à la réalité suite à ces pensées. Pourquoi le Primo posait-il une telle question ? Le jeune boss ne le savait pas. Il essaya de décrypter les émotions dans les yeux de Primo. Puis il comprit. Il écarquilla les yeux.

- Vous... vous êtes inquiet de l'avenir des Vongola... je me trompe ?

Primo s'étonna de la facilité avec laquelle le jeune avait deviné ses pensées. Était-il si lisible que ça ? Il promena son regard sur ses gardiens, mais ceux-ci avaient les yeux rivés sur Tsuna.

- Bien sûr c'est évident, grogna Tsuna pour lui-même. Je suis désolé, je n'ai pas été très diplomate... Votre inquiétude est tout a fait normale : j'aurais certainement eu la même réaction à votre place. Voir quelqu'un d'aussi jeune devenir le boss … même aller dans le monde de la mafia... Je comprend ce que vous ressentez. Vous avez fondé les Vongolas, il est entièrement normal que vous vous inquiétez pour eux... Mais vous devez sûrement vous rendre compte qu'il y a des choses que je ne peux pas vous dire au risque de voir le futur être détruit quand vous rentrerez chez vous...

Giotto se rendit compte que Tsuna s'était interrompu et attendait une réponse de sa part. Il ne put rien dire alors il se contenta de hocher doucement la tête. Il avait raison. Le jeune homme risquait gros en révélant l'avenir des Vongolas. Giotto ferma les yeux, pensant qu'il n'aurait pas la réponse à sa question.

- Je ne vais pas vous mentir, les Vongolas est une famille mafieuse, vous avez ce que cela veut dire... Son histoire n'est pas blanche, en tout cas pas entièrement... Mais il y a une chose que je peux vous promettre... Jamais je ne laisserais les Vongolas tomber aussi bas que ceux qui... m'ont fait ça.

Giotto regarda le futur boss et vit qu'il agrippait son épaule.

- Et si jamais les Vongolas venaient à tomber à ce niveau malgré mes efforts... alors je les détruirais de mes propres mains. Je préfère les anéantir moi-même plutôt que les voir mourir à petit feu.

Tsuna releva les yeux et plongea son regard déterminé dans celui perdu de Giotto. Celui écarquilla les yeux en voyant les yeux caramels prendre une couleur orangée. La même couleur que ses yeux prenaient quand il se mettait en mode Dernière Volonté. Les gardiens de la première génération ne purent que constater que ce gamin ressemblait encore plus à Giotto ainsi. Le Primo Vongola comprit que le jeune homme était très sérieux et qu'il avait une volonté égale, sinon plus, à la sienne. Il mit du temps avant de se reprendre et de demander :

- Tu... Penses-tu alors qu'avoir fondé les Vongolas était une bonne chose, dans ce cas ?

- N'est-ce pas vous qui avez fondé les Vongolas ? S'étonna Tsuna, tandis que leur couleur reprenait leur douceur caramel. Comment pouvez-vous penser que ce n'était pas une bonne chose ? Les Vongolas était à la base une groupe d'autodéfense pour aider les victimes des familles mafieuse, non ? Vous le regrettez ?

Giotto garda le silence, attendant la propre réponse du garçon. Celui-ci eut un sourire :

- Vous savez que vous êtes une légende ? Vous étiez respecté et aimé par tout vos hommes, admiré par vos alliés et craint par vos ennemis. Vous avez été le modèle pour beaucoup de boss des Vongolas. Les précédents, ont essayé à leur manière de se hisser au même niveau de votre pacifisme, votre gentillesse et votre puissance. Jusqu'ici on dit que le Vongola Nono serait celui qui serait le plus proche de votre pacifisme... Les Vongolas n'ont pas eut beaucoup de chose à craindre de leur boss. Quant à moi...

Tsuna fit une pause, réfléchissant. Il ferma les yeux. Aussitôt les visages souriants de ses amis apparurent. Il eut un immense sourire.

- Je vous suis reconnaissant d'avoir fondé les Vongolas. Sans eux, je n'aurais certainement pas rencontré mes amis... Je serais resté un nul pendant très longtemps si ce n'est pas pour toujours. Et bien que j'ai longtemps refusé la position de Decimo, j'ai fini par comprendre que je me devais la prendre pour pouvoir protéger mes meilleurs amis et ma famille... en fait tout ceux qui me sont chers. Alors... oui c'est une excellente chose que vous ayez créé les Vongolas. Ne le regrettez pas.

Giotto regarda pendant un moment le jeune homme assis en face de lui. Cette reconnaissance n'était pas feinte et le premier boss le savait. Il eut un sourire sincère et se rapprocha du jeune. Il lui présenta sa main, l'invitant à se relever. Tsuna regarda un instant la main puis la prit.

- Je ne sais pas si je pourrais marcher tout de suite, par contre, informa Tsuna avec un petit sourire d'excuse.

Giotto l'aida à remonter. Il remarqua que le jeune était un peu plus grand que ce à quoi il s'était attendu. Il lui arrivait au menton. Dès que le jeune Decimo fut sur ses pieds, il sentit ses jambes perdre leurs repères. Giotto dût s'en rendre compte car il le fit rasseoir, cette fois en l'adossant au tronc d'un arbre à côté.

- Est-ce que ça va ?

- Oui, souffla Tsuna, tandis que Knukle auscultait ses jambes. J'ai juste sous-estimé la faiblesse de mes jambes. Cela fait un moment que je n'ai pas pas été autre qu'allongé...

- Combien de temps ? Demanda Alaude.

Knuckle lui lança un regard furieux, mais Tsuna répondit :

- Je ne sais pas vraiment... Je n'avais pas la notion du temps et ils ne me répondaient pas quand je posais la question.

- Est-ce qu'ils te donnaient à manger ? Demanda G, en repensant aux proies qu'ils avaient, chassés la veille.

- Assez pour que je ne meurs pas de faim, répliqua Tsuna. Mais c'était rare. Peu leur importe que je ne sois pas en bonne santé, continua-t-il en voyant le regard réprobateur de Giotto. Du moment que je sois en vie pour pourvoir utiliser ma flamme...

- Ta flamme ? Répéta Knuckle.

Tsuna acquiesça et leva sa main devant son visage. Il se concentra, ses yeux devinrent orange et sa flamme apparut sur son front. Il enflamma alors sa bague. Giotto se rendit compte qu'il s'agissait d'une pure flamme du ciel. Il mit une main devant sa bouche pour cacher son ébahissement, il n'aurait jamais cru que quelqu'un d'autre que lui et ses gardiens puissent utiliser des flammes de Dernière Volonté après eux. Qui plus est, aussi jeune.

- Tu utilises des flammes, toi aussi ? S'étonna Asari, exprimant la surprise générale.

- Bien sûr. La flamme de Dernière Volonté est l'apanage des Vongola. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils m'ont attrapé et torturé.

Tsuna se mit alors à expliquer le pourquoi des séances de tortures et comment il avait été enlevé, tout en faisant une petite explication sur la balle de Téléportation. Pendant son récit, les gardiens s'étaient assis autour de lui pour l'écouter. Seul Alaude était debout à l'écart et avait les yeux fermés. Mais Tsuna savait pertinemment que le gardien du Nuage l'écoutait attentivement. G avait de nouveau fait griller les animaux qu'il avait chassé un peu plus tôt dans la journée.

- Alors attends, Tsunayoshi...

- Appelez-moi, Tsuna, Primo-san, rappela le jeune bosse en croquant avidement dans la viande grillée.

- Dans ce cas appelle-moi, Giotto, sourit doucement le premier boss puis il résuma. Donc tu dis que ces hommes te torturaient pour essayer d'extraire ta flamme et de la transmettre ensuite aux ennemis des Vongolas et ce pour que les familles ennemies puissent les détrôner ? Vongolas, qui sont, soit dit en passant, aujourd'hui, la famille mafieuse la plus puissante dans le monde entier ?

- C'est cela, confirma Tsuna.

- Et tes gardiens ? Demanda G.

- Ils doivent être au Japon, dans notre manoir secondaire... A moins qu'ils ne courent à travers le monde pour me retrouver...

- Le Japon ? Répéta Giotto.

- Hm. En attendant que je succède au Vongola Nono, mes gardiens et moi, restons au Japon.

- Tu es Japonais, n'est-ce pas ? Remarqua Asari en se rappelant le prénom du jeune.

Tsuna hocha la tête.

- On est trop loin pour le ramener au Japon, déclara soudainement Alaude.

- Dans ce cas, jeune Vongola, appela Deamon en voyant de nouveau Tsuna croquer dans la viande. Sais-tu où se trouve le manoir de la famille en Italie ?

- Le manoir des Vongola ? Répéta Tsuna en avalant sa bouchée. J'y suis allé une fois en compagnie de mes gardiens. Il me semble qu'il se trouve dans les abords de la ville de Rome...

- Il n'est plus en Sicile ? Se lamentant Lampo.

Tsuna secoua la tête sans en dire plus. Il se rappelait que Reborn lui avait parlé d'une attaque durant le mandat du Cinquième et qu'il avait été détruit. Cela avait été un coup dur pour les Vongolas de voir le manoir originel disparaître, mais ils en avaient profité pour en construire un autre plus grand et plus proche de la capitale. Mais il n'allait certainement pas le leur dire... Heureusement la première génération ne demanda pas plus.

- Dans ce cas, nous allons te ramener au manoir, à Rome. Cela te convient ?

- Parfaitement, sourit Tsuna, pressé de retrouver ses gardiens et Nono.

- Tu pourras marcher ? S'inquiéta Asari.

Tsuna regard ses jambes. Elles ne tremblaient plus et il sentait qu'il avait repris quelques forces en mangeant. Prudent, afin de ne pas tomber comme la fois précédente, il testa ses jambes et commença à se lever tout en s'appuyant au tronc derrière lui. Une fois debout, il constata avec satisfaction, qu'il pouvait désormais se tenir debout sans trop trembler. Mais il savait que ce serait insuffisant pour marcher...

- Je ne pense pas que je pourrais marcher très longtemps, avoua-t-il d'une petite voix.

- Dans ce cas, je te porterais, sourit le japonais.

Tsuna rougit quelque peu.

- Hein ?... Mais non... je...

- Quoi ? Tu ne veux pas de notre aide ? Demanda d'une voix moqueuse Deamon.

- Tch... Laissa passer G. De toutes façons, on ne te demande pas ton avis, gamin ! Tu ne peux aller nul part sans notre aide !

- Tsuna, laisse nous t'aider, demanda alors Giotto.

- D'accord... Finit par dire Tsuna, sachant que G avait raison. C'est juste que... c'est embarrassant...

Giotto eut un sourire. Alors que Tsuna se laissa de nouveau glisser le long, retrouvant sa position assise, Lampo tourna son regard ennuyé mais néanmoins curieux vers le jeune. Il baissa les yeux puis les releva, regardant les sourires de Tsuna et Giotto. Puis il se décida :

- Dis, jeune Vongola...

Tsuna se tourna vers Lampo et voyant que le plus jeune de la première génération hésitait à parler, l'invita à continuer.

- Es-tu relié d'une manière quelconque à Giotto ? Vous vous ressemblez beaucoup autant physiquement que par votre caractère...

Les gardiens se tournèrent vers le jeune boss, qui déglutit. La question qu'il avait redoutée...

- Nufufufu... C'est vrai, appuya Deamon, et si on en croit le Decimo, vous partagez également le même pouvoir...

- Il est vrai que je suis assez curieux moi-même, fit Giotto.

- Eh bien... Hésita Tsuna. Ça va vous faire drôle, mais... Pour dire la vérité, je suis votre arrière-arrière-arrière-arrière petit-fils...

Il y eut un silence, puis Tsuna devint pensif :

- Je me demande s'il n'en manque pas un...

- Attends, tu veux dire que tu es le descendant de Giotto ? S'exclama Knuckle. C'est extrême !

- C'est surtout logique, avisa Alaude.

- Mais cela fait bizarre de se dire que Primo ait une descendance... Tu disais qu'il avait combien d'"arrière", jeune Vongola ?

- Deamon, ça suffit, grogna Giotto.

Même si le nombre "d'arrière", que Tsuna lui avait dit, le choquait, lui donnant un air beaucoup plus vieux, il n'était pas vraiment surpris. Il s'y attendait depuis qu'il avait su que Tsuna était le Decimo et qu'il utilisait des flammes. Alaude avait raison : c'était logique. Il vit alors Tsuna lui adresser un sourire d'excuse. Giotto le lui rendit, plus radieux que jamais. Il était heureux de faire la connaissance de son petit-fils, se faisant grâce des interminables "arrières". Ses gardiens virent le sourire de Giotto. Ils se détendirent quelque peu. Même si leur arrivée dans le futur avait été quelque peu mouvementée, le voyage pourrait être bénéfique pour leur boss, qui n'avait pas eu de pause depuis un long moment.

Soudain, la mine attristé de Tsuna les interpella.

- Que se passe-t-il, Tsunayoshi ? Demanda Knuckle, craignant qu'il soit encore blessé.

- Euh, c'est rien... S'exclama rapidement Tsuna.

- Arrête de nous mentir... Prévint Alaude, menaçant.

Tsuna eut un petit sursaut à la voix du gardien du Nuage avant de s'exprimer, se grattant la nuque.

- C'est juste que... Je vais sûrement me faire tuer par mes gardiens et mon tuteur... Et je vais me retrouver dans la paperasse en rentrant...

- Ça me rappelle que j'aurais du boulot une fois de retour à notre époque... Soupira Giotto.

Les gardiens observèrent les mines déprimées des deux boss. Deamon finit par ricaner un sourire sadique aux lèvres. Alaude soupira silencieusement, se demandant sûrement pourquoi il était en compagnie de ce groupe-là. Asari rit joyeusement tandis que Knukle eut un sourire radieux. Lampo bailla, ne se sentant plus concerné par cette histoire et G serra le poing :

- C'est pas bientôt fini vos sautes d'humeurs à tous les deux ?!

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Ils partirent une heure plus tard. Asari portait un Tsuna embarrassé sur son dos. Giotto aurait bien voulu porter le jeune Decimo, mais il fut décidé qu'il leur serait plus facile de parler ainsi. Tandis que G, Alaude et Deamon partait plus loin devant, les autres discutaient avec Tsuna.

- Alors comme ça vous avez fait un vœu ? Répéta Tsuna , une mine étonné sur le visage.

Il regardait Giotto qui acquiesça.

- Mais pourquoi vouloir me rencontrer ?

- Giotto était extrêmement inquiet pour la génération des Vongolas du futur, comme tu l'as deviné, répondit Knuckle. Après que nous ayons fait ce vœu, des flammes extrêmes nous ont entourés et nous nous sommes retrouvés dans la pièce où tu étais...

Tsuna resta silencieux. Puis il regarda le sol, réfléchissant.

- Alors, ce n'est pas que moi... Souffla-t-il, mais Asari ayant l'oreille asse fine l'entendit.

- Que veux-tu dire, Tsuna-kun ?

- Eh bien... pendant que j'étais...torturé, j'ai craqué. Ces hommes n'attendaient que ça : que je craque. Si je le faisais, les Vongolas aurait été en danger. Alors quand j'ai entendu leur cri de joie, j'ai eu.. peur. J'ai souhaité que quelqu'un vienne me sauver... Et j'ai pensé à vous.

- A nous ? S'étonna Giotto. Mais pour quelle raison ? Nous nous sommes jamais rencontrés !

- Vous, non. Mais moi et mes gardiens nous vous avons déjà vu... C'est assez compliqué.. Mais sachez juste qu'on a eut des images de votre volonté qui nous ont aidé par le passé...

- Pourquoi n'as-tu pas souhaité l'arrivée de tes gardiens ? Demanda Lampo.

- Je savais au fond de moi que ce n'était pas possible. Je ne me rappelle plus vraiment pourquoi j'ai souhaité que ce soit vous qui veniez m'aider, mais sur le coup cela ne m'a pas semblé étrange. Mais je savais que mes gardiens ne pourraient pas venir à temps. A peine ais-je fait ce souhait que mes flammes ont agi étrangement. Elles se sont rassemblé en sept grandes flammes. Puis il y a eut la fumée et vous étiez là.

- Alors, c'est bien ce que je pensais, souffla Giotto. Je savais que je n'étais pas le seul responsable dans notre arrivée du futur... Ils sembleraient que nous ayons tous les deux utilisés nos flammes dans nos vœux et que ceux-ci aient été exaucés.

- Je le crois aussi. Mais je me souviens avoir déjà souhaité pas mal de chose tout en utilisant ma flamme, fit remarquer Tsuna. Pourtant, ces souhaits ne sont pas exaucés aussi facilement...

- Il se pourrait que nous ne sachions jamais la réponse définitive, avança Giotto.

- Peut-être Nono ou Reborn auront-ils un début de réponse...

- Qui est Reborn ? Un de tes gardiens ?

- Mon dieu, non ! S'exclama Tsuna. Je serais mort d'épuisement depuis longtemps sinon... Non, Reborn est mon tuteur. C'est lui qui m'entraîne et fait en sorte à ce que je devienne un grand boss de la mafia.

- Je vois...

Puis Asari s'exclama :

- Je suis impatient...

- Pour quelle raison, Asari ? S'étonna Giotto.

- J'ai hâte de rencontrer le gardien de la Pluie de Tsuna-kun, répondit Asari avec un sourire sincère. J'espère que nous entendrons sur certain point...

Giotto regarda ses autres gardiens présents. Knuckle et Lampo avaient souris à leur tour et semblaient eux-même impatient, Lampo cachant la sienne sous un masque ennuyé mais ses yeux brillaient d'excitation. Tsuna eut un petit rire.

- Je ne m'inquiète pas vraiment pour vous deux... Je suis pratiquement sûr que vous vous entendrez à merveille.

- Pourquoi en es-tu si certain ?

- Vous serez assez surpris : vous vous ressemblez beaucoup. Quand je vous vois, j'ai bien l'impression de voir Takeshi.

- Takeshi... Est-ce le prénom de ton gardien de la Pluie ?

- Oui. Yamamoto Takeshi.

- Comment est-il ?

- Hmm... Au départ, c'est un joueur de base-ball... un sport de l'ouest, rajouta-t-il en voyant l'interrogation se peindre sur les visage des gardiens de Giotto. Aujourd'hui il y joue de temps en temps mais il pratique plus le kendo. Il est toujours souriant et est toujours en train d'arbitrer les disputes entre mon gardien de la Tempête, Hayato et mon gardien du Soleil, Ryohei... On pourrait croire qu'il est de nature insouciante mais quand on le met en colère il peut devenir effrayant.. C'est un ami très important pour moi...

- Je vois, répondit Asari, un sourire de soulagement sur les lèvres.

- Et ton gardien du Soleil ? Demanda Knuckle.

- Oni-san ?... C'est... Comment dire... C'est quelqu'un d'extrême.

Giotto eut un grand sourire face à l'expression de Tsuna. Il pouvait en dire de même de son propre gardien du Soleil. Tsuna continua :

- C'est un boxeur de haut niveau. Il est très énergique et n'arrête pas de crier aux extrêmes.

- Comme Knuckle, sourit Giotto.

- Je ne vous connais pas vraiment Knuckle pour en être sur, mais au peu que j'en ai vu, je peux vous dire que Oni-san crie plus fort...

- Est-ce ton frère ?

- Ah, non. Répondit-il à Asari. J'appelle mon gardien du Soleil, comme ça car c'est lui qui me l'a demandé, il a longtemps... Je n'ai jamais su me débarrasser de cette habitude...

- Et ton gardien de la Foudre ? Demanda Lampo d'une voix fatiguée.

- Lambo... Réfléchit Tsuna, ne voyant pas que Lampo tiqua à leur noms similaires; Hmm... Lambo est un gamin. Un peu excentrique, qui aime attirer l'attention... Il adore jouer, aller aux parcs d'attractions, les gâteaux et les raisins... Je le considère comme un petit frère. A cause de son trop jeune âge, j'ai voulu lui retirer la bague prouvant qu'il était un gardien...

- Pourquoi ? S'exclama Lampo.

- Je ne voulais pas qu'il se blesse pour moi. Il était trop jeune. Mais avant je ne puisse lui dire quoi que ce soit, il m'a dit quelque chose qui m'a fait renoncer à lui reprendre sa bague.

- Que t'a-t-il dit ? Demanda Giotto, en sentant la tristesse dans la voix de Tsuna..

- Que le fait d'être un de mes gardiens était ce qu'il avait de plus précieux au monde et cette responsabilité était sa plus grande fierté. Il m'a aussi dit qu'il ne me décevrait pas en tant que gardien. Comment pouvais-je lui retirer sa bague après ça ? Alors à défaut de ne pas pouvoir l'éloigner, je me suis juré de le protéger...

- Tu l'aimes bien... Sourit Giotto, attendri par l'empathie de son descendant.

- Il fait partie de ma famille après tout. Même s'il a des défauts, et qu'il me donne beaucoup de soucis, je l'aime comme il est... Je...

Soudain, un explosion se produisit devant eux. Tsuna et les gardien de la première génération virent alors une colonne de fumée passer le couvert des arbres et monter dans le ciel.

- Ça vient de la direction de G et des autres, pâlit Giotto.

- Allons-y, s'exclama Asari, soudain sérieux.

- Attends, tu portes Tsunayoshi ! S'écria Knuckle. Nous ne pouvons pas le mettre en danger...

- J'y vais aussi, s'exclama Tsuna.

- Mais...

- Je le protégerais Knuckle, rassura Giotto. Allons-y.

Ils coururent dans la direction de la fumée. Ils entendirent deux clic très familier.

- G ! Cria Giotto en voyant au loin son bras droit menacer quelqu'un de son pistolet et étant lui-même menacé par un pistolet noir marqué d'un "X" rouge.

- Gio ! Reste où tu es ! S'écria G, sans décrocher son regard de son adversaire.

Mais c'était trop tard, Giotto était déjà dans la petite clairière et vit alors la scène.

La clairière était à moitié dévastée. Des arbres étaient réduits en cendre ne laissaient plus que pour seule trace de leur existence que des troncs à moitié calcinés et qui fumaient encore. Cette dévastation semblait familière à Giotto. Puis il vit Deamon et Alaude de l'autre côté qui étaient menacés par une autre arme que tenait l'étranger avec son autre main. Puis toute l'attention des dernier visiteurs furent tournée vers l'étranger lui-même. Giotto s'étrangla.

-Ricardo !...

Celui-ci darda ses yeux rouge sur le Primo, dévoilant une soif de sang et de bataille que Giotto ne connaissait que chez Ricardo. Mais que fait Ricardo dans le futur ? pensa Giotto, paniqué.

Asari regardait aussi Ricardo, perdu. Est-ce qu'il les avait suivis dans le futur ? Il ne le pensait pas. Soudain, il sentit les bras de Tsuna autour de ses épaules se crisper. Il se tourna de façon à voir Tsuna et remarqua que celui-ci ne lâchait pas l'étranger des yeux. Avant qu'il n'ai put dire quoi que ce soit, Tsuna lâcha :

- Xanxus ?!

L'homme, ayant entendu son nom, se tourna dans la direction de la voix et vit alors le jeune boss sur le dos d'Asari. Ses yeux rouges semblèrent flamboyer à sa vue :

- Triple déchet ! Cracha-t-il en abandonnant la menace sur G et en pointant son arme sur Tsuna.

Celui-ci comprit alors qu'il était de nouveau sur la liste de son rival de "ceux que Xanxus voulait tuer au moindre regard". Il sortit de l'emprise d'Asari et réussit à s'éloigner un peu de la première génération. Le jeune Decimo eut juste le temps de faire un pas sur le côté avant que les flammes de la Fureur ne se déversent de l'arme de Xanxus et ne carbonisèrent une autre partie de la clairière.

- Tsuna ! Cria Giotto.

Giotto serra les poing et son front s'enflamma. Ricardo ou pas, il allait...

- Non ! S'exclama Tsuna en voyant son ancêtre se préparer à se battre. Il fait parti des Vongola !

- Quoi ? S'étrangla G.

- Tu en es sûr ? Demanda Knuckle, un regard méfiant posé sur Xanxus. Mais pourquoi a-t-il...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut interrompu par un hurlement :

- VOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

Un homme aux longs cheveux blancs arriva alors dans la clairière suivi d'un autre aux cheveux blonds qui cachaient ses yeux avec sur son épaule d'un bébé habillé d'une capuche et d'un manteau sombre, un autre avait une cheveux de cheveux verts bizarre et des lunettes de soleil et d'un autre homme avec des cheveux noirs hérissés sur sa tête.

- VOI ! Crétin de boss, mais qu'est-ce que tu fais ! S'écria l'homme aux cheveux blancs avant de regarder en direction de Tsuna. Mais c'est le gamin !

- Ushishishi, mission remplie, ricana le blond.

- Squalo ! Mais qu'est-ce... Commença Tsuna.

Il vit alors avec horreur Lussuria courir vers lui.

- DECIMO-CHAN !

- Oh, non... s'étrangla Tsuna.

Il essaya de calmer Lussuria mais celui-ci, criant, ne s'arrêta pas et l'emprisonna dans ses bras. Tsuna sentit avec horreur les mains baladeuse de Lussuria tâter son torse. Tsuna sentit un frisson de dégoût lui courir dans le dos. Giotto vit avec horreur son descendant en train de se faire molester.

- Lussuria... lâche moi !

- Decimo-chan, dit doucement Lussria en ne lui prêtant pas attention, vous nous avez manqué, mais où étiez-vous tout ce temps...

- Vooiii... Fit une voix derrière Lussuria.

Tusna sentit alors les mains de Lussuria s'arrêter et vit le gardien du Soleil de la Varia tomber inconscient sur le sol. Le jeune boss se tourna vers Squalo.

- ... Merci...

- Je ne l'ai pas fait pour toi, déclara le second de Xanxus. Il m'agaçait depuis ce matin, voilà tout. Mais toi, gamin, où tu étais depuis un mois ?

- Un mois ? Cela fait un mois ?

- Voi ! Tu n'en savais rien ?

- Disons que là où j'étais, je ne savais plus depuis combien de temps cela faisait...

Squalo ne manqua pas la lueur de souffrance dans les yeux du gamin. Il repéra aussi les bandages que le gamin portait en-dessous du manteau un peu trop grand pour lui. Mais il décida de ne rien demander. Il n'était pas con. Il avait compris où devait être le Decimo... Il se tourna vers les autres personnes présentes dans la clairière dévastée, en l'occurrence la première génération, qui s'avançaient :

- Et eux ?

- Ils m'ont sauvé. C'est la première génération Vongola.

- Qu'est-ce qu'ils foutent ici... Comme si on avait pas assez de problème !

- Tsuna, commença Giotto, mais il fut interrompu par la remarque de Xanxus

- Déchet...

Tsuna sursauta à la voix proche de Xanxus. Il ne l'avait pas entendu approcher. Celui-ci se détourna de Tsuna et s'adressa à Squalo.

- Je dégage. Il n'y a plus rien à faire ici.

- VOOII ! Crétin de boss, cria Squalo, et le gamin ?

- Je l'ai appelé, informa alors Mamon. Il ne devrait pas tarder à arriver...

- Tsuna, appela de nouveau Giotto tout en ne détachant pas son regard du dos Xanxus, tu les connais ?

- Oui, répondit Tsuna. Ils font partie de la Varia, un groupe d'assassin professionnel sous les ordres du Nono. Mais je ne vois pas ce qu'ils font ici...

- Voooiii ! C'est pourtant évident. Le Nono nous a demandé de te retrouver !

- Kufufufu... C'est exactement ça... déclara alors une voix voilée.

A ce moment-là, la brume recouvrit la clairière. Giotto se tourna vers Deamon, mais celui-ci leva les bras pour montrer son innocence. Tsuna, ayant sentit ses jambes trembler à nouveau, s'était adossé à l'arbre derrière lui. Il n'eut aucun mal à reconnaître la mise en scène et avait reconnu le rire si particulier.

- Vooii... il ne peux pas apparaître normalement ? Remarqua Squalo.

- Ça... je n'en sais rien... Soupira Tsuna.

- Oya, oya... c'est comme ça que tu me souhaites le bonjour ? Fit la même voix derrière la première génération.

Celle-ci se retourna et faillit s'étrangler en voyant un jeune homme aux cheveux bleus mi-longs attachés et rangés avec une seule raie en zigzag, avec un épis sur le sommet de son crâne, un trident dans sa main gauche, les regarder de ses yeux vairons, l'un bleu, et l'autre rouge avec un kanji. C'était le sosie de Deamon !

- Mukuro... Souffla Tsuna.

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Omake n°2 :

Giotto regarda Knuckle enlever les bandages de son petit-fils pour vérifier les blessures. Il eut une pointe au cœur en voyant une grimace de douleur sur les lèvres de Tsuna. Il fut alors envahit d'un sentiment étrange et sa mâchoire se crispa.. Il se détourna et commença à sortir de la clairière.

- Giotto ? S'étonna G, en relavant les yeux. Où vas-tu ?

- Euh... G, je pense qu'il faudrait plutôt lui demander ce qu'il compte faire... Fit remarquer Asari en pointant du doigt Alaude et Deamon qui commençaient à suivre leur boss, l'un avec un visage impassible, l'autre, un sourire sadique aux lèvres.

- Hein ? Dit Giotto en s'arrêtant et en se retournant vers le reste de ses gardiens. Oh, rien du tout... Je vais juste rendre une petit visite à ceux qui ont fait ça à mon petit-fils...

- Non ! Giotto ! S'exclama G horrifié, en comprenant ou son boss voulant en venir. Ce n'est pas une bonne idée !

- Pourquoi pas ?

- Parce qu'on est dans le futur ! On ne devrait pas faire de vague...

- Dans ce cas, c'est trop tard, déclara Alaude, sans se retourner vers le gardien de la Tempête.

- Gamin ! Rugit alors G. Tu es le seul qui puisse arrêter Giotto ! Dis-lui que c'est de la folie !

Tsuna tourna son regard hébété, surprit qu'on lui demande à lui, et rencontra celui de son ancêtre. Il senti alors quelque chose le titiller au fond de lui. Il eut un sourire d'ange et déclara :

- Mettez-lui deux poings au visage de ma part.

Giotto eut un sourire rayonnant tandis que G rugit une nouvelle fois :

- GAMIN !

- Et dîtes-lui, continua Tsuna avec le même sourire, qu'il risque de recevoir la visite de mes gardiens d'ici quelques temps.

- Je ne manquerais pas de le lui dire ! Annonça Giotto en s'enfonçant dans la forêt avec ses deux gardiens.

- GIOTTO !

Le cri de G résonna dans les profondeurs de la forêt, sans qu'une quelconque réponse lui parvienne.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Keiyner : Bon ce chapitre est vraiment le plus long ^^ et c'est toujours la même rengaine il est beaucoup plus long que j'aurais pu pensé ^^. Alors qu'en pensez-vous ? Et de l'omake ? Je voulais absolument le mettre, comme je voulais absolument que la première génération voit Xanxus ^^ Je pense ne pas l'avoir trop fait OOC.

Au prochain, nous verrons enfin la 10ème génération entière pendant que leur boss n'était pas là ^^ je sais que certains m'en ont fait les remarques... Vous vous reconnaissez... xD

Allez à la prochaine pour le chapitre suivant ! Mais tout d'abord...

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