• Keiyner : Ciaossu !

    Chapitre 5 en ligne ! Avec une petite gâterie à la fin, vous verrez ^^

    J'ai dû revoir le plan de cette partie de l'histoire... Je n'imaginais pas qu'elle serait si longue. Mais tant pis, ou tant mieux cela dépend du point de vue, il y aurait un chapitre de plus ! Je crois que je vais revoir cette histoire à la hausse. Elle comptera sûrement une vingtaine de chapitre en tout.

    Merci à Lecfan, Yuki-Jiji, Olympe2, Karo, DragonneYukkin, vivianne1993, Ayone, mary, Addaline, Minami212et Phoenix Carmin pour les commentaires du chapitre précédent !

    Réponses aux reviews que je ne n'ai pas pu répondre directement ^^

    Karo : OK pas grave, ne t'inquiète pas j'ai moi-même ce problème : il faut que je relise le chapitre au moins trois fois pour éviter ce genre d'erreur et parfois j'en retrouve encore à ma troisième relecture xD. Merci pour tes encouragements et oui ne t'inquiète, il va arriver autre chose à la première génération et la dixième également ^^

    vivianne1993 : Merci pour ta review. Oui en effet c'est bien sur le pouvoir de l'axe temporelle des bagues Vongola que mon histoire se base (en même temps vu mon titre "Les flammes temporelles") avec des petites touches personnelles mais tu auras toutes tes réponses dans plusieurs chapitres ^^

    Ayone : Pour tout te dire, j'aurais bien aimé le voir en vrai également ^^ Oui, j'ai choisi la France pour plusieurs raisons : De un, c'est assez loin du Japon (pour expliquer l'absence des gardiens de Tsuna, de deux, c'est assez loin et proche de l'Italie (loin : Nono et le reste des Vongolas ne le trouveront pas aussi vite et proche pour offrir une porte de sortie à la Première génération vers l'Italie) et de trois c'est le pays natal d'un des membres de la première génération en l'occurrence, Alaude. Eh oui, mon pauvre Tsuna n'a pas de chance... Mais bon il n'a pas non plus beaucoup de chance dans le manga originel non plus ^^

    Addaline : Contente que le chapitre t'ai plu. Et je suis méchante, sadique, tout ce que vous voulez... vous pouvez mettre tous les termes que vous voulez, du moment que ce ne soit pas trop grossier ^^... Eh oui mon côté sadique va encore faire souffrir Tsuna, mais pas ici... Je lui laisse quand même une petite pause ^^ Si tu veux voir le réveil et les réactions de Tsuna alors je te conseille de vite commencer ce chapitre ^^

    Keiyner : Enjoy !

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Chapitre 5 : Une révélation et une réponse

    - Nous sommes dans le futur... plus être précis nous nous trouvons dans une époque qui sera la nôtre dans 400 ans.

    Giotto ne sut pas quoi dire d'autre. Comment cela avait-il pu arriver ? Soudain les mots de Deamon résonnèrent dans son esprit : "Un mot pour ta défense ?" Qu'est-ce que Deamon voulait dire ? Puis soudain il se rappela. Son vœu... Ses autres gardiens durent avoir la même réflexion, car G riposta.

    - Comment un simple vœu aurait pu nous amener dans le futur ?! C'est impossible.

    - Nufufufu... Quand nous irons au village, tu oublieras ta notion d'"impossible"...

    - Que veux-tu dire à l'extrême ?

    - Disons que le monde a bien évolué, autant par sa technologie que par leur moyen de vivre, déclara Deamon.

    Giotto soupira, essayant de se reprendre. Même si l'idée que ce soit son vœu qu'il les ait amené ici était un peu stupide en soi, il ne pouvait nier la preuve qu'était le journal. De plus cela expliquait les mystérieux engins qu'il y avait dans la salle où ils avaient trouvés son sosie, ainsi que les armes, qui semblaient un peu plus perfectionnées que chez eux, des hommes en blouse blanche.

    - Supposons que vous ayez raison et que ce soit à cause de mon vœu -j'ai dit supposons !- S'exclama de nouveau Giotto en voyant le policier sortir ses menottes, un air menaçant, je n'ai aucune idée de comment rentrer. Même si cela est vrai, nous sommes coincés.

    - Mais cet homme a dit que le gamin nous aurait amené ici... Rappela Lampo. Si ça se trouve, ce n'est qu'une coïncidence que le Vongola ait dit ce vœu à ce moment-là. Ce gamin pourrait, à son réveil, nous ramener chez nous...

    - Bien tenté, concéda Deamon. Mais si c'était bien ce gamin, cela n'expliquerait pas les flammes qui nous ont enveloppées avant d'atterrir dans cette époque. Or si je me souviens pas, Primo, tu as activé ta flamme en faisant le vœu.

    Giotto hocha la tête. Mais son Hyper Intuition lui soufflait que même s'il avait une petite part de responsabilité dans leur arrivée, il en n'était pas le seul responsable.

    - Mais il n'y a pas quelque chose de bizarre ? Fit alors remarquer Asari. Giotto a fait le vœu de rencontrer le Decimo Vongola, non ? Or, il ne me semble pas avoir vu un quelconque boss, à part cet homme...

    -Cette herbivore pathétique n'était que le chef de cette unité, annonça Alaude, les bras croisé.

    - Il avait un rôle de chef, mais pas celui d'une famille, c'est incontestable, trancha Deamon.

    - Peut-être que ces gens faisaient juste parti des Vongola- Aïe !

    Lampo fut interrompu par un claquement sec à l'arrière de la tête. Il se tourna vers G, qu'il lui lança un regard furieux. Puis le gardien de la Tempête se tourna vers son boss. Celui-ci avait entendu la supposition de son gardien de la Foudre et semblait détruit par la possibilité que ces hommes puissent appartenir à la future famille des Vongolas. Dans sa tête, ses inquiétudes revenaient, plus forte. Et si ses pires cauchemars étaient fondés...

    - Giotto... Le ramena à la réalité G. Ce stupide aristo ne sait pas ce qu'il dit... Ces enfoirés ne faisaient pas partie des Vongolas, j'en suis sûr !

    - Oya ? Et comment comptes-tu prouver le contraire ? Personne ne peut nous dire qui sont ces gens. Le seul à pouvoir nous révéler si ces gens étaient des Vongolas ou non, serait ce gamin...

    Soudain, ils eurent tous le même déclic. Giotto sursauta et tourna la tête vers la forme allongée et immobile un peu à l'écart. Giotto avait souhaité rencontrer le Decimo Vongola... Si c'était vraiment son vœu qui les avaient amenés, alors le dit Decimo devait se trouver dans la salle. Or dans la salle, il y avait les hommes en blouse blanche et ce gamin. Si aucun des hommes en blouse ne pouvait être le dixième boss, alors... L'idée traversait lentement, très lentement, leur esprit. Mais ils ne voulaient pas se l'avouer. Seul Alaude était tourné vers le gamin et le regardait avec surprise, c'est-à dire avec ses deux sourcils un peu relevés. Knuckle se précipita alors vers le jeune homme, comme si une mouche l'avait piqué. Il se pencha sur le côté droit du jeune homme, du même côté que son épaule blessée. Après quelques minutes, Knuckle parla :

    - Giotto... Il faut que tu vois...

    Son boss eut un moment d'hésitation, puis se dirigea vers Knuckle. Il comprit en s'approchant que son gardien du Soleil examinait la main du jeune homme. Quand Giotto arriva à sa hauteur, ses gardiens à ses talons, sans qu'il s'en rende compte, il vit alors une petite bague au majeur de la main du blessé.

     -Non... Commença le Primo Vongola.

    - Giotto... c'est la même bague que toi... Je n'ai fait que l'entrevoir pendant que je le soignais, je n'y ais pas fait beaucoup attention... Ça m'est revenu à l'instant...

    Le blond serra les poings et ne put que constater la vérité. La bague au doigt du jeune était la réplique exacte que sa bague du Ciel. Et si ce jeune homme l'avait au doigt dans cette époque...

    - Je crois que nous avons retrouvé notre Decimo Vongola, répliqua Deamon, un petit sourire sur ses lèvres.

    - Non, je refuse... ce n'est pas possible... Dit Giotto en hochant la tête. Il... Il est trop jeune ! Il n'a même pas dix-huit ans ! Il ne peut pas être le Decimo ! Le monde de la mafia est bien trop dur pour un jeune homme, comme lui !

    - Decimo ou pas, c'est trop tard pour ça, coupa Alaude. Il est maintenant impliqué dans la mafia...

    - Peut-être mais s'il est le Decimo, reprit Giotto, paniqué, il va lui arriver trop de choses. Il est trop jeune ! Il a encore la vie devant lui ! Il va devoir mener une vie de combats, de sang, et de mort, sans avoir connu une vie heureuse ! Comment son prédécesseur a-t-il put accepter qu'il devienne le Decimo...

    - Giotto, calme-toi ! Cria alors la voix d'Asari.

    Personne de la première génération n'avait entendu ne serait-ce qu'un seule fois Asari crier. Même sur ces adversaires/ennemis, il ne criait jamais, même quand la colère le prenait, ce qui était en somme très rare. Il se contentait d'appliquer ses sentences en silence. Ils furent tellement abasourdit, que le silence régna alors, tous les regards focalisés sur le gardien de la Pluie. Celui-ci ne s'en occupa pas et s'avança vers Giotto pour lui poser une main sur l'épaule.

    - Ça suffit, Giotto. Nous comprenons ce que tu ressens. Nous somme aussi indignés que toi, qu'il soit si jeune et qu'il ait une telle responsabilité. Mais on ne peut rien y changer, peut importe que nous le voulions ou non. Ce sera à lui de répondre à nos questions quand il se réveillera... Je pense que nous sommes nous mêmes fatigués. Il s'est passé beaucoup de chose ces dernières heures, nous avons reçu trop d'information et nous n'avons pas eu le temps de faire une pause... Nous devrions nous calmer et dormir quelque heures, surtout toi Giotto. Tu as travaillé toute l'après-midi à la paperasse...

    Il y eut un silence suivant ses paroles puis Knuckle le rompit de sa voix forte.

    - C'est un conseil à l'extrême, Asari ! Je suis extrêmement d'accord.

    - Mais est-ce bien raisonnable d'aller dormir ? Déclara Lampo d'une voix tremblante de peur. Et s'ils nous retrouvaient ?

    -  Nous pouvons faire des tours de garde, suggéra Asari. Trois serait suffisant...

    - Dernier, se désigna alors Alaude.

    - Je prendrais avant lui dans ce cas, se présenta G.

    - Et moi le premier, sourit Asari.

    - Je vais rester éveillé à l'extrême... Le gamin reste toujours blessé et malade, je ne peux me permettre que son état se dégrade de nouveau...

    - Asari... les gars... Dit enfin Giotto.

    Il ne savait pas quoi dire. En fait il n'avait su quoi dire face à la tirade de son ami japonais. Il avait entièrement raison et même si Giotto pensait chacun des mots qu'il avait prononcé, il regrettait d'avoir perdu son contrôle. Ce n'était pas digne d'un boss. Mais avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, il sentit une main se poser à nouveau sur son épaule. Giotto leva les yeux pour croiser le regard de son meilleur ami et bras droit. Celui-ci eut un petit sourire :

    - Gio, tu n'as pas t'attribuer les possibles errances et horreurs de la future famille Vongola... Tu les as fondé pour venir en aide aux autres et je t'ai suivi pour ça. Et c'est pareil pour les autres. Nous t'avons épaulé pour créer cette famille et nous continuerons. Alors ne regrette pas d'avoir fondé cette famille quoi qu'elle devienne. Jusqu'à la fin. Jusqu'à notre fin à tous... Nous serons toujours à tes côtés, Primo.

    - Nufufufu, cela reste à voir... Ricana Deamon, moqueur.

    - Deamon ! Rugit alors G, se tournant vers le gardien du Brouillard en changeant complètement de comportement. Une tête de melon comme toi ne sait vraiment pas comment réconforter les autres !

    - Il semblerait que ta couleur de cheveux rose va parfaitement avec les niaiseries que tu débites... Déclara Deamon, une veine était apparue sur son front, en se préparant au combat.

    - Quoi ?! S'étrangla G.

    - Mah, mah, rigola Asari tandis que Lampo blêmit face aux reprises des hostilités du groupe, calmez-vous, les gars...

    - Tout cela est extrême !

    Giotto eut un petit sourire face à cette ambiance qu'était celle son de son quotidien. Il se fit vaguement la remarque qu'il ne l'avait pas entendu depuis un petit moment...

    - Herbivores, je vais tous vous mordre à mort pour tapage nocturne ! Déclara Alaude en sortant ses menottes.

    Ah, il se disait aussi...


    G regardait le feu flamboyer devant ses yeux. Il jeta un rapide coup d'œil aux alentours, vérifiant la présence d'intrus. Mais la nuit était calme et le silence était seulement interrompu par les respirations régulières de la première génération endormie.

    Ses pensées dérivèrent vers ce qu'ils venaient d'apprendre sur le gamin. Si ce gamin était vraiment le Decimo des Vongolas, alors où étaient ses gardiens ? Parce que s'il avait reçu sa bague du Ciel, il devait sûrement en avoir. Il était furieux, contre son successeur de la Tempête. Pourquoi ne l'avait-il pas mieux protégé ? C'était pourtant le rôle du gardien de la Tempête ! Mais en même temps, il était compatissant : son successeur devait sûrement chercher son boss partout...

    Son regard se posa sur Knuckle, qui avait fini par s'endormir, noyé sous les remontrances d'Asari qui l'avait poussé à aller se reposer. G allait se lever pour réveiller Alaude pour son tour de garde – ce qu'il allait sûrement regretter, après réflexion, pourquoi s'était-il mis dans l'idée de passer avant le gardien du Nuage ? C'était courir à sa mort !- quand un mouvement attira son attention. Il baissa les yeux et vit alors le gamin s'agiter dans son sommeil, recouvert par la cape dont Primo l'avait enveloppé avant d'aller dormir. Il plissa les yeux et à ce moment-là, ceux du gamin s'ouvrirent.


    Tsuna ne savait pas depuis combien de temps il était éveillé. Il ne voulait pas ouvrir les yeux. En tout cas, pas encore. Il sentait tout son corps être lourd, comme s'il ne voulait pas non plus bouger et rester là. Il sentit des gouttes de sueur rouler sur ses joues et sur son front. Il avait trop chaud... Il avait mis du temps avant de se rappeler de ses flammes aspirées, du désespoir qu'il ressentait... puis le nuage de fumée, les voix, si familières et qui racontaient les mêmes débilités que ses propres gardiens (si on pouvait appeler ça des débilités : ça n'avait pas l'air d'en être pour eux), et enfin le visage de Giotto Vongola, le Primo. Il avait peur que s'il ouvrait les yeux, il ne soit encore dans cette pièce... et que cet homme n'arrive à ce moment-là décide de continuer ses expériences puisqu'il était "réveillé"... Il ne savait pas si l'apparition de Primo et de ses gardiens était un produit de son imagination, mais une chose était certaine pour lui. Même s'ils étaient apparus, la seule chose qu'il pouvait faire était de faire fuir pour quelques heures les scientifiques. Après tout, ils n'étaient que le reflet de leur volonté gravé dans les bagues. Ils ne pouvaient pas interagir directement avec le monde réel... Puis laissant ses sens se réveiller doucement, il se détendit, essayant de profiter le plus longtemps possible de cette pause. Il entendit un petit clapotis continuel d'eau, le crépitement d'un feu proche, des respirations endormies tout autour de lui, dont l'une plus proche que les autres, puis le bruit d'un oiseau qu'il ne reconnut pas... Quel bruit insolite dans un bâtiment sombre... Juste une seconde... Tous les bruits étaient insolites dans ce cas là. Il ouvrit les yeux.

    Il ne fut pas aveuglé comme comme d'habitude par la lumière artificielle, ni même perdu dans l'obscurité de la pièce. Non, en fait, il n'y avait ni trop de lumière ni trop d'obscurité, laissant ses yeux s'ajuster doucement à tout ce qu'il l'entourait.

    Il semblait être allongé dans une forêt, plus particulièrement dans une clairière. Une chaude lueur d'espoir éclairait quelque peu l'esprit encore embrumé de Tsuna : il n'était pas là-bas ! On l'en avait sorti ! Tsuna pouvait sentir la douceur de l'herbe sur sa peau nue, douceur qu'il n'avait pas senti depuis des lustres lui semblait-il. La nuit avait l'air d'être avancée, et les étoiles pimentaient de leur couleur la nuit noire. Les lueurs d'un feu proche éclairaient les arbres à ses côtés. Tsuna voulut tourner sa tête vers le feu, mais à peine eut-il fait un léger mouvement qu'elle lui tournait. Il vit le paysage autour de lui tanguer et devenir flou. Il ferma de nouveau les yeux essayant de reprendre le contrôle, quand il sentit un bruissement à sa droite, puis des pas venir dans sa direction. Tout ce qu'il put faire était d'ouvrir les yeux : attendant que celui qui l'avait sorti des griffes des Enfers apparaissent dans son champ de vision. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant un homme aux cheveux de couleur rouge/rose qui ressemblait beaucoup à son meilleur ami se pencher vers lui. Pendant une seconde, il crut que c'était Gokudera à qui Lambo avait encore fait des malheurs, avant de voir un tatouage de flamme rouge sur la partie droite de son visage. Il lui fallu encore quelque secondes pour se souvenir du nom de l'homme.

    - ... G... -san... Énonça-t-il d'un voix rauque.

    Il eut aussitôt une quinte de toux. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas parlé et n'avait utilisé sa voix que pour crier de douleur pendant... "là-bas" éluda-t-il pour lui-même. Il ne voulait pas encore se souvenir... Il sentit alors une main rassurante se poser sur son torse. Il leva les yeux vers ceux rouges de G.

    - Doucement, gamin... Tu es encore trop faible... Et puis -il posa son autre main sur son front- tu as encore un peu de fièvre. Tu ferais mieux de te rendormir... On ne te fera aucun mal, je te le promets.

    Tsuna sentit la sincérité dans la voix de G, mais il n'en avait pas besoin pour faire confiance au bras droit de Primo. Il esquissa un petit sourire et sa gorge lui faisant trop mal pour parler à nouveau, baissa les paupière. Il se rendormit aussitôt.


    - Pourquoi ne m'as-tu prévenu tout de suite, G ?

    - Tu m'écoute ou pas, stupide prêtre !? Cela n'aurait servi à rien ! Le gamin était à moitié endormi quand je l'ai rejoint. Quoi que je fasse, il allait se rendormir. Tout ce que j'ai fait, c'est le rassurer...

    Tsuna s'éveilla doucement au son de la conversation qui ne devait pas se dérouler trop loin de lui. Le ton de la deuxième voix lui rappelait celui que prenait Gokudera avec Oni-san quand celui-ci n'arrivait pas à comprendre un truc tout simple. Il sourit intérieurement

    - J'aurais bien aimé lui parler... Fit une autre voix.

    - Tu ne vas pas t'y mettre aussi, Giotto !

    Giotto... le Primo Vongola... Tsuna se rappela alors de la veille. Il ouvrit brusquement les yeux. Pour les plisser devant la lumière du jour avec un grognement. Aussitôt la discussion entre la première génération s'arrêta. Tsuna vit des ombres, à contre-jour, apparaître à sa droite, sans reconnaître les formes.

    - Tu es réveillé ? Demanda l'ombre qui s'était agenouillée.

    Tsuna reconnut la première voix et sut qu'il l'avait déjà entendu. Il rassembla ses souvenirs et se souvint qu'elle appartenait à Knuckle, le gardien du Soleil. Il hocha doucement la tête, une grimace accompagnant son mouvement.

    - Est-ce que tu peux parler ?

    - Je... je crois...

    Tsuna retint une nouvelle quinte de toux. Même si sa gorge lui faisait un peu moins mal, sa voix, elle, était toujours aussi rauque. Il avait l'impression que quelqu'un s'était amusé à la griffer de l'intérieur.

    - Lampo... Commença la voix de Knuckle

    - Il est déjà parti en chercher, l'interrompit une nouvelle voix, un brin moqueuse.

    Tsuna sursauta à cette voix. Il ne savait que trop bien à qui elle appartenait pour lui avoir fait face, lors des tests pour les héritages des gardiens. Après tout, Deamon avait pris les filles en otage... Il pouvait voir maintenant les ombres plus nettement et reconnut G, derrière Knuckle. Puis il entendit des pas se rapprocher rapidement, et vit un jeune homme ressemblant étrangement au vieux Lambo, apparaître au-dessus de lui.. Tsuna le reconnut comme étant Lampo, le gardien de la Foudre.

    - Tiens, Knuckle, déclara Lampo en tendant quelque chose au médecin de la première génération.

    - Merci, répondit le gardien du Soleil.

    Tsuna sentit alors une main se positionner sur son dos et le redresser doucement. Il eut alors une sensation de fraîcheur au niveau des lèvres et sentit de l'eau passer le mur de ses lèvres.

    - Bois, tu iras mieux, entendit-il.

    Tsuna ne se le fit pas dire deux fois. Il but avidement l'eau fraîche qui apaisa la sensation de brûlure dans sa gorge.

    - Doucement ! Reprocha la voix de Knuckle, retirant le récipient des lèvres de Tsuna.. Tu vas t'étouffer...

    Tsuna sourit intérieurement. C'était bien le genre de chose que sa mère lui aurait dit... Il dévisagea la première génération. Knuckle était agenouillé à ses côté. G et Asari se trouvait derrière le prêtre. Alaude était adossé à un arbre à quelque mètre d'eux et regardait attentivement chaque geste que Tsuna faisait. Deamon, lui, se trouvait à la gauche de Tsuna et le regardait d'un air amusé. Lampo semblait ennuyé par la présence et par le réveil du blessé. Tsuna vit alors Giotto, après avoir passé son regard sur les gardiens. Ses yeux bleus azurs regardait le jeune homme avec curiosité et confusion. Son regard semblait perdu. Tsuna crut même y déceler, avec surprise, de la douleur. Il ne comprenait pas pourquoi le primo Vongola le regardait comme cela. Il sentit soudain une main se poser sur son front.

    - Hmm... Il semblerait que sa fièvre soit tombée, déclara Knuckle. Et il a l'air d'aller mieux à l'extrême !

    Tsuna rougit légèrement... ils le traitaient comme un gamin... Bon, il l'était un peu, mais cela faisait bien un petit moment qu'on ne le traitait plus comme une petite chose fragile !... Il se baffa mentalement. Ce n'était pas la priorité !

    - Oui, je me sens beaucoup mieux... Répondit-il avec un sourire en italien, tout en soupirant de soulagement, sa voix habituelle étant revenue bien qu'un peu faible, et je vous remercie. Vous m'avez sauvé...

    - Ce n'est rien, voyons, sourit à son tour Asari. Nous n'allions pas te laisser là-bas... G nous a dit que tu avais l'air de nous connaître...

    Le gardien de la Pluie était direct et franc. Le sourire de Tsuna s'élargit, le caractère d'Asari ressemblant énormément à celui de son propre gardien de la Pluie. G se frappa le font du plat de la main. Mais quel idiot ! On ne questionnait pas les gens aussi directement.

    - Eh bien... oui, je vous connais. Vous êtes la première génération des Vongola...

    Il hésita un instant. Il ne savait pas jusqu'où il pouvait parler avec la première génération... Devait-il leur dire qui il était ? Ou tout simplement pouvait-il leur dire quoi que ce soit sur le futur ? Cela risquait de créer un paradoxe temporel... Puis il prit sa décision. Il ne savait pas combien de temps la première génération allait rester, il ne pourrait donc pas leur cacher éternellement les nouvelles technologies et autre inventions qu'il y avait eu ces 400 dernières années. De plus ils l'avaient sauvé et soigné. Il leur devait la vérité. Et le Primo le saurait si jamais il leur mentait. Il le trouvait d'ailleurs silencieux. Il n'avait pas prononcé un seul mot... Il secoua la tête, pour se concentrer sur le sujet de la conversation, et demanda :

    - Savez-vous où vous êtes ?

    - Dans le futur, répondit laconiquement Lampo. Et nous savons que tu es le Decimo Vong- Humph !

    G avait entrepris de placer sa main devant la bouche du gamin aristocrate, la mine furieuse, mais Tsuna avait compris.

     -Comment le savez-vous ? S'étonna-t-il.

    Asari désigna silencieusement la bague qu'il portait au doigt. Tsuna leva sa main. Il soupira :

    - Évidemment... Cette bague ne court pas les rues... Au moins, je n'aurais pas à tout expliquer... Dans ce cas, je vais me présenter convenablement...

    Il se redressa de lui-même et d'une voix forte dit :

    - Je me nomme Tsunayoshi. Tsunayoshi Sawada. Mais mes amis m'appellent Tsuna... Et je suis bien le Vongola Decimo.

    Omake n°1 :

    Que voulait dire Deamon quand il a dit à G d'"oublier la notion d'impossible." ? Que s'est-il passé dans ce village ? Une réponse ?

    Deamon regardait autour de lui. La ville qu'il avait repéré semblait en paix, contrairement à ce qu'il aurait pu penser. Mais il ne pouvait cacher sa surprise qui se lisait facilement sur son visage. La ville était remplie de... choses et d'instruments qu'ils n'avait jamais vu. Des machines de formes variées se déplaçaient sur les routes et d'après ses sens, il y avait des êtres humains à l'intérieur. Il n'essayait même pas de faire la liste tellement elle s'allongeaient de minute en minute. Soudain il eut un sourire. Il n'avait pas regardé son compagnon tout à sa contemplation et celui-ci devait bien avoir une expression de surprise quand même... Après tout qui n'en aurait pas dans ce nouvel univers ? Il tourna légèrement la tête... pour se rendre compte que l'alouette n'était plus à ses côtés.

    Il le chercha des yeux et le vit sortant d'une boutique, une boîte sur les bras. Il s'approcha de lui et bien qu'il ne comprenait pas la langue, il la reconnut comme étant une animalerie. Deamon soupira. Tous les gardiens étaient au courant de la tendresse que pouvait avoir le gardien des Nuages pour un animal, blessé ou abandonné... Mais là ils n'avaient vraiment pas le temps.

    - Alouette, je comprend ton dilemme, commença-t-il avec une voix moqueuse, mais on n'a pas... Qu'est-ce que c'est que ça ?

    Deamon venait de remarquer l'animal. Alaude enflamma son anneau, lui donnant un air encore plus menaçant (si c'est possible) mais répondit quand même.

    - Un hérisson.

    - Je le vois bien, mais ton hérisson est peu commun : je n'en ai jamais vu avec des épines grises et des yeux violets !

    A ce moment-là, l'hérisson eut un sursaut et s'approcha de la bague enflammé d'Alaude et commença à lécher les flammes. Deamon regarda ce spectacle et continua :

    - ... et manger des flammes... Il a l'air d'aimer.

    Avant qu'Alaude n'ai pu dire quoi que ce soit, le petit hérisson poussa un cri joyeux, comme s'il était repu et... disparut dans un jet de flamme violette, s'envola rapidement dans le ciel. Les deux gardiens regardaient le ciel pendant une minute puis Alaude sortit les menottes, laissant la boîte tomber par terre.

    - Je vais t'arrêter.

    - Mais ce n'est pas moi cette fois ! Protesta Deamon.


    Le jet de flamme violette traversa rapidement le monde et finit par se poser dans une petite boîte de même couleur, décoré de l'emblème des Vongola. Hibari eut un regard à la boîte. Il arrêta sa tortur... son interrogatoi... son travail et enflamma son anneau, laissant de nouveau sortir le petit hérisson.

    - Rapport.

    Le petit hérisson poussa des petits couinements, certains joyeux, d'autre surpris. Hibari n'avait pas détaché ses yeux de l'animal, comprenant plus qu'écoutant, le rapport de son animal. Quand celui-ci eut fini, quelqu'un frappa à la porte.

    - Entrez.

    Yamamoto Takeshi pénétra alors dans la pièce et annonça au Gardien du Nuage que la Tempête voulait le voir. Hibari renifla dédaigneusement mais prit sa veste et se dirigea vers la porte quand Yamamoto s'exclama :

    - Oh, Roll est rentré ! Cela faisait quoi ? Une semaine qu'il était parti en mission ? Il a trouvé quelque chose d'intéressant ?

    - Pas vraiment... à part un homme qui me ressemblait et qui lui aurait redonné des forces avec des flammes du Nuage. Rien de bien intéressant...

    A ce moment-là, le téléphone dans le bureau sonna.

    Hibari grogna à propos d'herbivores inutiles qu'il devait tous mordre à mort sans exception en prenant le combiné. La voix du gardien de la Tempête résonna dans le combiné :

    - Passe-moi l'idiot de baseballeur, je sais qu'il est là.

    Hibari n'eut pas besoin de regarder dans la bureau pour savoir que la Pluie n'était plus dans la pièce.

    - Il n'est plus là.

    Hibari entendit un "Tch" retentir dans le combiné.

    - Il est blessé, n'est-ce pas ?

    - Ouais. Et il faut qu'il se repose. Cet... abruti ne fait que m'envoyer du travail supplémentaire en croyant m'aider !

    - Ça doit vouloir dire que je n'ai pas à venir te voir...

    - Évidemment que non ! Je..

    Hibari raccrocha, n'ayant pas besoin d'en savoir plus. Il remit Roll dans sa boîte, reposa sa veste et continua... son travail. Il mordrait l'herbivore sportif à mort plus tard.

    OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

    Keiyner : Et voilà... Fin du chapitre pour aujourd'hui ^^ !

    Non ! Ne me tuez pas !

    Et si je vous disais que la suite est pour bientôt ? Hein ? "Pourquoi pas tout de suite" ?... Parce que ce ne serait pas drôle pour moi. J'adore vous faire languir !

    Des commentaires ? Vous pouvez tout dire : que vous me détestez, que vous m'aimez, que le chapitre est bien, que le chapitre est nul à chier (pourquoi vous avez lu jusqu'au bout alors ?), que vous avez adoré tel ou tel passage, ou que vous auriez dit cela d'une autre manière...

    S'il vous plaît une review... pour la pauvre auteure que je suis...

    Oui, je ne mendies pas de l'argent, je mendies des reviews ! Et j'assume parfaitement ! Les reviews me mettent de bonne humeur quelles qu'elles soient !

    A bientôt pour le prochain chapitre !


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